Hinata

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Alors pour commencer j'aurais jamais pensé devoir écrire un truc comme ça mais là soyons honnêtes : j'en ai plus qu'assez des commentaires de gamines qui viennent spammer mes notifs en majuscule pour crier leur haine envers des putains de personnages de fiction.

-Cette histoire est une FANFICTION. Les personnages ne vont pas vous entendre, il n'y a que moi pour vous lire et si c'est pour avoir sous les yeux des "KAGEYAMA JE VAIS TE BUTER" "ENCULE JE TE HAIS" toutes les trois secondes, c'est non.

-Alors voilà vous remarquerez que c'est une histoire Oikage, tagguée Oikage, avec en couverture de l'Oikage, avec dans la description de l'Oikage, avec dans ma bio la précision que j'écris quasi exclusivement du Oikage, alors je vous prie de ne pas vous comporter en agneaux choqués en découvrant qu'en fait, cette histoire est centrée autour du couple Oikage (Oikawa x Kageyama).

-J'apprécie énormément les commentaires et interagir avec mes lecteurs. J'aime ceux qui réagissent, ceux qui théorisent, ceux qui analysent dans le respect de l'œuvre et de l'auteur. Autrement (c'est-à-dire si vous laissez des messages similaires à ceux cités en premier point), désolée, mais option 1) je vous clashe, option 2) je vous signale.

Encore une fois, ça me désole de devoir écrire ça avant la fic et ça découragera sûrement beaucoup de lecteurs. Mais c'est à moi que je dois penser, et je ne supporte vraiment plus certains commentaires dont l'immaturité me fait perdre mon temps et ma motivation.

Sur ce, si vous vous sentez prêts, bonne lecture.


*


Il était neuf heures du matin, un samedi de juin, et le soleil perçait seulement par les vitres sales de l'immeuble. Hinata grimpa les escaliers en courant, comme il en avait l'habitude. Il y avait bien un ascenseur, mais, même lorsqu'il rentrait de courses, il ne l'utilisait pas. Il ne se dérobait jamais devant une occasion de faire du sport, et son endurance était d'ores et déjà prouvée par le trajet en vélo qu'il s'imposait tous les matins et soirs pour aller à la fac. Ledit vélo était abandonné dans le hall de l'immeuble, enchaîné à la hâte. Le jeune homme avait passé la nuit dans la maison maternelle, puisqu'il l'avait promis à sa petite sœur Natsu, et ça lui faisait du bien de se couper un peu de l'appartement. Même s'il n'avait qu'à peine pris le temps de déjeuner avant d'enfourcher son vélo et de revenir au complexe étudiant –l'appart avait ses charmes.

Ses charmes étaient d'ailleurs davantage dans la colocation qu'il avait, avec son petit ami depuis deux ans, Tobio. Lui aussi avait été invité chez les Hinata, mais il avait poliment décliné –c'était pour Shouyou, pour revoir sa famille, sa présence ne lui rappellerait que l'appart et d'ailleurs, il avait mal à la tête. Il avait toujours eu du mal à s'acclimater à la famille bruyante et pleine de vie qu'étaient les Hinata, bien qu'il s'entende avec les parents, et que Natsu l'adorait. Peut-être parce qu'il était fils unique et assez introverti. Mais Shouyou n'aimait pas rester loin de Tobio, n'était-ce qu'une nuit, et il avait encore promis à sa mère et sa sœur de revenir quelques jours en emmenant Kageyama avec lui.

Arrivé devant sa porte, Hinata refoula un sourire. Il glissa la main dans la poche de son short pour trouver ses clés, et apprécia le bruit qu'elles firent en tournant dans la serrure. Il attendit un instant, sans savoir si Tobio était déjà réveillé –souvent, il dormait tard le week-end, pour compenser avec les autres où il allait courir tôt avant d'aller en cours. Il entendit un léger bruit de fond, et entra en refermant la porte derrière lui. Il jeta les clés dans un petit récipient en mosaïque et se trouva satisfait de retrouver ses habitudes, même s'il n'était parti que depuis la veille au matin. Un éclat de lumière lui arriva dans les yeux, et, inclinant légèrement la tête pour faire disparaître l'éblouissement, il sourit au miroir en face de lui. Celui-ci lui répondit d'un sourire identique, qui montrait toutes les dents, et plissait un peu les grands yeux noisette brillants de malices. Il remarqua que ses boucles rousses étaient encore ébouriffées du trajet et ses joues plus roses qu'à l'accoutumée.

Des Coeurs et des CorpsWhere stories live. Discover now