제 3 장

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Jungkook m'avait guidé vers la salle de chimie sans dire un mot. Je ne savais toujours pas si il était sincère avec moi, ou si il jouait toujours... Mais de savoir que quelqu'un d'autre que ma mère s'est inquiété pour moi... Ça m'a surpris et en même temps, une petite partie de moi était heureux... Quand nous sommes arrivé à la salle, je bouge doucement la tête pour le remercier avant de rentrer à l'intérieure et m'asseoir à une place. Je sais que ce n'est pas encore l'heure, mais je ne veux pas attendre dehors... J'ai peur de croiser l'autre... Je croise donc les bras sur la table et pose ma tête dedans pour me reposer un peu en attendant le début du cours.

La cloche retentit et les élèves entrent un par un dans la salle. J'entends quelqu'un se mettre à côté de moi mais je ne bouge pas. Ce n'est que quand j'entends le prof que je me relève, sans quitter la table des yeux. D'ailleurs, elle est bien abimée aussi... Il y a des prénoms de gravé ou écrit, ainsi que des tâches, surement dû au fait que certains produit ont été renversé. Le prof commence son cours, mais bien évidemment, comme le sort est contre moi, on doit faire des groupes de deux... Moi je ne bouge pas, attendant que quelqu'un vienne, ou alors que je me retrouve seul ! Ce serait très bien ça. Mais non. Mon voisin ne bouge pas et se tourne vers moi. J'ai compris le message... Sauf que je dois être nul en chimie... Je n'en ai pas fait depuis longtemps... Le prof s'approche de nous une fois qu'il a fini d'expliquer et se met devant moi.

« - Jungkook est ton binôme, il va t'aider pour ce TP, parce que je pense que ça fait longtemps que tu n'en as pas fait non ? »

Je me crispe en l'entendant mais je ne dis rien et ne bouge même pas. Il s'en va et mon voisin commence à faire ce qu'il faut en me parlant. Mais moi, je ne bouge pas d'un pouce. Je ne peux pas... Et ces produits me font peur. C'est dangereux ! Et je n'ai pas envie de me blesser avec moi... Les deux heures passent comme ça. Il fait tout en me parlant, je ne fais rien en l'écoutant à peine. Je n'ai fait que regarder ma feuille et écrire de temps à autre. C'est tout. Quand la cloche retentit à nouveau, je fais comme hier. Je laisse les autres partir avant d'y aller. Je vais en premier à mon casier, avant de me dépêcher d'aller au self. Mais une fois les portes passé, je sens les regards sur moi et ça me tétanise. Alors je me dépêche de prendre un plateau, je prends au hasard et m'en vais en vitesse. Je n'ai pas envie que ça recommence comme hier. Sauf qu'aucune table n'est libre, une fois de plus.

Je reste là, à attendre qu'une table se libère mais quelqu'un tape dans mon plateau me mettant de la nourriture partout et le faisant tomber. En entendant les rires, mes joues s'empourprent et mes larmes montent. Tout mon corps tremble tandis que la voix de YangMin résonne dans ma tête.

« - Désolé ! Je ne t'avais pas vu. Mais faut pas rester planté là, tu gêne tout l'monde p'tit pleurnichard. Tu devrais aller appeler ta maman tu sais ? »

Il se met à rire, comme les autres, tandis que mes larmes dévalent mes joues de plus en plus. Je m'enfui du self la tête baissée, mais on me fait un croche-pied, me faisant tombé et me coupant un peu la respiration sous le choc et mes pleurs. Je me relève à nouveau, avec plus de mal et je vais dans les premières toilettes que je trouve, m'enfermant dans une cabine. Je me laisse glisser contre, repliant mes jambes contre mon torse et mettant ma tête dedans. Mes larmes ne cessaient de couler et ma respiration était saccadée. Je n'en pouvais plus... Je voulais vraiment rentrer chez moi, retrouver mon monde... Je ne suis pas fait pour être mélangé aux autres... Ce n'est pas pour moi ! Ça m'est impossible. C'est beaucoup trop dur pour moi... Surtout avec des personnes comme YangMin. Non... Même sans eux, je ne suis pas capable de parler à une personne correctement, sans bégayer. Même avec quelqu'un de gentil et qui veut simplement m'aider...

Je ne sais pas combien de temps je suis resté dans cette cabine, je n'entendais rien. Je m'étais coupé du monde, pour essayer de retrouver le mien, rien que quelques minutes. J'avais retrouvé une respiration normale, et mes pleurs avaient cessé. Mais je ne voulais pas sortir. Je voulais rester enfermé ici durant le reste de la journée et sortir qu'une fois que tout le monde sera parti. Apparemment, tout le monde n'était pas de ce même avis... Car j'entends quelqu'un m'appeler. Je ne sais pas qui c'est. Je connais la voix mais je ne peux pas mettre un nom dessus.

L'idole du netOù les histoires vivent. Découvrez maintenant