Qui eût cru qu'Alexandre Miller, 1er du nom, ait des principes vieux jeu et tout moisis en matière de sexualité, même exceptionnellement, hein ?

Sauf que ma féline Lise ne l'entendait pas de cette oreille. Elle continuait à avancer vers moi, inexorablement, son putain de cul cambré à souhait, me fixant de ses yeux de chat qui vient de prendre en chasse un petit moineau affaibli et terrorisé.

Un truc se passa alors dans sa tête car je la vis tout à coup m'offrir un putain de booty shake voluptueux et lascif dont j'ignorais encore qu'il signifiait mon arrêt de mort imminent. Car ce qui suivit me mit à genoux, sans discussion.

Sans prévenir, ses yeux toujours plantés dans les miens, la première phrase du trop explicite refrain de Nicki Minaj sortit de sa bouche, et je me figeai littéralement sur place.

"My anaconda don't"  ...

La seconde, murmurée d'une voix un peu plus rauque, me fit carrément couiner comme une porte mal huilée

"My anaconda don't" ...

La 3ème phrase de ce putain de refrain, associée à l'image de sa cambrure totalement indécente, me lança une décharge dans la queue si forte que je me laissai lourdement tomber en arrière sur le lit, fauché comme un blé trop mur pendant les moissons.

" My anaconda don't want none " ...

Avant que la fin du refrain ne s'échappe des lèvres rougies et humides de mon bourreau à la posture suggestive, j'attrapai un oreiller et m'étouffai avec, rompant par la même occasion le contact visuel et auditif.
Mais je connaissais la suite et elle résonna quand même dans ma tête de mort de faim

" Unless you got buns, hun " ...

Comment résister maintenant ?
Il fallait que je la baise ou j'allais crever.
Ici ...
Vite ...
Fort ...
Et bien.

Sauf que c'était toujours une mauvaise idée, j'en démordais pas, malgré la brume qui commençait à sérieusement s'immiscer dans ma conscience et mettait à mal mes dernières résistances.

Pourtant, avec une concentration intense, presque inhumaine, digne en tout cas du plus ascète et du plus retranché des moins tibétains, je réussi miraculeusement à ne pas éjaculer dans mon fute comme un puceau pré-pubère.

Mais j'étais à terre.
Elle m'avait mis à terre.

Dans l'état où elle était, sans parler du mien, je voyais pas très bien comment survivre à cette journée sans lui sauter dessus comme le cerf en rut que j'étais devenu. Mon brame allait pas tarder à sortir de ma cage thoracique, juste le temps que je retrouve mon souffle et remette mes idées vaguement en place et j'allais lui montrer mes bois, c'était obligé.

J'étais à deux doigts de craquer, ma volonté s'étiolant comme une peau de chagrin, quand des bruits suspects coupèrent Lise dans son élan.

Enfin c'est ce que je crus sur le moment

Car quoiqu'elle ait fumé, elle avait sans aucun doute partagé son cône avec Charlie, vu le scénario digne d'un porno HD qui semblait se jouer de l'autre côté de la cloison
Camille et Charlie s'envoyaient en l'air sans la moindre gène ni discrétion, mon pote ayant visiblement nettement moins de scrupules que moi. En même temps, c'était déjà sa nana, ils n'auraient pas à gérer un lendemain sobre et gênant, eux.

J'étais au bout de ma vie, frustré comme jamais.

Leurs gémissements ne laissèrent pas non plus Lise indifférente, l'effet fut même redoutable et inattendu. Elle se releva d'un bond pour filer comme une flèche vers la porte de la chambre, tout en me proposant une "incroyable baise à 4". Même si l'idée aurait pu me plaire dans un autre contexte, il était évident qu'elle n'assumerait pas son délire une fois les effets désinhibiteurs de la drogue dissipés.
En deux grandes enjambées je l'avais alors rattrapée et empêché d'aller plus loin, plaquant in extremis mes mains sur la porte, l'emprisonnant entre mes bras, son dos contre mon torse.

Puissance 1 000 (Terminée)Where stories live. Discover now