Panique à bord !

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Quoi ?! Qu'est-ce que c'est ? Enfin plutôt qui c'est ?

Je lâche aussitôt la feuille et recule contre le mur de ma chambre, comme si j'avais touché quelque chose d'interdit ou qu'un monstre allait me sauter dessus. Je reste interdite encore pendant quelque minute, je transpire et ma respiration est saccadée. Je ne comprends pas ce qui m'arrive à cet instant. Apres avoir repris mes esprits, je me rapproche et m'assoie sur mon lit en regardant du coin de l'œil ce petit mot innocent posé là. Qui a bien pu écrire ce mot ? je ne reconnais même pas l'écriture. Je relis plusieurs fois ces 5 mots qui me chamboulent complètement.

Je réfléchis en essayant de me calmer. Si quelqu'un a écrit ce mot sur ce papier qui se trouve la sur mon lit, c'est que quelqu'un est venu chez moi hier soir. Il est vrai que je ne me souviens pas de tout et même pas de m'être couchée dans mon lit. Mais la question c'est plutôt QUI ? Qui est venu ? Qui a écrit ? Qui a dormi ?qui ?

Je commence à me dire qu'il a du se passer beaucoup de choses pendant cette soirée, mais pourquoi je ne me souviens de rien. Ai-je bu au point de ne plus être maitre de mes gestes ? Ce n'est pas possible, d'habitude je suis raisonnée, comment ai-je pu en arriver là ? je me fais peur à moi-même.

C'est peut-être un peu sexiste de ma part mais j'ai toujours lu ou vu dans des films que la situation dans laquelle je me trouve en ce moment même n'arrivait qu'aux hommes, qui après une soirée arrosé ne se souvenait plus du prénom de leur conquête ou encore de ce qu'ils avaient fait mais là c'est moi l'homme en l'occurrence. C'est peut être l'autre mi-temps de ma personnalité qui prend le dessus sur celui qui est un peu plus raisonné. Je suis honteuse et me met la main devant la bouche, horrifiée du quelconque comportement que j'ai bien pu avoir. Suis-je allé plus loin avec cet inconnu ? le suçon, le mot ça commence à faire beaucoup.

Je me rue sur mon téléphone pour appeler mes amis à la rescousse. Ils sont seuls à pouvoir me dire avec qui j'ai bien pu repartir. Je relis une dernière fois ce mot sans signature. Pourquoi ne pas avoir signé d'ailleurs ?

Des larmes me coulent instantanément sur les joues et je ne sais même pas dire si ce sont des larmes de colère après moi, ou de tristesse, ou de peur de ne pas savoir ce que j'ai bien pu faire. Je suis assise la sur mon lit à pleurer comme une madeleine sans savoir pourquoi. 

Love trip - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant