Chapitre 12

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Chapitre12 :

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Chapitre12 :


William se rapprochait de son professeur, une lueur dangereuse dansant dans ses yeux.


« Si j'en ai pas envie ? »


Nathan ricana. Est-ce que sérieusement il pensait avoir le choix ? Il n'allait pas squatter ici si le propriétaire ne voulait pas, un point c'est tout.


« On fait pas toujours ce qu'on veut dans la vie. Aller barres-toi avant que je me fâche. »

« Et sinon? Tu vas me mordre ? »

« T'es un malade toi, je suis pas un chien je ne mords... »


Nathan n'eut pas le temps de finir sa phrase que ce morveux était venu se coller à lui, plaquant durement ses lèvres sur les siennes. Comme la première fois, ce n'était pas agréable et l'adulte le repoussa.


« Merde arrêtes ça, j'ai l'impression que tu veux dévorer mes entrailles tellement t'enfonces ta langue dans ma bouche. » Ragea le professeur en s'essuyant la bouche d'un revers de la main.


Il détestait ça, être prit par surprise et contre son gré. William se rapprocha de lui plus doucement et Nathan aurait voulu reculer, mais il était déjà dos au mur. Le regard du jeune rendait le professeur étrange et il respira plus vite. Il ne voulait pas le frapper, parce que d'une part c'était un gosse -trop entreprenant, mais un gosse tout de même- et d'autre part car c'était son élève. Quels soucis est-ce qu'il pouvait se ramener s'il frappait son propre élève, qui plus est dans sa maison ? Comment expliquer clairement et sans ambiguïté ce qu'il se passait ? Putain, il n'y avait aucun moyen que quelqu'un le croit, pas avec tout ce qu'il y avait contre lui de preuves.


« Je vais y aller plus doucement alors. »


Bordel, sa voix était envoûtante. Nathan ne voulait pas se laisser faire de toute façon alors il posa sa main sur la bouche de William avant qu'il ne puisse l'embrasser de nouveau. Il était plus fort que lui, mais il ne voulait pas lui faire mal non plus. C'était un foutu dilemme alors qu'il se disait que l'adolescence était un moment chaotique de la vie. Il ne voulait pas être la cause de problème genre suicidaire parce qu'il l'aurait repoussé trop rudement, mais merde, il ne pouvait pas se laisser faire non plus.


« Il faut vraiment que tu arrêtes ça William. Tu fais une fixette sur moi, mais je suis trop vieux et tu ne m'intéresses pas. Trouves-toi quelqu'un de ton âge. »

La prophétie des chasseurs - Les opposés  [Tome 4]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant