où,, nora chester tente d'oublier une funeste perte lors d'un voyage avec ses amis à los angeles. lorsqu'elle se retrouve locataire de la murder house, l'au-delà mène une valse endiablée avec cette pauvre fille.
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⇝ fiction basée sur la série 'ameri...
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[POINT DE VUE : NORA]
23h38, Murder House, Los AngeleS
- Enfin!
Je soupire de soulagement après avoir jeté la pelle à côté de moi. Mes mains couvertes de terre attrapent Laurie entourée dans un drap clair aux tâches rougeâtres imposantes. Son visage découvert pour que j'observe mieux la peur encrée dans ses traits, je l'envoie d'un coup de pied au fond du trou, dans l'arrière jardin de cette maison.
En compagnie des cadavres de Nick, le propriétaire et Maureen, je jubile en voyant son corps roulé jusqu'à eux. Mon attention reste sur Laurie, sa peau est calcinée, rouge vif et un air apeuré est figé sur sa figure.
- Je vais refermer le trou.(Tate arrive dans mon dos. Sans un geste de douceur, il prend la pelle et commence peu à peu à recouvrir les visages de terre humide.)Va te reposer.
- Depuis quand tu me donnes des ordres ?
Lorsque ma voix produit un ricanement moqueur, le blond fait volte-face et me fixe de ses yeux noirs. Malgré mon fort tempérament, voir Tate en colère ne me dit toujours rien qui vaille. Sa colère est démesurée, sans doute pire que la mienne.
- Tu as tué 3 personnes sous ce toit, dont une à l'extérieur,il pointe la pelle à l'emplacement de mon cœur.Je nettoie les dégâts, donc maintenant sois obéissante et va te reposer. Tu en as déjà fait assez...
Je grogne et pousse de mes paumes boueuses mon amant. Celui-ci reste debout, sa mine orgueilleuse me tenant face.
- Pauvre con! Tu n'as pas à me donner d'or-...
Prise d'une rage intense, je lui arrache la pelle de son emprise et la frappe contre son épaule droite. Il reste stoïque, le regard dans le vide mais les poings resserrés. Voyant que Tate ne réagit pas, je jette la pelle à ses pieds et m'enfuit à l'intérieur. Furieuse, je commence à pousser des cris qui réveilleront sûrement les voisins. Je ne contrôle plus ma colère, ou même mes membres : je casse tout ce que je trouve, l'envoie sur le sol et le brise.
À l'étage, les poings serrés et la mâchoire crispée, je rentre dans ma chambre et renverse tout autour de moi. Je veux tout détruire, je souhaite au plus profond de moi que le monde se brise comme je le suis.
Mes yeux s'irritant, je m'allonge sur le matelas et plonge mon visage dans un oreiller. Les ongles tranchent le tissue, mon esprit tente de calmer ma peine et ma colère. Mais rien n'y fait, ma tête est prête à exploser.
