tous les matins, le jeune James Gallagher découvre d'étranges inscriptions dessinées sur le mur de sa villa. tous les soirs, l'inscription du jour disparaît pour laisser place, au petit matin, à une nouvelle inscription. malgré un système de sécurit...
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(le suspens est terrible. J'espère qu'il durera)
Il était 4h30. À cette heure ci, le jeune Gallagher serait sûrement plongé dans un profond sommeil. La jeune femme gara son véhicule une rue avant la villa et fit le reste du chemin à pied. Comme à son habitude, elle pénétra dans la cour avant de la villa. Or, cette fois, elle n'était pas là pour écrire une quelconque inscription sur la façade extérieure. Les règles avaient changé. Elle fit le tour de la propriété et se servit du double des clés pour ouvrir la porte d'entrée. La jeune brune prit une longue respiration avant de faire un pas à l'intérieur de l'habitation. Elle retira ses chaussures pour plus de discrétion. Une fois son matériel prêt, les pas de la jeune fille la menèrent dans la salle à manger. Trouver un mur blanc, puis me tirer d'ici. Elle tâta du bout des doigts le mur lui faisant face. Ça fera l'affaire. Elle secoua le plus silencieusement possible sa bombe de couleur et inscrivit la citation qui lui avait été donné. Son graphe terminé, elle admira la pièce. Elle aurait tellement aimé rester plus longtemps...
- Sinon je te dérange pas?
La jeune femme se figea sur place. Elle tremblait de tout son corps. Son interlocuteur, sirotant une quelconque boisson à l'aide d'une paille, s'approcha d'elle.
- Ella? interrogea cette même voix rauque Ella, c'est toi?
La jeune femme, de dos, se figea encore plus.
- Ne me dis pas que c'est toi qui est à l'origine de tous ces tags. Je croyais que nous étions amis!
La jeune femme, toujours autant paniquée, cherchait une façon de s'enfuir. Pour l'instant, il croyait qu'elle était une certaine 'Ella'. Elle se décala peu à peu vers la gauche, se dirigeant lentement vers la sortie. Mauvaise pioche! Son interlocuteur se rapprocha d'elle. Des gouttes de sueur perlèrent sur le front de la jeune femme. Je suis cuite! Elle sentit un métal froid se placer sur sa tempe.
- Non, tu n'es pas Ella. Qui es-tu?
Elle ne répondit pas. La pression sur sa tempe se fit plus importante.
- Je suis désolée. s'excusa-t-elle d'une voix brisée - Qui es-tu? Pourquoi es-tu ici?
Le jeune homme soupira et s'éloigna un peu. Il saisit son mobile et composa le numéro de la police. Son interlocutrice se retourna rapidement.
- Pas la police. S'il vous plaît. - Qui es-tu? - Je ne peux pas vous donner mon nom. Mais appelez-moi.... W.
Il soupira et raccrocha la communication.
- Pourquoi vous faites ça?
W. ne répondit pas. Il devina à son regard paniqué, sa pensé.
- C'est pas un flingue. C'est une agrafeuse. Je vous repose une dernière fois la question avant d'appeler les flics: Pourquoi est-ce que vous faites ça?
La jeune femme, tremblante, lui expliqua son histoire. - Quand j'ai eu 12 ans, mes parents sont tous les deux décédés dans un "accident de voiture". Je me suis donc retrouvée seule, avec deux petits frères à m'occuper. Quelques jours plus tard, un homme toquait à ma porte, me faisant une proposition. Si je travaillais pour son patron, mes frères et moi n'aurons pas à être séparés dans différentes maisons d'accueil. Il avait entendu parlé de mes talents en informatique. J'ai accepté le poste, sans penser aux futures conséquences. Quand mes deux frères sont également morts, plus rien me retenait de continuer mon travail. On m'a donc fait une nouvelle proposition, plus alléchante. En échange de mes services, le patron m'offrirais les frais scolaires de l'une des plus prestigieuse école d'informatique. J'ai encore une fois accepté. Je suis issue d'un famille pauvre, je n'aurais jamais pu rêver d'une si belle opportunité. Puis sont arrivés les missions: Grapher sur votre mur. Je recevais tous les soirs un message avec l'inscription à grapher. Tous les soirs, je désactivais votre système de sécurité en le piratant, puis je marquais votre mur à l'encre noire, s'effaçant au contact de rayons lunaires. Je ne sais toujours pas qui est ce mystérieux patron, ou pourquoi je dois écrire sur vos murs. Je suis juste les ordres. J'ai besoin de cet argent, j'ai besoin de cette bourse. Je suis désolée.
- W., c'est ça? Bon, j'ai une idée. Vous continuez à venir chez moi, comme si de rien. Moi, je continue à faire le con qui sait rien. Entre temps, on cherche l'identité et les mobiles de ce "patron".
- Les caméras. chuchota-t-elle
Elle sortit rapidement son ordinateur de son sac et entreprit de pirater chacune des caméras présente à l'intérieur de la villa.
- Je n'ai pas besoin de votre aide! - Pourquoi tu ne veux pas me donner ton nom? Et si tu as besoin de mon aide! Je suis riche, admettons-le, je pourrais aussi bien te payer cette prétendue université. Tu pourrais abandonner le vandalisme et faire ce pourquoi tu es douée. - Le graphe ce n'est pas du vandalisme. C'est un moyen de communication.
__________________________________________ Je crois que pour l'instant, ce chapitre est le plus long de The Wall. J'ai pris vos remarques en compte et ai essayé de faire quelque chose de plus long. Je vous avoue que niveau inspiration, cela n'a pas été simple! Si ça ne tenait qu'à moi, j'aurais arrêté la fiction au "Ella, c'est toi?". La fin du chapitre a donc été fait un peu en freestyle. La fiction est loin d'être terminée, la suite vous réserve encore plein de surprises! J'ai hâte de connaître vos impressions sur ce chapitre! Continuez de voter et commenter. Merci encore pour votre soutien.
