EN QUÊTE (fanfiction)

67. À la belle étoile

- Et... Comme si il avait lu dans mes pensées une lampe l'éclairage le visage de plein fouet, voilà !

Je mettais mes mains sur mes yeux, aveuglée. La lumière se détourna pour éclairer les jambes alors je compris que c'était une lampe à mettre sur la tête. Je souriais comme quoi tout lui allait.

- Parfait, dis je en commençant à fouiller dans mon sac pour chercher mon short et débardeur. Rha, je le trouve pas, tu te rappelles si j'ai pris mon pijama ?

- Je sais que tu l'as sur le lit mais par contre je ne me souviens pas de t'avoir vu le ranger dans le sac.

- Je l'ai quand même pas oublié !

Je visais complètement mes affaires sur le sol et Jay regardais dans le sien mais aucune trace de mon pijama.

- Malheureusement pour toi, tu vas devoir m'imiter pour ce soir, exhalata t-il.

- Mais je vais avoir froid...

- Pas du tout j'ai lu que dans c'est trucs qui nous font ressembler à des chenilles moins on porte de vêtements plus on a chaud, dit il fièrement de pouvoir ressortir cette information.

- Mouais c'est ça.

Je me déshabillais, il faisait de même et heureusement je ne pouvais pas me plaindre parce que j'avais mis un des ensembles qu'il m'avait acheté à Berlin. La brassière allait mon être désagréable pour dormir qu'un soutien à gorge. Je commençais à frissonner avec le froid que l'eau et l'herbe amenait alors je me faufilait directement dans le sac de couchage alors que Jay rangeait deux trois trucs que j'avais foutu en vrac. Seulement au bout de quelques secondes de calme, une envie pressante me prit de court. Je ressortais vite fait, difficilement.

- Tu peux me passer le papier toilette ?

- Je te donne ça dans cinq secondes.

- Vite vite vite !

Il fouillait alors sous ma demande mais c'était bien trop pressant alors je sortais comme une voleuse en prenant soit de remettre mes chaussures. Je me retrouvais dehors, la nuit était tombée mais mes yeux s'abituèrent vite au noir, j'étais à moitié à poil, je me l'ai caille. Je courrais vers un petit buisson avant de faire pipi comme jamais. Heureusement mes longs cheveux me protégeaient un peu du froid. Ma petite affaire finie, je n'avais toujours pas de papier toilette alors j'attendais comme une conne que Justin le trouve.

- Jay ! c'est bon tu l'as ?

- Oui attends tu es où que je te le donnes, je voyais une petite lumière qui bougeait dan tous les sens.

- Vers ta droite !

Le faisceau m'éclaira.

- Ah oui as tu es carrément derrière un buisson !

- Oh ! On va pas en faire tout un plat. Lancé plutôt le truc.

- Je te le lance.

Le probleme est que même si mes yeux ce sont habitués à la vision nocturne, je n'ai pas vu venir le projectile qui rebondit sur mon bras pour atterrir dans le buisson.

- Aïe !

- Désolé !

- C'est bon, je l'ai ! Merci, tu me sauves.

Une fois finie, je retournais à la tente pour déposer le papier toilette avant daller me laver les mains dans le lac. Heureusement, l'autre retour était plus simple grâce à Justin qui m'éclairait tout au long. Mon homme était serviable mais il n'oubliait pas ses intérêts. La lumière comment dire semblait plus éclairer mon postérieur en shorty que le chemin.
Alors qu'en je te vent vers lui, je commençais à danser dans un élans de folie et il continuait de me regarder jusqu'à ce qu'il se joigne à moi. Une main sur mon dos, je rigolais aux éclats en me penchant légèrement gorge déployée. Nos mouvements n'étaient pas coordonnés, il n'y avait pas de musique mais c'était magique. Nous étions assez ridicules et pour empirer le tout nos potes pas de danse furent mis à l'honneur.

- C'est partit, shimmy shake thingy ! Cria t-il en se mettant à sauter partout comme un fou.

- Oh mon dieu, c'est quoi ça !

Je crois qu'on m'a définitivement​ perdue​, je ne pouvais plus m'arrêter de rigoler. Je n'avais rien vu d'autant ridicule mais maîtrisé.

Notre partie de danse se termina quelques minutes après et on retournait directement dans nos sacs de couchages pour ne pas choper froid. Nos têtes dépassait de la toile pour observer tranquillement, le ciel étoilé, le plus merveilleux qu'il m'est était donne de voir. On pouvait observer la voie lactée à l'oeil nu, la pollution n'étant pas présente ici. C'était à coupé le souffle. Nous faisions partie d'une petite infinité mais c'était la nôtre. Nos visages sortit à l'air il faisait bon. Le sac de couchage semblait tenir ses promesses et cette vision brillante que j'avais devant mes yeux eu raison de moi. Je m'endormais sans même m'en rendre compte.

Je me réveillais, il devait être beaucoup trop tôt, le soleil était loin d'être levé mais j'avais froid. Je n'arrivais pas à me réchauffer et par conséquent à me rendormir. Au bout d'un quart d'heure, je commençais à grelotter, je ne pensais pas que l'air frais du lac baisserais autant la température. Je sortais tant bien que mal de mon sac chenille avant d'ouvrir celui de Jay pour m'y faufiler. Il bougeait légèrement au contact de mes pieds froid qui venaient de toucher son corps incroyablement chaud. Je mettais le sac en couverture sur nous avant de pouvoir pleinement apprécié cette chaleur humaine. Je me sentais beaucoup mieux. Mes yeux se fermaient déjà quand je sentis son bras m'enlaçait comme on le ferait à un doudou.