66. Camping et moustiques

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Au bout, d'une heure de marche je ne fatiguais pas, au contraire, je semblait évoluer dans cette espace comme un poisson dans l'eau. Justin m'appelant le cabri car je sautais de pierre en pierre.

Deux heures étaient passés, la forêt était bien devant nous et je retirais ce que j'avais dit. Elle paraissait beaucoup plus imposante maintenant que les arbres au feuillage dense me surplombaient de plus de cinq mètres si ce n'est plus.

- Bon allez c'est partit si on va vers ta droite normalement, on devrait rencontrer un lac dans une heure ou deux.
- Tu ne m'avais rien dit à propos d'un plan d'eau, petit cachottier !!Auns on sera au frais ! M'exclamais je excitée comme une puce à l'idée de cette soirée en camping.

Nous arrivions tranquillement mais épuisés par la charge des sacs devant un immense lac comme Jay l'avait prédit. Une petite plage naturelle à l'orée du bois allait faire notre bonheur pour cette nuit. J'avais qu'une envie, celle de me jeter à l'eau. Cependant il fallait profiter du jour pour tout installer comme le dit si bien remarquer Justin.

- On commence par quoi, chef ?
- Je sais pas, je pense la tente de toute façon une fois qu'elle est installée, on a fait la plus grosse partie du job, donc... Dit il posément pendant qu'il s'étendait pour se dégourdir le dos.
- Alors c'est partit mon kiki !
- Je la..., commença t-il en cherchant dans mon sac. C'est bon là voilà, tiens prends le bout, je cherche l'autre, marmonna t-il en la dépliant.

Il farfouillait dans la tonne de tissu si bien que je lâcha ce qu'il m'avait mis dans les mains.

- Oups ! Attends je le récupère, bouges pas. Ce qu'il ne fit pas, je sauter au sol pour le retrouver. Argh ! Je t'avais dit de, ah ! Non c'est bon je l'ai retrouvé ! M'exclamais je en brandissant le bout de tissu.
- C'est qu'un bout de la tente, tu t'en rends compte​, Honey ?
- Oh c'est bon te moques et laisse moi dans mon délire, dis je en boudant mais gentiment pendant qu'il éparpillait tout pour la monter le plus facilement possible.

Cela porta ces fruits car en quelques minutes nous avions réussi à la monter sans trop de problème.

- Voilà une bonne chose de faite ! Dit il fièrement en levant sa main pour que je lui tape dedans, ce que je fis.
- Ça aurait été quand même plus simple avec une tente Décathlon !
- Décathlon, c'est quoi ça ?
- Un magasin français, de sport, avec des tentes que tu jettes dans l'air et si tu as de la chance elle se déplie toute seule ! C'est trop bien ! Enfin je crois, vous que j'ai jamais fait de camping, dis je réfléchissant. Mais dans la pub c'est vraiment bien !
- Tu es malade comme fille, dit il en continuant à me regarder étrangement comme pendant mon speech.
- Tu l'avais encore pas remarqué !?
- Peut-être bien que non d'ailleurs je retire tout ce que je t'ai dis, alors !
- Oh c'est méchant ça !

Sur ces bonnes paroles je commençais à lui courir après, ce qui nous amena directement dans le lac. Juste le temps pour nous de retirer nos chaussures avant. Je continuais de lui courir après pendant qu'il me devancait largement l'eau touchant légèrement son bermuda. J'étais épuisée de courir dans l'eau et les cailloux pleins d'algues me faisait glisser en plus de me tordre la cheville. Au loin Jay me narguait et ce qui devait arriver arriva. Je m'etala de tout mon long en tombant dans l'eau tête la première. Heureusement la chute n'avait pas été horrible à m'en faire mal même si il n'y avait pas beaucoup de fond. Par contre, mon short et mon t-shirt était trempés ainsi que toute ma tête et mes cheveux. Je me relèvais partagée entre le rire et une envie meurtrière sur les cailloux.

- Je te préviens tu n'as pas intérêt à rigoler, dis je alors que j'ecartais le rideaux de cheveux de mon visage alors que j'étais assise dans l'eau froide.

J'entendais Justin pouffer de rire mais s'approchait près de moi quand même.

- Ça va ? Sa voix déraillait et je sentis qu'il se retenait de rire.
- Non.

Mais mon homme était si gentleman qu'il me tendit sa main pour m'aider à me relever. Je la prenais volontairement sans oublier pourquoi j'étais mouillée à cette heure-ci. Par pure vengeance une fois relevé je lui sautais dessus pour qu'il tombe à l'eau. Ce fut un échec pour et dur. Il resta debout comme si j'étais un poids plume.

- Mais tombe ! Tombe, m'énervais je en poussant sur son épaule pour le faire basculer.

Il restait là, sans signe de faiblesse et j'avais l'air d'une vrai godiche cramponné à son dos dans l'espoir de le faire tomber. Il était imperturbable. Quel saligaud !

- Chéri, tu veux pas tomber juste pour moi ?
- Même pas en rêve, rigola t-il.
- Tu m'énerves...
- Ah bon pourquoi ça ? J'ai rien fait, se justifiait t-il.

Ce qu'il ne savait pas c'était mon argument imparable, qui n'était au final que la vérité. Je me détachait de lui dans pour autant oublier l'idée de le tremper.

- Justement, même le fait que tu ne fasses rien à quelque chose d'incroyablement... Je dirais chic. Tout te va bien même si c'est moche parce que bon soyons honnête Monsieur bieber, il y a eu des périodes catastrophiques surtout niveau mode mais pourtant à chaque fois tu as la classe ! Affirmais je en nageant dans l'eau parce que bon maintenant que je suis mouillée, j'avais en profiter.
- Je sais pas moi je suis comme tout le monde, c'est toi qui te fait des idées, je ne suis pas un dieu, je suis humain. Et de quelle période tu parles ?
- Là n'est pas la question chéri, mais si tu veux vraiment le savoir montrer tes fesses au monde entier et les grosses chaînes en or, la casquette juste posé sur la tête... Bouah, c'était vraiment la meilleure heureusement tes chansons étaient toujours aussi bien.
- Mais j'aime bien, moi montrer mes fesses, c'est marrant !
- Et bien moi j'aurais bien aimé te tirer sur le pantalon, ça, ça aurait été marrant, pouffais je en imaginant la scène.

Je continuais de flotter autour de lui tout en m'amusant à lui jeter des petites gouttes d'eau sur son bermuda inondé entièrement. Puis je me jeter sur lui alors qu'il regardait les alentours et pris au dépourvu, il basculait cette fois. Je l'imergeai totalement avec toute la force que je le pouvais juste avant de le lâcher et de reprendre ma course le plus vite possible sans tomber. Et je pouvais enfin crier victoire alors que nous étions tous les deux dans l'eau tout habillé. On faisait les gamins pendant un bonne heure cassant le silence de l'endroit magnifique dans lequel nous nous trouvions.

Ce fut seulement quand nous sortions de l'eau que les problèmes ou plutôt des imprévus de dernière minutes ont commencés.

EN QUÊTE (fanfiction)Where stories live. Discover now