Love trip - Tome 1

Croire encore au prince charmant?

Les deux tourtereaux s'en vont rapidement pour mon plus grand bonheur. Je n'avais pas envie de supporter encore les sarcasmes de l'une et la gueule de six pieds de long de l'autre enfoiré. Quel beau duo, ils sont grotesques. 

Nous terminons la soirée tranquillement et je remarque que Samuel s'est vraiment bien intégré à mon groupe d'amis, je suis ravie...est ce qu'il serait enfin le prince charmant dont je rêve depuis longtemps ? en tout cas, il a tout pour l'être : attentionné, plutôt mignon, bon danseur, même humour que mes amis, cultivé...la liste est longue, je ne lui trouve que des qualités. Reste à voir si coté câlin il remplit les cases et alors la ce serait carton plein ! je suis d'ailleurs bien décidée à vérifier cette partie de lui, enfin plutôt de sa personnalité. Je me demande d'ailleurs s'il est plutôt du style entreprenant ou pas... de ce que j'ai vu pour l'instant il ne me semble pas très enclin aux câlins rapidement mais vu comme il danse...il a peut être des talents cachés. Le déhanché il maîtrise et c'est plutôt bon signe.

Nous repartons tous ensemble vers 1h30 du matin, j'ai presque oublié le petit incident du milieu de soirée et je me laisse porter par « mi hombre ». Je réglerai mes comptes plus tard.

Nous arrivons chez moi et je suis toute excitée à l'idée de la suite de la soirée. J'enlève mes talons, pour enfin laisser à mes chevilles le soin de retrouver leur tenue habituelle. J'ai mal aux jambes mais je n'en suis pas moins fatiguée. J'ai décidé de laisse de coté la confession de Monsieur désagréable pour me donner enfin du plaisir.

Lorsque je me dirige vers la salle de bains, Samuel me rejoints dans le couloir et me plaque contre le mur...ah enfin un peu d'audace ! il commence à presser ses hanches sur les miennes pour me maintenir contre la paroi. Je ne le reconnais plus, son regard à changé et j'ai tout à coup l'impression d'être un morceau de viande qu'il s'apprête à manger. Pour le coup je ne suis pas très rassurée

- Hé doucement monsieur est impatient lui dis je avec un sourire

- Plus que ca ! me répond il sur un ton carnassier

Il resserre son étreinte et se fait vraiment pressant. Il me dévore le cou de baisers, mais rien dans son attitude ne me semble romantique. Il semble pressé ou bien complètement drogué comme si j'étais sa drogue et qu'il en prenait une dose. Dans d'autres circonstances, ce type d'attitude ne m'aurait pas déplu mais on ne se connait que peu finalement et j'avoue être un peu déboussolée par cette oppression qu'il m'impose. Je pose ma main sur son torse pour le faire reculer afin de reprendre un peu de distance mais il ne comprend visiblement pas le message

- Samuel ?!

- Hum me répond-il en continuant

Moi qui ne supporte pas les suçons, j'ai l'impression que mon cou va ressembler à une œuvre de pointillisme d'ici peu.

- C'est bon détend toi on a le temps

- J'en peux plus continue il en glissant ses mains sous ma robe

- Non mais attends !

Je le repousse plus violemment et il recule d'un pas. Il me regarde troublé par mon attitude et prêt à me sauter dessus. Je ne sais pas si je dois m'enfuir ou m'expliquer avec lui. Je n'ai pas le temps d'y réfléchir qu'il se rapproche et me bloque les mains le long du corps tout en avançant son visage vers le mien. Coté prince charmant, on a fait mieux ! je voulais savoir ce que ça donnait, j'aurai mieux fait de m'en tenir aux petits baiser chastes. Dès lors que nous sommes rentrés chez moi il a complètement changé d'attitude.

- Stop Samuel s'il te plait

- Attend tu m'as allumé toute la soirée et maintenant il ne faut plus que je t'approche, faut savoir ce que tu veux continue t-il en se frottant contre moi

- Mais arrête tu me fais mal

- Tu aimes ça hein ?

- T'es malade ! Arrête ou je crie lui dis je en me dandinant pour me défaire de son emprise, mais il resserre ses mains sur mes poignets

Mais qu'est ce que j'ai fait au bon dieu pour mériter ça ? Pourquoi lui aussi n'est-il pas normal ? Je n'ai pas le temps de me pencher sur cette question que je me mets à hurler et à me secouer dans tous les sens. Ce n'est pas pour autant que j'arrive à me débattre. Je ferme les yeux et mets toute ma force dans mes derniers gestes. J'entends vaguement un « lâche la » jusqu'à ce que je sente la pression baisser et je m'affale par terre, presque inconsciente.