Chapitre 18 - Tome 1

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Sophie.

Je suis avec Harry, nous sommes sur le toit de ma maison, dans mon petit salon. Nous avons parlé toute la journée de nos vies personnelles. Il était adorable. On est en fin de journée.

- Je vais devoir partir. Me dit Harry.

- Pourquoi ne dors-tu pas ici ? je demande.

- Oh tu veux bien ? Et ta mère ? Et ta grand-mère ?

- Elles ne sont oujours pas rentrées. Elles ne diront rien, au contraire. Dis-je en souriant.

Il accepte. Nous descendons durant une bonne heure pour manger des pâtes carbos que ma sœur nous as laissé, elle nous a même pas appeler pour manger. Elle me fait encore la tête pour la dernière fois quand j'ai dis à ma grand-mère qu'elle était amoureuse. Puis on remonte. J'aide Harry a monter le matelas en haut. On a un peu du mal car je ne suis pas d'une grand force donc c'est lui fais tout le boulot tel un grand homme fort et viril. On a tordu ce pauvre matelas dans tout les sens. Arrivé en haut, on le jette sur le sol de la terasse.

- J'arrive, je vais prendre tes couvertures, dit Harry.

Je m'allonge sur le matelas, grelotant puisqu'il fait froid. J'adore être avec Harry mais je ne peux pas m'attacher, sinon je perd et ma virginité avec. Je sais pas ce que Harry pense de notre relation, ça me rend folle. Mais je ne lui ferais jamais le plaisir de coucher avec lui comme ça, non jamais.
Un coussin heurte ma tête en me sortant de mes pensées.

- Bouge princesse.

Je lève la tête et je vois Harry plusieurs couvertures différentes dans ses bras ainsi que mes coussins. Puisque je ne bougeais pas, il se contente de me jeter les bouts de tissus sur le crâne. Il le fait exprès ce con.

- Harry !

Un poids encore plus lourd pèse sur mon petit corps, cet imbécile me saute dessus comme si j'étais un trampoline. Je vais l'étriper putain. Lui, il est bidonner.

- Arrête, tu m'étouffes ! Je dis entre deux trois rires.

Il retire les couettes de ma tête pour me laisser enfin la joie de respirer. Je sors pour me mettre debout puis on met les couvertures de façon à ce qu'on ai bien chaud. Son visage est à quelques centimètres du mien. Je détourne le regard puis regard le ciel rempli d'étoiles. Je sens son regard posé sur moi puis il suit mes yeux et fais pareil que moi.

- Pourquoi tu ne tombes jamais amoureux Harry ?

- Je ne le suis jamais, c'est tout.

- Ca ne répond pas à ma question, je rétorque.

- Pour tout te dire, je n'y ai jamais pensé. Pour moi c'est une perte de temps.

- Pourquoi tu penses ça ? je demande.

- Parce que l'amour fait souffrir. Et tout finit par se briser, autant ne jamais s'attacher. Tu aimes Harry Potter ?

- Oui mais quel est le rapport ? Je hausse un sourcil ne comprenant pas où il veut en venir.

- Un jour il a dit: "le plus tu te préoccupes des autres, le plus tu as à perdre". Il a raison, il vaut mieux aimer que soit même plutôt que d'aimer une personne qui te larguera un jour.

- C'est cette amour qui a sauvé Harry a plusieurs reprises. Je dis, il rigole.

- Laisse tomber bébé. L'amour détruit tout.

Il me jette un coup d'œil puis détourne vite le regard. Je l'entend marmonner quelque chose mais je n'en suis pas sûr, ce n'est pas assez précis.

- Toi, pourquoi tu ne veux pas perdre ta virginité aussi facilement ? Me demande Harry, je reste bouche bée.

Je prend quelques minutes avant de répondre.

- La perdre pour un jeu ? Jamais.

- Mais pourquoi ? insiste t-il.

- La virginité est un truc trop précieux chez une femme. J'ai pas envie de me dire toute ma vie que je l'ai perdue à cause d'un jeu stupide.

Il me regarde en souriant. Puis se lève et descend en bas. Il fait quoi ?
Après quelques minutes, je l'entend remonter, il s'assoit près de moi avec un paquet de Marshmallow à la main, il me le tend. Je souris comme une idiote et en prend pleins la bouche. Après quelques heures, Harry décide d'éteindre la lumière. La nuit nous plonge dans le noir. Je regarde le ciel, une étoile filante passe. Je fais le vœux que ce stupide jeu s'arrête et qu'il ne me détruise pas. Je suis dos à dos avec Harry.

Le temps passe et je n'arrive toujours pas à m'endormir. Je scrute la lune dans l'espoir de trouver le sommeil. Une grosse étoile apparaît et je sais que c'est mon père qui me surveille avec Harry. D'ailleurs, il n'arrête pas de remuer à coter de moi, cela m'empêche de dormir.

- Harry ? je chuchote.

- Oui ?

- J'arrive pas à dormir. Je lui dis en me tournant vers lui.

Il se tourne également de mon côté et me regarde endormie.

- Viens. Me dit-il en ouvrant ses grands bras musclés.

Je m'allonge dans ses bras. Je suis devenue complètement accro à lui.

- J'ai vu une étoile filante tout à l'heure. Je lui dis toute fière.

Je me sens légère dans ses bras. Je ne sais pas si je ressens de l'amour pour lui, non, l'amour est bien trop fort. Mais je ressens des sentiments que je ne peux nier. De toute façon, ça ne sert à rien de se mentir à soit même.

- Ah oui ? Et tu as fais un vœu ?

- Oui !

- Et tu as fais quoi comme vœux ? il me demande.

- Je ne peux pas le dire, il ne se réalisera pas sinon. Je souffle.

- Dommage.

- Et toi ? Tu aurais fais quoi comme vœu ?

- Je ne sais pas. Surement un truc du genre.. GAGNER AU LOTO ! Il ricane.

- Tu l'as vois comment ta vie plus tard ? Je lui demande.

- Je ne sais pas. Je ne pense pas vraiment à mon avenir. D'ailleurs je devrai. J'ai peur de rater ma vie un peu. Et toi ?

- J'aimerai aller vivre en France. Avoir un petit ami et des enfants. Une vie normale. Je lui explique.

Il me regarde avec un large sourire. Ses yeux sont illuminés avec le reflet de la lune.

- Je continue à parler. Tu sais Harry.. Ma première fois.. Je veux la faire avec quelqu'un que j'aime et qui m'aime.

- Je comprend princesse ne t'inquiète pas, puis je te volerai jamais le bracelet pour le jeu. Dit-il en caressant mes cheveux du bout de ses doigts. Tu es tellement belle...

- Tu me le dis tout le temps Harry.

- C'est pour que quand un connard dira le contraire, tu puisse te rappeler de ses mots et savoir qu'il ment.

Je souris puis nous nous endormons dans le lit, l'un contre l'autre. Mon corps s'emboitent dans celui d'Harry. La dernière fois avant que je repars à Cambridge, voir Aaron. Il faudrait que je lui dises demain, il ne le sait toujours pas.

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