La prophétie des chasseurs - Les opposés [Tome 4]

Chapitre 9

Chapitre9 :

'Tu es partis te soulager avec ton pote ?'

Nathan s'était stoppé dans les escaliers qui menaient à l'appartement de Mathéo et relisait le message que William lui avait envoyé. Est-ce qu'il devait vraiment répondre à un truc pareil ? Son élève n'avait pas besoin de savoir ce qu'il faisait de sa vie, 24h/24 et 7j/7. Il le relisait une troisième fois alors qu'il en recevait un nouveau, le faisant presque sursauter.

'Je t'avais dit de ne pas te cacher.'

'C'est lui qui m'a invité et qu'est-ce qui te dit qu'on va se soulager ?'

Il se maudit dès la seconde où il envoya sa réponse, il n'avait pas besoin de se justifier.

'Parce que vous le faites quasiment à chaque fois que vous vous voyez.'

'N'importe quoi !'

C'était n'importe quoi n'est-ce pas ? Il réfléchit un instant et écarquilla les yeux. Ce morveux avait raison, ils le faisaient bien plus souvent depuis quelques temps. Est-ce qu'ils ne se voyaient plus que pour ça ? Oh et puis finalement est-ce que ça posait un problème ? Nathan frappa à la porte de son ami. Il n'eut pas à attendre longtemps avant que le châtain n'ouvre la porte et ne le regarde avec envie, ses yeux passant sur son corps des pieds à la tête ; s'arrêtant un peu trop longtemps peut-être sur son cul que moulait son pantalon de cuir.

Mathéo attrapa Nathan par le col de son blouson pour l'emmener et le plaquer contre le mur de son entrée, fermant la porte avec son pied. Le choc fut un peu violent et Nathan sourit malgré son souffle qui avait été bloqué.

« Impatient ? » Lâcha t-il.

Il ne reçut pas de réponse autre que la bouche de son ami sur la sienne, prenant le contrôle du baiser directement. Nathan posa son casque de façon hasardeuse sur le meuble à côté de lui avec son téléphone et sa veste atterrit par terre, suivit rapidement du pull. Mathéo était brusque tellement son désir était évident mais ce n'était pas important pour Nathan, ça ne le dérangeait pas. L'avocat ouvrit le pantalon en cuir avec précaution, savourant avec perversité ce que cela faisait en lui et il retourna son ami, le plaquant contre le buffet de l'entrée et faisant pencher son corps en avant. Les pantalon et boxer furent légèrement baisés, dévoilant son cul et Mathéo contemplait la vue avec un désir flagrant.

« Ne bouge pas. » Lui ordonna t-il en murmurant à son oreille.