eighteen.

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Liam.

Horrible mal de crâne. Humeur affreuse.
La soirée de la veille m'avait achevé. Physiquement, moralement. Encore une fois, je m'étais laissé tenté par la tentation qu'était Zayn. Ou du moins ses lèvres. Mais pas que. Je me souviens bien avoir eu envie de lui. Avoir eu envie de lui, comme une femme avait envie d'un homme. Comme un homme avait envie d'une femme. Bien-sûr que ça me rendait atrocement mal. J'avais franchi le cap en l'embrassant pour la première fois. Mais maintenant, c'était la deuxième fois. Avec un petit supplément. Malheureusement, l'alcool n'a pas fait assez d'effet sur mon cerveau, pour que je puisse oublier. Les sensations étaient uniques et nombreuses, je ne le nie pas. Peut-être que le problème venait de là. J'avais trop ressentis. Trop ressentis pour oublier, trop ressentis pour que ce soit normal. Mes yeux encore fermés, j'y pensais. Après tout, c'était que le temps d'une soirée, maintenant tout sera différent. J'irais prendre un café en me levant, en mettant la musique à fond, et à emmerder les voisins. Je décidais alors d'ouvrir les yeux, pour mettre mon plan à exécution. Ou plutôt à mettre mon emploi du temps à exécution. Évidement, j'avais oublié un petit détail. Un petit détail qui était assez gros pour tout chambouler. Je n'étais pas chez moi. Et encore moins seul. Mon regard se fixait sur la silhouette du métis, debout, à côté de la table de nuit. J'étais encore actuellement dans un demi-sommeil, mon esprit encore endormi et en paix. Mais quelques secondes plus tard, mes yeux s'agrandissaient. Si bien, que sortir de leurs orbites ça aurait été possible.

"C'est mon téléphone que tu tiens là ?"

Je me levais, calmement du lit. Tellement calmement que c'était suspect. Dans mon téléphone, j'avais tout. J'avais des photos de moi, de ma famille, j'avais des secrets, et l'application.

L'application.

Mon calme avait rapidement disparu, poussant d'une force qui me surprenait moi-même dès le réveil, le basané.

"Je t'ai autorisé à toucher mes affaires ? Non ? "

Brusquement, je reprenais mon cellulaire en mon emprise, lâchant par la même occasion un râle. Zayn n'avait lâché aucun mot cependant. Il n'avait même pas bouger. Rien. Donc je l'imitais. Je ne disais rien. Et la seule fois où je bougeais, c'était pour enfiler mes affaires.

La soirée n'était que rêve. Le jour n'était que réalité. Et là, la réalité elle ne frappe pas. Elle me tue, simplement.

J'ai voulu me tourner, pour lui parler. Il n'était plus là. Ses vêtements n'y étaient plus. Ni lui, ni rien. J'étais seul, alors qu'encore une fois, j'avais craqué la veille. Ma fierté prenant un coup. En vérifiant les applications ouvertes récemment, j'en vis aucune. Peut-être avait-il supprimé ?
Je soupirais, désespéré.

Vibration. Notification. Site. Inconnu.

z_mxj1: À ton tour de ne plus répondre.

Les ennuies s'accumulent. S'accumulent. Et s'accumulent encore et encore. C'est quand même avec peine que je découvrais que, cet inconnu je l'avais complètement oublié. Pourtant, c'était sans doute la chose la plus stable qui restait dans ma vie. Peut-être devrais-je même passer au dessus du site de rencontre, et lui demander de venir me voir. J'ai quoi à perdre ? Absolument rien.

Jphotnhard: Dur semaine, on va dire.

Z_mxj1: Moi qui croyait que tu voulais me pecho, je passe après tout le monde ?

Jphotnhard: Je peux te poser une question ?

z_mxj1: Tu viens de le faire.

Jphotnhard: Crétin. Donc. As-tu déjà ressentis ?

Z_mxj1: De la peur. De l'appréhension. En ce moment même, de l'incompréhension, et même un sentiment de vengeance.

Jphotnhard: Et de l'amour ? Du desir ?

Z_mxj1: Oui. Aussi.

Jphotnhard: Comment faire pour différencier les deux ?

Z_mxj1: Tu les différencie grâce à ton comportement. Le désir, ça peut être de l'attirance. Ça peut-être, en soirée, lorsque tu trouves quelqu'un de très.. À ton goût. L'amour c'est plus que ça, tu agis différemment. Tu changes. Tu deviens parano, fou, tu n'es focalisé que sur cette personne. Tu vois ?

Mes doigts ne voulaient plus taper sur l'écran. Comme s'ils étaient tétanisés. À moins que ce soit moi qui le suis. La question m'était venue subitement. Sans que je puisse me dire : "Non Liam, c'est déplacé. Et de toute façon, peu importe la réponse, tu ne connaîtra jamais ce que c'est. Ce qu'on ressent. Parce que ce n'est pas pour toi. Continue ta vie, et ne te préoccupe pas de telles sottises." Tu parles, je n'ai rien contrôlé du tout. Je suis en contrôle constant. Chaque paroles, chaque gestes, je me contrôle. Sauf quand il s'agit de défoncer le visage du métis. C'est sûrement la seule situation où je manque de contrôle. Je garde un oeil critique sur moi même. Comment les gens peuvent me voir, je me vois de la même façon. En pleine réflexion, je décidais tout de même qu'il était temps que je rentre chez moi, prendre une douche. Retirer tout souvenirs d'hier.

À croire que les souvenirs s'en vont aussi facilement.
J'espère que les sentiments eux, s'en vont aussi facilement.

Je pris le premier bus qui venait, même avec un peu d'alcool dans le sang, je reste prévenant. On ne sait jamais ce qui peut arriver. En attendant que j'arrive à destination, je reprenais de nouveau mon cellulaire pour répondre à mon 'correspondant'

Jphotnhard: Je pense voir, oui.

Z_mxj1: Je peux te demander pourquoi cette question ?

Jphotnhard: J'ai passé une drôle de soirée. Et je crois que ça m'a rendu fou.

Z_mxj1: Fou amoureux ?

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Chapitre assez court.

Je tiens à informer pour certains, si vous êtes intéressé, que j'écris une autre fiction intitulé "Double carapace. ZIAM." assez différente de celle-ci, mais toujours sur Ziam.

Que pensez-vous de la fin ?
Et, à votre avis, lorsque Zayn, parlait de "sentiment de vengeance" en tant que "z_mxj1", y avait-il un rapport avec Liam ?

Divertissement puéril. ZIAM. (1)Where stories live. Discover now