Entre Terre et Océan. [Larry]

Chapitre XXI

Je m'assois sur le long lit et regarde l'espace. J'ai pas envie de dormir mais j'ai très faim.

Je redescends pour me diriger au rez-de-chaussée sauf que je regarde par le balcon et vois Harry de la même position que moi tout à l'heure. Le ciel s'est encore assombri et il fait totalement nuit.
Je pense qu'il faut que j'aille m'excuser, c'est vrai que je devrais faire des efforts quelques fois.
Je m'avance vers lui ;

« Hum.. Harry ?

-Oui ? » Il se retourne en toute vitesse.

« Je voulais te parler.. C'est que.. Tu as raison.. Je devrais faire plus d'efforts. » Dis-je la tête regardant mes pieds, je ressemble à un enfant qui vient s'excuser.

« Je n'avais pas à le prendre aussi mal.. Je te comprends Louis, c'est tôt mais voilà quoi..

-Oui. » relevais-je ma tête « Je te promets de faire plus d'efforts. Pour mon peuple. »

Il me fit un petit sourire. Je lui rendis parce qu'avec se sourire je le trouve vraiment craquant.
Nous sommes à cinquante centimètres et ça me rappelle notre baiser.
Ce baiser que j'avais aimé et je ne sais pourquoi j'ai encore envie de l'embrasser, j'ai envie de l'embrasser tout le temps. J'aime vraiment ses lèvres.

« Tu..Tu vas bien Louis ? Tu es tout rouge. »

À cette remarque je mets mes mains sur mes joues, et je suis vraiment chaud et la seule chose que je trouve à faire et de me cacher parce que c'est vraiment honteux.

« Tu es tout le temps comme ça ? Parce que tes joues sont toutes rouges à chaque fois que je te parle. »

Je suis sûr qu'il fait exprès de dire ça.

Je m'avança vers lui et d'un élan je lui pris le cou pour l'embrasser.
Il répond à mon baiser et de ses mains, prend mes hanches pour me serrer contre lui.
Je sais pas ce que je suis entrain de faire mais j'aime ça.
Nos lèvres se mouvent entre elles et à bout de souffle, nous arrêtons et nous nous regardons.

« Ne me dis pas cette fois que nous devons oublier parce que j'aime beaucoup trop ça pour oublier. » Dit-il avec son sourire, faisant énormément montrer ses fossettes, contre mes lèvres.

« Moi aussi. Mais-

-Je sais c'est tôt. Mais même si on doit faire un enfant déj- » Je le coupe en m'enlevant de ses bras.

J'ai bien entendus là ?

« Attends ? C'est une blague ? Tu me chauffes juste pour me faire un gosse ?

-Nan je ne voulais pas dire-

-Tu te fous de moi j'espère ? » J'ai presque les larmes aux yeux. Je ne l'écoutes même pas tellement je me sens salis. C'est bien ce que je pensais, je ne sers qu'à faire un gosse.

« On est marié et on doit faire ce signe de paix mais je n'avais pas fini ma phr-

-Nan mais tu sais quoi ? Tais toi. J'veux pas t'écouter. » Dis-je avec une larme qui roule sur ma joue. Le ciel est devenus gris, même noir, de l'orage se fait entendre.

« Louis, laisses moi finir. Je voulais juste te dire que je sais que-

-Fermes la ! » Je deviens pire qu'en colère et un éclair se fit dans les nuages « T'es vraiment un salop ! » Le ciel m'éclaire le visage grâce à la lumière de l'éclair.

J'ai deux larmes sur mes joues, et je n'en suis pas fière.

« Louis, arrêtes de pleurer. » Il me prit le poignet. J'essaye de me dégager mais avec sa force il me retiens et me rapproche un peu plus de lui.

« Tu veux savoir le plus marrant ? » Dis-je en colère. Lui, essaye de me calmer et parler mais je le coupe à chaque fois qu'il ouvre la bouche. « J'ai même pas mes compétences, ok ? Tu peux pas me faire de gosses. T'es heureux ? » Je le cris, les orages ne font que gronder les éclairs se battent et la pluie tombe d'un coup et nous trempe tous les deux en trente secondes.

Je fonds en larmes devant lui et je me sens honteux de tout lâcher devant lui.

Quitter mon ancienne demeure, quitter ma famille, le mariage, le stresse de devoir avoir un enfant et Harry. Il m'a chamboulé et j'ai besoin de pleurer, j'ai besoin de tout libérer parce que tout c'est accumulé et rien que cette chose qu'il a insinué m'a fait tout perdre. D'habitude je ne me serais pas laisser faire mais là, je pleure.

Il me regarde, sa main toujours à mon poignet et l'autre vient se poser sur ma joue.

« Je voulais te dire, qu'au début nous devions faire un enfant. C'était ma seule préoccupation pour mon peuple. Mais non, j'ai vu tes yeux et ils m'ont fais ressentir quelque chose d'étrange. Tu m'as fait ressentir quelque chose d'étrange, Louis. C'est tôt, je sais. Très tôt. Mais je veux continuer avec toi parce que je pense que quelque chose peut se former. Ne me demandes pas pourquoi, je le pense juste, et je le veux. »