Entre Terre et Océan. [Larry]

Chapitre XIV

Après être sortit du château, nous avons continué dans l'allée du jardin.

Il vient de s'asseoir sur un banc, je devrais m'y installer également ?

Bon, je m'assis sur le banc, pas du tout près de lui. Une fontaine est juste en plein milieu et ça me fait sourire.

« Qu'est-ce qui vous fait sourire ? »

Merde, il me fixe ou quoi ?

« Le fait qu'il y est une fontaine. » Dis-je froidement.

« Oh, autant pour moi. »

Je ne dis rien. Je ne préfère rien dire. D'un coup, il commence à agiter ses mains. Qu'est-ce qu'il fou ? Je peux remarquer qu'il a un tatouage sur la main droite. Il fait pousser un buisson et des petites clochettes blanches sortent des bourgeons.

C'est bien. Je peux rien faire et c'est très gênant, peut-être qu'il me nargue.

Je le regarde avec un sourcille haussez pour lui montrer que ce qu'il fait ne sert à rien à part me mettre en rogne.
Il se lève et me demande de le suivre.

Ce que je fis ; nous passons un jardin et sans m'en rendre compte, je suis sur un très petit chemin qui mène je ne sais où.
On marche au moins cinq minutes, on est réellement en foret maintenant. Il avance dans un buisson et l'ouvre en deux grâce à ses pouvoirs.

« Viens. »

Pourquoi il me tutoie maintenant ?

On arrive dans un endroit avec un petit banc un peu amoché en bois avec beaucoup de fleurs dessus sont en plein milieu et des arbres tout autour.

Ok, et on fait quoi ?

Il s'assoit sur le banc et me regarde.

« Je vais pas te bouffer..

-Pourquoi vous me tutoyez ?

-Nous sommes ''mariés'' puis on peut se côtoyer.

-C'est toi qui le dit.

-Je ne t'ai rien fait.

-Tu me déteste alors c'est réciproque. » Dis-je les bras croisés.

« C'est vrai que le vouvoiement passe mieux enfaîte.. Je vous détestez avant.

-Ce n'est plus le cas ? » Je pense qu'il a compris que j'étais étonné dans mon regard car il me fait un sourire, très déstabilisant. Ce qui me fait baisser la tête et rougir.

Mais qu'est-ce que tu fous Louis ?

« Non, ce n'est plus le cas. »

Je ne dis rien mais relève la tête vers lui. Il me fixe et j'aime pas ça.

« Pourquoi vous me fixez tout le temps ?

-Ce n'est pas ce que vous faites également ? »

Merde, je suis vraiment pas discret. Je baisse la tête et me sens honteux.

« Je vous fixe parce que je ne m'attendais pas a avoir un mari comme vous.

-Je dois le prendre comment ?

-En bon compliment. »

Je rougis encore. Va falloir calmer tes hormones Louis.

« Vous êtes mignon en rougissant »

Ok, là je suis mort de honte. Tétanisé, je remonte la tête d'un geste vif en le regardant.

« Je euh... D'accord. On fait quoi maintenant ?

-Venez vous assoir.

-Le banc est trop petit.

-Vous voulez rire ? J'ai encore une place à côté de moi. »

Je grogne et avance pour m'installer à côté de lui, encore crispé je sens sa cuisse contre la mienne et je n'aime toujours pas le fait de le toucher, c'est déstabilisant.

Il lève les mains au ciel et les arbres commencent également à bouger. Ils forment une ronde autour de nous et se collent pour former un cercle avec leur branche, juste au dessus du banc.

« Ça vous amuses ?

-Ouais. » Dit-il avec un sourire en coin.

Puis il fait un geste à côté de mon épaule pour ramener quelque chose derrière moi. Je me retourne d'un coup, je me rend compte qu'il fait pleins de fleurs montantes sur les arbres derrière moi.

« C'est vraiment beau. »

Je sors des phrases débiles mais je ne dis que la vérité. Des fleurs bleus clairs parcelles le mur.

« Vos yeux sont presque pareils et c'est hypnotisant.

-Que ces fleurs ressemblent à mes yeux ?

-Non, vos yeux. »

Il fait exprès de me déstabiliser, j'en suis sûr. Je vais joué à son jeu.

« Les votre également. »

Est-ce que ça a marché ?

Je relève ma tête et le vois sourire. Ok, je suis le seul à réagir comme un enfant à ses commentaires, les miens c'est comme si il le savait déjà.

« Merci. Enfin, si je dois prendre ça pour un compliment.

-Sûrement. » Je suis vraiment déstabilisé de son sourire en coin.

Je suis sûr qu'il fait rage au près de tout le monde. Je me demande pourquoi je ne suis pas allé chercher plus tôt son physique sur internet, si j'avais sue à quoi il ressemblerait je ne me serais pas autant débattu pour ne pas me marier avec lui.

Je le détestais tellement que je n'avais jamais voulu connaître son prénom, j'étais grave quand même.