Chapitre quatre-vingt-deux.

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Bonsoir, comment allez-vous ?

Vous avez passés une bonne semaine ? Un bon week-end ?

Oh ? D'ailleurs, bonne vacance à la Zone B (J'ai encore une semaine de cours bouhou #OSEF).

Ps : Mon petit doigt me dit que les fans de Loudrina vont aimer l'avant-dernière partie de ce chapitre hihi !

ATTENTION : Sautez l'avant-dernière partie si vous avez une âme sensible...

Sur ceux mes petits chats, bonne lecture !

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« Psssssst ! » Me souffle bruyamment le bouclé derrière moi. « Pssssssst ! » Je l'ignore, gardant mon oreille droit collé contre la porte. « Psss... »

« La ferme ! » Grondai-je, en agitant ma main dans les airs. « J'entends rien ! »

Nous étions actuellement en pleine opération 'espionnage'. En effet, Louis et Avery se trouvent actuellement derrière cette porte : celui du doyen de la faculté. La 'discussion' qu'ils ont eu quelques heures auparavant à mal tourné. Et tout comme moi, Harry est curieux de connaître la punition que le doyen leur réserve. Nous avons profité que la secrétaire soit en arrêt maladie, pour nous faufiler dans les bureaux administratifs.

À cette heure-ci ?

Il n'y a jamais personne.

« Laisse-moi les écouter ! Je suis sûr que tu dois être sourde d'une oreille ! » Ronchonne-t-il, je roule des yeux. « Peut-être que j'entendrai mieux que toi ! »

« ... On peut savoir comment- »

« C'est bon ! » M'écriai-je, un peu trop enthousiaste, lorsque je réussis à entendre la voix du doyen.

« Chut ! » Me réprimande aussitôt le brun, en collant son oreille à côté du mien. « Bon sang, t'es vraiment pas discrète ! » Siffla-t-il, je ne réplique pas, pinçant ma lèvre.

« Deux garçons aussi intelligent l'un que l'autre... »

« Mettre mon quotient intellectuel au même niveau que cet énergumène, ici présent, est une insulte à ma personne. » Il n'y a aucun doute là-dessus, cette fois c'est Louis qui a pris la parole.

« Et c'est celui qui vient bêtement de perdre sa dignité qui ose dire ça ? » Rétorque Avery sur un ton moqueur. « C'est l'hôpital qui se fout de la charité là ! »

« Bon sang, j'entends rien ! Qu'est-ce qu'ils disent ? » Me questionne Harry dans un souffle.

« Ils parlent de dignité ou quelque chose du genre... » Rétorquai-je vaguement.

« Quoi ? Est-ce que tu comprends ce qu'ils disent au moi... »

« Chut ! » Le fis-je immédiatement taire.

« Tu veux un autre cocar... »

« Silence ! » Réprimande le doyen. « Louis. » Soupira-t-il sur un ton las. « Dans quelques semaines tu vas passer ton diplôme, tu aurais tout de même pu te tenir à carreau jusque-là, tu ne crois pas ? » Aucune réaction de la part de mon anglais. « Et quant à toi, Avery ? Ne devrais-tu pas te concentrer sur la validation de ta cinquième année de médecine ? » Il n'eut pas plus de réaction que Louis. « Laissez-moi deviner... » Il marque une pause. « C'est à cause d'une fille, c'est ça ? » Je décolle mon oreille de la porte et me tourne pour faire volte-face à Harry, qui me fixe avec de grands yeux.

It's pure, it's you. (s l o w  u p d a t e)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant