62. Le domaine

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Je me réveillais doucement avant de m'apercevoir qu'il n'y avait personne à côté de moi. Je cherchais du bout des doigts le portable de Justin, qui, si mes souvenirs sont bons, devait se trouver sur la table de chevet, de son côté du lit. Ça y est trouvé ! Trouvé ! Je l'ouvrage pour voir. 10h47. Je pouvais donc faire du bruit sans craindre de réveiller quelqu'un. Maria m'ayant assurer que généralement des l'aube il étaient levés. Je déposais le portable, sur lequel on pouvait voir nos deux têtes collées l'une contre l'autre, sur la table. Je me mettais en position étoile, me grandissant le plus possible pour m'étirer. La pénombre me laissait distinguer quelques meubles et la disposition de la pièce. En face de là où j'étais une commode avait été placé avec un vase remplie de fleurs de toutes les couleurs au milieu. Sur un côté un grand fauteuil très joli semblait accordé au couleur de la chambre qui était d'un beau magenta. Pour ne pas charger le reste de la chambre tout le reste était en blanc, comme notre lit et la banquette qu'il y avait au bout, la penderie, nos tables de chevets et le reste des bibelots. Sur le pan de mur où la porte de la salle de bain donnée une grande bibliothèque, remplie de vieux livres s'étalait sur tout le mur.  La chambre blanche et magenta donnait une ambiance de vacances et ses grands plafonds rappelait l'époque à laquelle elle avait été construite. Je me levais pour ouvrir les vieux volets des immenses fenêtres qui était de chaques côtés de lit, prenant bien soin de ne pas abîmé les rideaux blanc crème qui flottaient grâce à une légère brise. Je restais planté devant la première fenêtre que j'ouvrais pour enfin être époustouflée de la vue imprenable que nous avions depuis cette pièce. Le soleil allait bientôt atteindre son zénith. Les immenses champs qui s'étendaient à perte de vue étaient baignés de beaux rayons. Ce paysage, je l'aurais sous les yeux chaque fois que je regarderais par la fenêtre et ça ne pouvait que mettre de bonne humeur. Je passais sur le lit debout pour atteindre l'autre fenêtre et l'ouvrir à son tour. Bizarrement je me suis à avoir une pensée débile, la vue était la même. Bien sûr​, Opaline que ça ne pouvait être que la même ! L'impression d'avoir un paysage idyllique devait me bruler les neurones. Je retournais dans la chambre pour me dépêcher au plus vite d'aider nos hôtes et faire plus ample connaissant avec eux. Je laissais ouvert les deux fenêtres pour laisser l'air chaud pénétrait les murs de la maison qui gardait le froid et aéré le reste de la journée pour avoir l'odeur de nature que j'aimais tant le soir. Je me tournais et dirigeais vers notre valise pour déposer nos affaires dans les endroits mis à dispositions qui avaient du être vidé pour notre arrivée ou sinon cette pièce n'était que rarement utilisé, laissé vacante pour les invités​. En tout cas après nous avoir bien installé, soit dit en passant cela faisait longtemps que l'on avait pas rangé nos affaires dans un vrai foyer, je prenais mes affaires pour aller me doucher.

- Wow... Lâchais je abasourdie par la beauté du lieu.

Je crois bien que tout ce que j'avais pu imaginé pour ma futur maison ne surpassait à rien à la décoration de cette pièce. Tout le monde s'imaginait bien sa future vie et en plus de cela je rajoutais un bonus d'imagination sur ma futur maison qui aurait obligatoirement un immense pan de mur recouvert d'une bibliothèque où tout un tas de livres plus ou moins ancien s'entasseraient sans oublier la jolie banquette ou pied de celle si pour pourvoir les lire directement, d'autres pièces avaient déjà été imaginé mais celle que j'avais devant les yeux était un de mes nouveau but dans la vie. Maria et Pierre décidément avait une maison digne de couverture d'un magazine. La peinture sur les murs était d'un jaune moutarde saisissant mais quelque peu écaillés par certains endroits, ici encore une grande fenêtre avec le même rideau que les autres était sur ma droite. L'accès à la fenêtre n'était pas facile et pour cause une baignoire sur pied imposante y trônait, prendre son bain ici devait être plus qu'un moment de détente ! La salle de bain toute en long avait été parfaitement agencé pour laisser encore de la place à un grand lavabo ou des petits meubles suspendus permettaient de déposer nos affaires. Je remarquais quelques effets personnels de Justin y avait été déposé tels qu'un rasoir, sa brosse à dents où devais je dire la mienne en vu de la couleur rose qu'elle abordait et pour finir un chouchou pour sa tignasse. Je refermais la porte de la salle d'eau pour prendre une douche rapide dans la baignoire, ce qui n'allait pas être facile mais on ne pouvait se plaindre dans un lieu pareil. Mon affirmation de confirma quand je levais pour la deuxième fois les yeux aux plafonds émerveillée. Le haut du plafond ne contenait pas de magnifique lustre, non des applications au mur était la pour éclairer la nuit. Non, ce qui faisait de ce lieu un endroit magique était sans aucun doute les nombreuses plantes retombantes qui couvraient entièrement le plafond et pour les plus grandes venaient à la rencontre de nos doigts si l'on tendait le bras. Différentes nuances de verts, de jaune, et quelques couleurs apportaient par les fleurs montraient à quel point nos hôtes avaient bons goûts. J'aimais cette constellation de plantes. Je me sentis privilégié de prendre ma douche dans un endroit pareil et je me dépêcha de me laver pour en savoir plus sur comment on pouvait imaginer de telles prouesses en décoration. Je m'habillais vite fait d'un short me promettant que ce soir je devais vraiment faire quelque chose sur mon épilation qui commençait vraiment à laisser désirer surtout si je devais passer le restant du temps en short et autre truc court. Je sortais en pliant bien mon pijama pour le déposer sur le lit et je sortis à grande enjambée notre chambre ou suite, qui est un mot bien mieux adapté, pour rejoindre tout le monde. Un short noir avec un haut blanc faisant l'affaire et pour une fois mais long cheveux qui maintenant descendait plus au creux de mon dos pouvaient enfin savourer leur liberté en flottant tout autour de moi. Mes cheveux aussi craignent​. Tout ça va me prendre beaucoup plus de temps que prévu ! Je descendais beaucoup d'escalier, bien plus que je pensais en avoir monté hier. Les couloirs étaient recouvert de pierres polies blanches tout comme les escaliers où quelques photos prônaient que ce soit des portraits familiaux, ou une ribambelle de petits enfants et enfants  souriant à côté d'eux, mélangés avec ces jolies photographies on pouvait en voir d'autres du couple seul plus ou moins anciennes dans des décors différents certainement lors de leurs voyages qui avaient l'air nombreux. Je descendais la dernière marche en sautillant, j'étais incroyablement de bonne humeur. Je retrouvais facilement le chemin du salon, qui était à l'imagine de notre chambre époustouflant, qu'est ce que ça devait être dans leur chambre ? Néanmoins un salon plus qu'acceuillant​, il n'y avait personne. Pas le moindre signe de vie. Je me dirigeais vers les pièces jointes au salon mais personne. Cependant je découvraid avec bonheur que la petite maison dans la cambrousse ressemblait plus à une villa. Dire que quand Giulia m'en parlait je m'attendais à quelque chose de moins... comme ça ! Elle avait bien de la chance d'avoir passé du temps en vacances ici. Dans la recherche d'une personne, je découvrais tout un tas de pièce qui ferait mon bonheur : comme un patio/véranda qui avait la même vue que celle de notre chambre, une petite bibliothèque avec un tas de bazar et j'en passe. La cuisine que j'avais déjà vu hier fut la dernière pièce que je visitais pour apercevoir Maria derrière les fourneaux. La couleur aubergine des meubles et le bois du reste donnait un superbe contraste.

- Bonjour Opaline, tu as bien dormi ? Dit elle en levant la tête de se qu'elle faisait pour venir me planter un baiser chaleureux sur ma joue.
- Oui je crois que je n'ai d'ailleurs jamais aussi bien dormi pour être franche ! Répondis je en regardant autour de moi et en m'approchant du plan de travail où Maria était retourné.
- Tant mieux alors.
- Je peux vous aider ? Demandais je alors qu'elle continuait de découper tout un tas de légumes.
- Non va manger d'abord ton petit déjeuner, je cours qu'il reste encore du jus de pamplemousse mais je pense que Pierre et Justin l'on sûrement terminé, dit elle en montrant la table où un petit déjeuner n'attendait plus que moi.
- D'accord mais avant je vais aller dire bonjour à Pierre et Justin.
- Non reste plutôt, dit elle alors que je n'avais pas  à fait un pas, ils vont pas s'envoler, ils auront le temps de venir pour nous dire bonjour par eux-mêmes​. En plus je crois qu'ils étaient aux cuves ce matin donc il ne vaut mieux pas les déranger !
- Les cuves, de vin ? Demandais je comme une idiote.
- Oui, regarde, dit elle en me montrant une petite maison éloignée d'où non sommes, elle aussi tout en pierre. En bas de la colline, là bas, viens voir je crois que c'est eux.

Je vais à ses côtés pendant que nous regardons les deux hommes parler prêt d'un tracteur, il semble totalement dans leur conversation et je peux ne m'empêcher de penser que ça a l'air de lui faire du bien de parler avec quelqu'un d'autre, tout comme moi, après longtemps passé loin sur l'autre (même si j'adore et redemande de nos moments à deux entrain de refaire notre monde).

- Ah oui, je pense que c'est eux, dis je alors que nous les espionions, et si ça ne l'était pas, il faudrait peut-être s'inquiéter parce que ça voudrait certainement dire que des gens s'introduisent dans votre propriété pour voler du vin !
- Oh ça ne m'étonnerait pas notre vin rouge très fruité. Délicieux, dit elle d'un air malicieux alors que nous retournions à nos préoccupations.

Pendant qu'elle continuait de faire la cuisine, je commençais à me servir du peu de jus qu'il restait et d'une tartine de confiture à la myrtille, ma préférée. Je grignotais tout en levant mon nez pour voir ce que Maria faisait.

- Vous préparez quoi ? Au regard qu'elle me lança je compris vite que le "vous" était de trop. Tu fais quoi de bon ?
- Pour le moment ça va ressemblait plus à une jardinière de légumes mais on ne sait jamais avec moi ça peut encore changer, rigola t-elle. Je suis une éternelle indécise.
- Le plat devinette me va très bien, souriais je. En tout cas je voulez encore vous dire à toi et Pierre merci de votre hospitalité surtout quand j'ai vu la chambre que vous nous prêtez.
- Il va vraiment falloir que vous arrêtiez de nous remercier toi et ton petit ami qui d'ailleurs ce matin voulait nous donner  beaucoup trop d'argent en contre partie. Vous êtes fou mes enfants ! Dit elle en rigolait d'un joli rire aigu.
- Oui mais-
- Rien, vous nous aiderez voilà la seule contrepartie que l'on vous demande, me coupa t-elle.
- Merci Maria.
- Derien ma grande, maintenant si tu as finis tu peux venir m'aider après avoir débarrasser, si ta proposition tiens toujours ?

Je rangeais tout le petit déjeuner avant de me précipiter pour l'aider, heureuse de pouvoir faire quelque chose et de manger dans quelques heures un vrai plat. Je me promettais aussi de l'interroger sur les pays qu'ils avaient visiter pour faire de même avec Justin dans un futur proche et avoir quelques bons plans, même si Justin avait déjà vu certainement plus qu'eux vu les endroits qu'il me décrivait lors de nos têtes à têtes. Puis il fallait aussi que je lui dise mon coup de coeur pour leur maison. Je le ferais dès que j'en aurais l'occasion pour le moment nous parlions de nos goûts culinaires et de leurs voisins ainsi que de nos familles. C'est sans étonnement que j'appris qu'elle était sicilienne à cent pour cent et qu'elle avait rencontré​ Pierre lors d'un voyage au nord de l'Italie alors que lui même était en voyage. Ils avaient eu du mal à communiquer la première fois mais par bonheur selon elle l'homme qui allait être son futur mari apprenait maladroitement l'italien à l'école et c'est son langage désastreux qui l'avait indéniablement attiré. Ça avait fait un petit choc à ses parents qui imaginait leur fille avec un belle italien et non un pâlot de français. Son histoire m'amusait beaucoup surtout la façon dont elle l'a racontait comme si je me tenais sur les lieux de leur première rencontre. Quand se fut mon tour de lui raconter, j'omettais plusieurs détails. Cependant je lui racontais quand même l'épisode de lui dans l'immeuble, de lui dans la baignoire tout crade et plusieurs détails dont je ne me souvenais pas à l'époque avoir enregistré mais qui rendait mon récit beaucoup plus vivant. Une fois que je finissais mon récit, nous avions de faire notre repas quand elle se retourna vers moi avec le regard d'une maman.

- Tu serais pas un peu inconsciente, jeune fille ?

EN QUÊTE (fanfiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant