𝓛𝓮 𝓽𝓮𝓶𝓹𝓼 𝓭'𝓾𝓷 𝓔𝓽𝓮 || 𝓔𝓻𝓮𝓻𝓲

14. Contrariété

"L'amour d'une mère efface bien des pleurs."
Esprit moral du XIXe siècle  (1855), de Louis-Auguste Martin

Livai avait écouté sa mère avec attention, un rictus se forma sur ses lèvres. Il prit sa mère dans ses bras en évitant de lui faire mal, celle-ci lui frottait le dos avec la paume de sa main.

"Tu sais Livai, je suis tellement contente que tu sois retomber amoureux après ta dernière relation avec cette fille. D'ailleurs, tu as de ses nouvelles?" Lui posa-t-elle
"Non aucune et c'est bien mieux comme ça je suppose. " Répondit Livai
"Tu vas souvent voir ton oncle et ta tante? Et Mikasa? "
"Pas depuis un moment, je vois Mikasa quand elle est avec le garçon dont je t'ai parlé, pourquoi? "
" Ils ne viennent plus me rendre visite, sa m'attriste et je m'ennuis horriblement. "

Le coeur de Livai se serra à l'entente de cette phrase.

"Mais sinon, comment s'appelle-t-il ce fameux jeune homme?" Sa mère sourit de toute ses dents en lui posant cette question.
"Eren."
"Original. "
" Tu trouves? "

Sa mère leva les yeux au ciel.
Une infirmière entra dans la chambre, en expliquant à Livai qu'il était l'heure de s'en aller car sa mère allait recevoir des soins qui allait prendre plusieurs heures.
Le visage de Livai se crispa, il déposa un baiser sur la joue, l'enlaça et lui chuchota dans l'oreille :

"Prends soin de toi, je reviendrai dès que j'aurai du temps libre. "
"J'espère que tu viendras en m'annonçant une bonne nouvelle." Sa mère lui fit un clin d'oeil et le laissa partir.

Il était à présent dix huit heure passé, Livai ne savait pas quoi faire. Puis il se souvenut des paroles de sa mère concernant sa tante et son oncle, pourquoi n'irait-il pas les voirs ? Comme ça il pourra demander pourquoi ils ne viennent plus rendre visite à sa mère.
C'est d'un pas décidé qu'il se dirigea vers la bâtisse de la petite famille. Il toqua une fois et Mikasa lui ouvrit directement la porte. Son regard s'illumina, elle le laissa entrer et prévenu ses parents qu'il était ici. Les deux adultes descendirent de l'étage et accueillirent Livai comme il se doit :

"Livai sa fait tellement longtemps!" Fit joyeusement sa tante
"Que ce que tu faisais pendant ce temps?" Demanda son oncle
"Je penses avoir une petite idée. " Renchérit Mikasa.
Livai lui lança un regard meurtrier avant de dire : "J'ai été pas mal occupé avec le voilier ces derniers temps, je m'en excuses." Il se frotta le derrière de la tête, signe qu'il était mal à l'aise.
"Ce n'est rien Livai, on sait à quel point tu y tiens à ce bateau. " Dit paisiblement sa tante en lui passant don bras par dessus ses épaules. Livai eut un faible sourire sur son visage.
"Tu veux rester dîner avec nous?" Lança son oncle.
"Je ne voudrai pas m'inscruter et vous dérangez en passant. " Répondit Livai
"Ça nous ferait plaisir. " Dit joyeusement Mikasa avec des étoiles dans les yeux.
"Bon... pourquoi pas. "

Tellement heureuse, Mikasa sauta dans les bras de son cousin et l'emmena de force dans la cuisine pour préparer le dîner avec elle.

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Depuis qu'Eren était rentré chez lui, il ne cessait de lutter contre son deuxième lui, il était à califourchon sur son lit, pleins de sueur et ses muscles étaient en pleine crise de spasmes. Il avait plongé sans tête dans son oreiller pour étouffer ses cris et éviter que ses parents n'accourent dans sa chambre.
Eren avait l'horrible sensation que ses yeux allaient lui sortir de ses orbites.  Une douleur insupportable lui envahit son échine de plein fouet, il se crispa encore plus. Des larmes commençaient à perler au coin de ses yeux. Une autre vague de douleur et il ne put retenir le cris qui sortit de sa bouche et qui fit apparaître ses parents dans la pièce. Sa mère était paniquée, elle essayait de s'approcher de son fils mais celui-ci lui en empêchait. Son père prit son téléphone en main et appela tout de suite le médecin spécialiste qui s'occupait d'Eren. Il lui demandait avec de la panique dans sa voix comment fallait-il faire pour réussir à gérer cette crise. Le médecin répondit qu'il ne fallait absolument pas faire de geste brusque, simplement lui parler, le rassurer, il rajouta que sa crise était dû à quelque chose qui l'avait contrarié. Mais quoi ? Se demandaient ses parents. Son père remercia le médecin pour ses conseils précieux et raccrocha en vitesse pour effectuer les consignes du médecin.

"Eren, détend toi, pense à quelque chose de positif, comme par exemple une personne, un souvenir, une chose que tu aimes..." Chuchota son père

Les pensées d'Eren se dirigèrent de suite vers Livai, mais l'image de lui qu'il avait dans ses pensées devenu un cauchemar, Livai était devenu le diable!
Eren ne pu retenir ses larmes plus longtemps, elles dévalèrent le long de ses joues pour atterir sur les draps blanc.

"S'il te plaît mon coeur, calme toi je ne supporte pas de te voir comme ça..." Souffla sa mère "Ne le laisse pas t'envahir, tu peux résister... Je ne veux plus voir cette autre partie de toi, je ne le supporterai pas et lui non plus."

Cette phrase fit réagir Eren qui hurla à en faire casser les carreaux des fenêtres. Il sentit l'obscurité le prendre, et se fut le noir total.

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Quand Eren se réveilla, il fut prit d'un mal de tête atroce, il avait la forte impression que son cerveau tapait contre sa cage crânienne.

"Oh mon dieu! Tu es réveillé Eren! Comment te sens-tu ?" Sa mère vint directement à ses côtés en le prenant dans ses bras "J'ai eu tellement peur... cette crise était horrible j'ai bien crus que j'allais te perdre..."

Eren se sentait différent, il obligea sa mère à arrêter son étreinte et à sortir de la pièce. Confuse, sa mère s'exécuta.
Il se mit en position assise, et regarda par la fenêtre la mer qu'il pouvait voir au loin. Il voulu y aller, il se mit debout en essayant de ne pas perdre l'équilibre. S'habilla de manière plus décontracté et partit de façon discrète vers la mer. La tête rivé sur son écran de téléphone et les écouteurs dans les oreilles, il mit sa chanson mais se stoppa net quand il vit une playliste. Il la supprima, à quoi bon!  Depuis quand il avait plusieurs musique dans son cellulaire? Nan mais franchement!
Il put reprendre sa route et arriver sur la plage, justement Armin y était et celui-ci remarqua vite Eren arriver.

"Hé Eren!" S'écria-t-il, il s'approcha d'Eren et allait pour le prendre dans ses bras quand il hurla :
"Ne m'approche pas! Ne me touche pas!"

Le visage d'Armin devint livide.

"L'Homme est son propre démon."
Proverbe Indien

"Chaque douleur est une mémoire."
Un territoire fragile, d'Éric Fottorino

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HEEEEEEEEEEY

Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai comme cette impression que vous me détestez en ce moment même :c
Mais vous inquiétez pas, j'vous aimes moiiiiii -bisoux baveux-
Bref!
QUE SE PASSE-T-IL AVEC EREN?

Avis et critiques sont les bienvenus!

Love u ♡

TWENKA

(Bsx bsx)