Entre Terre et Océan. [Larry]

Chapitre IX

Mon père brisa le silence pour m'adresser la parole ;

« Je suis fier de toi. »

Là, je suis sur le cul. Il a dit quoi là ?

« Je..Vraiment ?

-C'est courageux.

-Je n'ai pas le choix.

-Je sais mais si je t'ai jamais réellement montrer de signes d'affections c'est que je ne voulais pas souffrir pour ce jour. »

Ok, là je suis bouche-bée. Mon père a dit ça ?

« Je me rends compte que je n'aurais pas dû.

-Oui.

-Je m'excuse pour toutes ces années. »

Mon père qui s'excuse est quelque chose d'énorme. Il ne l'a jamais fait.
J'acquiesce d'un signe de tête.

« Je.. »

Il ne continua pas sa phrase et avant que notre discussion commence, Zayn entra ;

« Les Roi sont attendus à la cérémonie. » Mon père le suivi et je resta avec Liam.

« Pas trop stressé ?

-Non. Enfin si. Beaucoup même.

-Tout va bien se passer.

-Le peuple va me détester.

-Vous êtes le signe d'une paix. D'une alliance et d'un nouvel air. Les bons comprendront.

-Je l'espère. »

Un appel se fit sur son téléphone.

« Nous devons y aller.

-Bien.. »

Nous marchons et sortons du château.

Je stresse énormément.
Ma respiration se fait haletante et j'ai presque les larmes aux yeux. Si je continues je vais faire une crise.

« Vous allez bien ?

-Continuons. » Dis-je sûr.

Nous marchons dans l'allée du jardin, il y a un bassin d'eau, sûrement pour mon peuple et l'allée est remplie de fleur et tout c'est trucs végétaux de ce monde qui fait beau. Plus on avance et mieux on identifie une énorme cérémonie.

Un côté la royauté du peuple des Terres et du côté opposé les personnes royales de mon peuple.

Tout le monde se lève.
Je vois mon père et le Roi des Terres à côté de lui. Ils sont tous les deux assis sur un trône.

Un homme est devant eux de dos, il est grand et a les cheveux sur les épaules.

Ne me dites pas que c'est lui ?
Je crois bien..

Je marche tout le long, je vois ma mère sur le côté et ma future belle-mère à son opposer.
Elles se sourissent et me regardent, je sais que c'est un sourire faux de la part de ma mère pour la Reine des Terres..

Tout le monde me regarde.

Je n'avais même pas remarqué que j'étais à deux mètres de mon fiancé.
Une larme roule sur ma joue.

Je monte la marche pour être à l'estrade. Je regarde droit devant moi, ma larme toujours présente.
Malgré ne pas l'avoir vu de face, je peux voir que mon future mari fait bien un mètre quatre-vingt.
Ses cheveux sont brun un peu clairs et bouclés, ils sont sur ses épaules.

Je ne le regarde pas.

Les Roi commencent leur discours. Ils relisent le pacte qui fait bien deux pages.

Quand ils lisent le fait que je dois avoir un enfant, une autre larme roule sur ma joue.
Je pense que je vais exploser.

« Prince Harold Edward Milward Styles, Louis William Tomlinson. Vous êtes Rois et unis. » Je ne peux m'empêcher de lâcher un sanglot à cette phrase.

Des alliances nous sont donner par nos pères respectifs, nous nous tournons pour nous mettre ces dernières.

Je ne lève pas les yeux pour le regarder, je n'en ai pas la force. Je n'ai pas la force d'affronter le visage de mon mari.

Tout simplement parce que je ne l'aime pas.

Il me donne sa main, elle est très grande par rapport à la mienne.
Après avoir mis sa bague, je lui donne ma main pour qu'il fasse de même.

J'entends mon père grogner ainsi que le Roi des Terres.

Je vois que je n'ai pas donné la bonne main, je m'empresse de la remplacer par l'autre.

J'entends ma sœur pouffer, habituellement j'aurais souris mais là je n'y arrive pas.

Il me mit l'anneau et mon regard est vers le bas, je ne remonte toujours pas ma tête et ne regarde même pas ma main dans les siennes. Je ne le veux pas. Il renifle en même temps que nous nous tournons vers les trônes et je reprends ma main.

Nos pères sont levés et se mettent sur le côté.
L'homme-qui-renifle et moi marchons jusqu'au trône et nous asseyons en regardant la foule. Elles se lèvent et nous salut.

Ils applaudissent, tout le monde.

Je regarde mes sœurs, elles me font un sourire réconfortant.

Nous nous levons pour aller sur le chemin.

Je ne le regarde toujours pas, je ne sais toujours pas à quoi il ressemble.

Nous marchons jusqu'à la salle de réceptions.

Un apéritif est proposé, je sais qu'une tension est faite entre nos peuples. Mais certains parlent, et deux trois enfants jouent ensemble sans voir les différences.

La paix est instaurée.