Piégée

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Freya Hunt

Nous arrivâmes alors sur les lieux de rendez-vous quelques heures plus tard. J'ajustai ma veste de cuire en descendant de ma moto, retirant par la suite mon casque en envoyant ma chevelure brune sur mes épaules.

J'avançai alors avec assurance vers le bâtiment désinfecté. Mon pas était lent, ma démarche efféminée et mon menton haut.

Je devais avoir l'ère sûr de mon coup, les gangsters n'étaient pas une organisation qu'on intimidait facilement. J'en savais quelque chose.

Je pénétrai à l'intérieur en poussant fortement les deux portes, m'arrêtant quelques secondes en analysant l'endroit. Digne d'un film d'horreur la nuit, ce bâtiment me donnait presque la chair de poule.

J'avais bien dit " presque ".

Mon regard se posa tout autour de moi, à la recherche de quelconque piège voulant ma mort. Je ne voyais personne, mais je savais pertinemment qu'ils étaient là, et qu'ils m'observaient, attendant patiemment ma réaction.

Je levai alors un sourcils et un sourire s'étira lentement sur mon visage.

Je m'avançai alors en jetant des regard, ici et là, toujours avec assurance.

- Bon les gars, j'ai pas toute la nuit, sortez de votre trou qu'on puisse avoir une conversation décente bordel! Criais-je en tournant sur moi même, afin d'apercevoir si quelqu'un osait bouger.

Après quelques secondes, une dizaine d'hommes apparurent à l'autre bout de la grande aire où je me trouvais, sortant bien sur de nul part, comme je mis attendait.

Juste ça? Pensai-je alors les regardant arriver, posant mes points sur mes hanches.

À leur tête, un homme de la trentaine que je reconnaissais comme un des chef, s'arrêta à quelques pas de moi, le regard sévère. Un cicatrice traçait une ligne diagonal sur son visage et je penchai alors la tête sur le côté en l'observant, les yeux plissés.

- On ce rencontre enfin, mademoiselle Hunter, commença le gangster en levant le menton.

- Tu me dis rien toi, t'es qui?

Direct j'avais été, cela le fit sourire, même si mon ton de voix était clairement insolent.

Tu joues avec le feu! Me souffla dangereusement une petite voix au fond de moi.

- Diaz.

- Enchanté alors! M'exclamai-je d'une voix presque enjoué, malgré la situation tendu, ce qui eu pour effet de déstabilisé certain des hommes derrière lui.

- Tu as eu le culot de nous convoquer alors...

- Ouais mais j'étais pas sûr que vous viendriez, le coupai-je en levant les yeux au ciel. Mais bon, vous êtes là donc... Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai bien pu faire à votre cher gang pour que vous m'en vouliez au point de me tuer?!

Les sourcils du dénommé Diaz ce soulevèrent sous la surprise. Il ne devait pas croiser souvent des gens avec autant de cran que moi. Enfin, j'en doute fort.

- Katarina... Aussi grande gueule que ce que les rumeurs disent!

- C'est pas donné à tout les tueurs à gage, répondis-je avec un clin d'œil entendu.

- En parlant de ça... Vous avez tuer un de nos meilleur homme il y a deux mois, à Philadelphie.

Hein? Quoi? J'ai... quoi?

Je fronçai les sourcils automatiquement en cherchant dans mon esprit si j'avais oublié un truc comme un meurtre de gangster appartenant à un cercle aussi puisant que le dragon ensanglanté.

Petite AngeWhere stories live. Discover now