Chapitre 39 - JAX

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5 mois plus tard

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5 mois plus tard

- Ivy et Calvin nous ont envoyé un colis !

Cora était allongée sur le canapé, un paquet de gâteau dans les mains. Nous étions toujours en Italie, Cora n'avait pas voulu partir.
Elle se redressa en entendant ma voix, et posa une main sur son ventre rebondi. Elle rayonnait de bonheur, elle était sublime. J'apportais le colis sur la table, imaginant quel prix astronomique avait dû payer la famille Hall pour nous faire parvenir ce cadeau. Cora, sans une once de patience, commença à retirer le scotch, s'agitant sur le canapé, où Baloo dormait paisiblement. Ce chien avait bien grandi, néanmoins, il restait notre petit Baloo. La carton enfin ouvert, les yeux de ma petite femme s'embrumèrent.

- Il y a pleins de cadeaux...

Je levais les yeux au ciel, amusé. Je savais que les hormones d'une femme enceinte lui faisaient faire n'importe quoi, je l'avais appris à mes dépens.

- Je peux ouvrir ? Me demanda-t-elle.

Je m'assis à ses côtés, et lui donnais le premier cadeau. Elle avait probablement l'impression d'être à Noël. Nous étions en Juillet, il faisait beau et il faisait chaud. L'accouchement d'Ivy était prévu pour Novembre, et celui de Cora pour Décembre. Je n'aurais jamais pu espérer de meilleur cadeau de Noël.

- C'est un petit body ! S'exclama-t-elle. Il est si beau...notre princesse sera magnifique.

En effet, il y avait déjà plusieurs mois, nous avions appris le sexe du bébé. Enfin, des bébés. Ce devait être deux petites princesses. Cora avait beaucoup pleuré suite à l'annonce du gynécologue. Nous devions trouver un moyen de rendre hommage à notre petite puce, et nous avions pensé, une fois installé chez nous, dans notre nouvel appartement, de faire enterrer un petit cercueil dans le cimetière de la ville. Il serait vide, mais symbolique. Nous gâterions notre princesse de fleurs et de cadeaux, comme si elle était là, avec nous. Sa sœur vivra pour deux, elle recevra de l'amour comme pour deux. J'avais eu beaucoup de mal à accepter la mort de notre enfant. Et pourtant, la vie, aussi injuste soit-elle, avait fait en sorte que cette petite âme rejoigne le ciel avant nous. Il n'y avait rien de pire pour un parent que d'être témoin, victime de la mort de son propre enfant. J'espérais partir avant ma femme et ma fille, je ne savais pas comment je pourrais supporter leur mort, sinon.

- Il y a plein de jouets ! On va pouvoir les mettre dans la chambre du bébé.

Beaucoup de choses avaient changées. Après l'annonce de la grossesse de Cora et de la perte du bébé, s'en était suivi une longue conversation avec le propriétaire de l'appartement. La conclusion étant que nous restions en Italie pour au moins deux ans. J'avais fait ramener toutes nos affaires des États-Unis, et l'appartement était loué par deux jeunes amoureux qui tentait l'expérience de la cohabitation. Le propriétaire, devenu un parrain pour nous, nous avait aidé pour quelques petites bricoles. Nous avions eu la permission de faire quelques travaux pour sublimer l'appartement, histoire que Cora s'y sente bien, et que le bébé vive dans un petit cocon de bonheur et d'amour. Nous avions aménagé notre chambre commune, et avions commencer la décoration de la chambre de notre petite puce.
Cora avait été très excitée d'apprendre le sexe du bébé. Comme l'avait été Ivy. Une fille pour nous, un garçon pour eux. Ivy avait été très jalouse, et Calvin s'était bien foutu d'elle. Ivy voulait une fille, mais je savais que peu importe le sexe de nos enfants, ils s'entendront à merveille, et nous les aimerons plus que tout. J'avais versé plus qu'une larme en voyant, lors de la première échographie, le petit corps de ma fille. Et quelques semaines plus tard, Calvin m'avait avoué avoir ressenti la même chose. Un amour infini envers notre femme, envers notre enfant, et une fierté sans égale.
Et pourtant, il me manquait une chose pour être totalement heureux.

- Oh, il reste un cadeau au fond.

Je tournais la tête vers Cora qui plongeait la main dans le colis, attrapant le dernier paquet.

- C'est tout petit.

Elle déballa le papier cadeau, et tomba sur une boite en velours rouge. Mon cœur s'emballa alors que je la regardais l'ouvrir. Enfin, les larmes glissèrent sur ses joues, et j'en profitais pour attraper la boite, et poser un genoux à terre.

- Oh, Jax.

- Écoutes-moi, mon amour. J'attends de faire ça depuis si longtemps, j'en perds mes mots. J'ai la pression, je me souviens très bien du discours de Calvin.

Elle rit, et posa une main sur son cœur.

- On a traversé toutes les épreuves du monde : ton amaurose, ta dépression suite à l'opération et maintenant cette merveilleuse grossesse, qui s'est vite transformée en cauchemar. Je t'aime, toi et personne d'autre, à part notre fille. J'ai combattu avec ferveur ta timidité et ton manque de confiance en toi, et je suis fier de voir ce que tu es devenu. Plus le temps passait, et plus je t'aimais. Pendant longtemps, j'ai gardé enfoui en moi les sentiments passionnels que j'avais pour toi. Tu es la femme de ma vie, Cora. Je l'ai toujours su. Le coup de foudre était là, même si tes lunettes créaient une barrière entre toi et moi. Aujourd'hui, ma meilleure amie va se marier et va avoir un enfant. Aujourd'hui, nous allons avoir un enfant. Et pourquoi pas se marier ? Je t'aime, et depuis bien trop longtemps j'attends de te poser cette question alors -

- OUI !

- Mais, j'ai même pas posé la question !

Elle me sauta dans les bras, et je tombais sur le dos. Heureusement que le tapis était moelleux. J'éclatais de rire alors qu'elle pleurait contre moi. Quelle idée j'avais eu de lui faire ma demande alors qu'elle était enceinte...Les hormones, Jax. Tu aurais du t'en douter !

- Je veux être ta femme. Maintenant.

- Je suis pas sûr que ce soit possible tout de suite, rigolais-je.

Nous nous redressâmes, et je lui passais la bague au doigt.

- Pour le meilleur et pour le pire.

- Pour le meilleur et pour le pire, répéta-t-elle.

La vie s'était acharnée sur nous, mais notre amour nous avait sauvé. Parce qu'il était au-dessus de tout.

FIN

— — — —

Et voila, c'était le dernier chapitre de cette histoire !

Je suis vraiment désolée de vous avoir fait attendre pour ça. Mais l'histoire devait se finir, elle devenait trop niaise, répétitive et je dois l'avouer, je n'avais plus tant l'envie et l'inspiration.

Ce chapitre est court, j'essayerai donc de faire un épilogue un peu plus long, si vous avez des suggestions, des envies ->

Merci d'avoir attendu deux semaines, merci aussi pour vos messages. Pour ceux que ça intéresse, j'ai eu 16 à mon oral, je suis donc contente de ne pas avoir négligé l'écriture pour rien.

On se retrouve bientot pour l'épilogue !

N'hésitez pas à voter et à commenter.

Bisous ❤

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