Chapitre 2 - CORA

6K 448 70
                                    

NOIR

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.



NOIR

Noir. Comme d'habitude, il faisait noir. Intégralement noir. J'avais l'habitude à présent, mais la lumière du jour me manquait. La chaleur que je ressentais sur ma cuisse m'indiquait que les rideaux étaient ouverts, et effectivement, je ne me rappelais pas les avoir fermés hier. Je dégageais les couvertures qui me couvraient et attrapais le tas d'habits que Jax avait déposé, comme chaque matin, sur ma table de nuit. Je lui faisais entièrement confiance, et bien que ça me gêne qu'il fouille dans mes sous-vêtements, ça me permettait de ne pas perdre mon temps, et m'assurait ainsi de ne pas être vêtue bizarrement. On toqua deux coups à la porte, puis elle s'ouvrit dans un léger grincement.

- Oh, tu es déjà debout ?

Je souris, et je sentis le lit s'affaisser à mes côtés.

- Mon patron m'a appelé, il y a plus de monde que prévu ce matin, il me retire mon jour de congé et le déplace à demain. Ça te dérange pas de rester seule aujourd'hui? Tamara va aller en ville chercher un nouveau boulot.

Je haussais les épaules sans cesser de sourire. Jaques s'inquiétait beaucoup pour moi, j'étais faible psychologiquement, et il le savait, et bien que j'aurais dû trouver ça dégradant qu'il me considère comme fragile, je trouvais ça extrêmement mignon.

- En sortant du travail à 11h pour ma pause déjeuner, je passerai à l'hôpital récupérer ton dossier avant de rentrer.

- Je fais quoi à manger?

- Tu peux faire une pizza, j'ai mis tout les pots sur l'îlot. J'ai mis un ingrédient de chaque devant pour que tu te repères. La pâte est déjà étalée et la sauce tomate aussi.

- Merci. C'est quelle heure?

- 9h. Le bar ouvre dans une demie-heure, je vais devoir y aller.

Il m'embrassa le front et mes poils s'hérissèrent à son contact. Ses lèvres douces quittèrent mon front trop rapidement à mon goût et j'entendis un bruit de tissu froissé. Rapidement, ma tête passa dans un trou, et un poids s'abattit sur mes épaules. Je passais mes mains dans les manches qui se présentaient et Jax glissa ses mains dans ma nuque pour dégager mes cheveux.

- Comme ça tu n'auras pas à chercher un pull.

La porte se referma dans un même grincement, et je me blottis dans son pull imprégné de son odeur masculine. Ainsi blottie, mon esprit divagua à nouveau et je me laissais tomber dans un monde de rêve. Un monde noir.

***

Encore une fois, ce fut la lumière du jour que me réveilla. Sa chaleur me brûlait la cuisse, et j'imaginais qu'elle devait être aveuglante. Je tapotais le lit à la recherche du tas de vêtements que je n'avais pas eu le temps d'enfiler. Ma main trouva difficilement le réveil, et j'appuyais dessus pour avoir l'heure.

Résurrection Où les histoires vivent. Découvrez maintenant