Si j'avais cru l'électricité palpable quelques minutes plus tôt, elle était maintenant carrément crépitante, chaque millimètre de mon corps  en contact avec le sien vibrant violemment.

Le temps s'arrêta
Une seconde
Une minute
Une heure

Aucune idée

Tout ce que je sus, c'est qu'il repartit seulement quand Lise recula tout à fait contre moi, et attrapa ma nuque par derrière, ramenant mon visage dans son cou. Ses bras tendus au possible en raison de notre différence de taille faisaient pointer ses seins vers le ciel, laissant transparaitre deux pointes fièrement érigées que je fixai comme un affamé. Le mouvement avait fait remonter le tissu de son haut et la chaleur de sa peau brulait la mienne malgré mon propre t-shirt.

J'étais fou.

Mes yeux clignèrent une fois, deux fois, trois fois puis envoyèrent un message clair et net à mon cerveau : DEGAGE !
Ce qu'il fit, contre mon gré (un peu) mais pour mon plus grand plaisir (vraiment très grand).

Il partit d'ailleurs si loin que je n'étais même pas sûr de le voir revenir un jour. Il emmena avec lui tous mes ennemis de l'instant : ma conscience, mes scrupules, mon self-control, mes hésitations, mon incertitude, ma lucidité, mes résolutions.
Et mon bon-sens.

Tout ce petit monde très chiant, envahissant et frustrant fila comme le vent, sans prendre le temps de faire les recommandations de base à mon corps qui devenait tout à coup seul maître à bord, unique décideur des opérations à mener. Et vu que ce dernier était lui même nourri et guidé par la testostérone pure et ses gènes de mâle primitif qui lui intimaient jour et nuit de mener à bien la survie de l'espèce, j'étais mal barré. Car ces foutus gènes prirent d'assaut le contrôle sur tout : sur moi, sur Lise, sur la situation très très limite, et surtout sur les lendemains qui déchantent.

Ma bouche fut la première à s'éveiller et se mettre en mouvement, furetant sur le versant ouest de son cou comme un chien partant en chasse, à l'affut de la bonne piste, idéale et unique, montant et descendant depuis la base de son oreille jusqu'à sa clavicule, et permettant à la pointe de ma langue de marquer son territoire en bonne et due forme. Les gémissements équivoques qui s'échappaient de la gorge de Lise, en parfait écho aux miens, se répercutèrent si violemment dans mes veines qu'elles insufflèrent le courage nécessaire à mes mains pour reprendre vie à leur tour. Elles délaissèrent le bois de la porte au profit du corps tendu et bouillant de Lise, voletant sur son ventre ferme et lisse laissé délicieusement à découvert par ses bras relevés. Mes doigts dessinaient en même temps des arabesques à l'infini, depuis la ceinture de sa jupe jusqu'à la dentelle qui recouvrait le bas de son soutien-gorge, autorisant de temps en temps mes pouces à franchir la barrière de tissu, sans toutefois s'y attarder plus que ça.
La pression montait, doucement mais surement, et rien au monde n'aurait pu m'arracher à ce qui était en train de se passer.

- Alex ...

Oh bordel.

Que Dieu bénisse ces 4 lettres dans la bouche de Lise !

Elle les avait murmurées dans un souffle, tout en pressant ses fesses un peu plus contre ma braguette que j'avais été obligé d'ouvrir dans l'urgence, ma queue menaçant de faire péter les coutures si je ne libérais pas un peu de pression immédiatement. Ses hanches entamèrent une danse lascive qui me mettait au supplice, augmentant la tension entre nous déjà à son comble, me punissant presque pour la scène qui était en train de se dérouler.

Mais dieu que la punition était jouissive.

Le vilain garçon en moi se délectait de la situation, se gargarisant des douces effluves de sexe qui commençait à émerger, ne me laissant aucun doute quant à l'état de la culotte de Lise.

Puissance 1 000 (Terminée)Where stories live. Discover now