Chapitre 103

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- Ce n'est rien, mon amour ! C'est normal. Nous sommes un couple et je suis là pour veiller sur toi et nos enfants.

- Où sont-ils ? s'empressa-t-elle de demander.

- Ne t'inquiète pas, ils sont en sécurité avec Lou, Dani, Matt, mon père, Angie et Pedro ainsi que toute l'équipe du tournage.

- Ah d'accord ! dit-elle en étant rassurée.

- Ma chérie, tu vas pouvoir te lever ? s'inquiéta-t-il.

- Oui, je pense ! répondit-elle encore dans le coltard.

Il se mit correctement afin de l'aider à se lever. Elle tenait à peine sur ses jambes mais il la soutenait et lui dit :

- Ma chérie, tu ferais mieux d'accepter de passer des examens à l'hôpital afin de contrôler que tu n'aies rien.

- Non, ça va et puis on doit se remarier... à moins que tu n'en aies plus envie ? lui demanda-t-elle ironiquement.

- Ça, jamais de la vie ! Je renouvellerais mes vœux autant de fois que Dieu me le permettra. Je t'aime passionnément, Vilu, et... je veux passer le restant de ma vie à tes côtés.

- D'accord ! Alors tu m'aides à marcher, s'il te plaît ? Je ne veux pas que nos amis me voient comme ça. Et, surtout Enzo... commença-t-elle à dire.

- Oui, car il a tout vu ! lui annonça-t-il.

- Pardon ? Comment ça, il a tout vu ? le questionna-t-elle, stupéfaite.

- Oui ! Euh... il a vu qu'un homme t'enlevait car il te portait dans ses bras et que tu étais endormie.

- Oh mon Dieu ! Mon trésor ! Il risque d'être perturbé à son âge...

- Ne t'inquiète pas, je lui ai dit que j'allais tout faire pour retrouver sa maman et j'ai tenu bon !

- Ce n'est pas toi mais la police...dit-elle en le narguant.

- Oui ! Mais c'est quand même grâce à moi car je leur ai fait un portrait-robot de mon ex.

- León ! Je voudrais oublier tout ce qui vient d'arriver donc promets-moi de ne plus en reparler, d'accord ?

- C'est d'accord ! lui affirma-t-il. Comment te sens-tu ? voulut-il savoir rapidement.

Tout en parlant, León soutenait son épouse en marchant doucement afin que le produit qu'elle avait respiré, s'évacue de son corps en faisant une activité physique. Donc, la marche était plutôt conseillée.

- Mieux, je te remercie. Lâche-moi afin que je marche toute seule.

- Tu en es sûre, ma chérie ?

- Oui ! lui répondit-elle, sûre d'elle.

- Comme tu voudras ! Mais je reste auprès de toi au cas où je te vois tituber et prête à tomber.

- Que tu es trop mignon, mon chéri ! dit-elle en marchant toute seule.

Elle marchait correctement toutefois, il lui arrivait encore de perdre un peu l'équilibre par conséquent, León était toujours là pour la retenir. L'inspecteur arriva vers eux et les informa :

- Monsieur et Madame Vargás, nous venons d'arrêter Ludmila Ferro à l'aéroport car elle tentait de s'enfuir. Ah ! Et j'oubliais, tenez, Madame Vargás, je vous rends votre bague de fiançailles.

- Pardon ? fit-elle très surprise, en regardant sa main et constatant qu'effectivement, elle ne l'avait plus à son doigt. En effet, je ne l'ai plus !

- Elle vous l'a prise car elle était jalouse que Monsieur Vargás vous aime plus qu'il ne l'a aimée. C'est ce qu'elle nous a dit quand des policiers l'ont arrêtée. Et je vous attends demain matin au bureau pour porter plainte pour enlèvement et séquestration. Elle risque très gros, croyez-moi !

Un amour interdit *Finie*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant