Chapitre 93

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Le lendemain matin, les deux amoureux se réveillèrent en même temps.

- Bonjour, mon amour ! dit Violetta en s'étirant de tout son long.

- Bonjour, ma princesse ! As-tu bien dormi ?

- Oui ! Comme un bébé ! Et toi ? lui demanda-t-elle en lui retournant la question.

- Comme un loir ! répondit León en s'étirant aussi mais dans la position assise sur le bord du lit. Que comptes-tu faire aujourd'hui ? lui demanda-t-il, curieux.

- Faire encore travailler "Bingo", et faire sortir dans les paddocks au sud de la propriété, "Vulcain", "Storm", "Hollywood", "Tolo", "Perle noire", "Pacifique" et "Atlantique". Pour les autres chevaux, ce sont leur propriétaire respectif qui s'en occupe.

- Journée bien chargée, dis-moi !

- Oui ! Mais parce que Patrice a pris son jour de congé aujourd'hui et puis, je suis gonflée à bloc ce matin. J'ai une faim de loup, annonça-t-elle. Et toi ?

- Je vais aller voir les copains et puis peut-être aller boire un verre à côté de l'Université pour parler de la proposition d'Enrique. Je dois leur annoncer la bonne nouvelle. Bon ! On va se le prendre, ce petit déjeuner ? proposa León en se levant du lit.

- Bonne idée !

Tous deux descendirent à la cuisine et commencèrent à préparer le café, les tartines et le jus de fruit qu'ils mirent sur la table.

- J'espère que tu n'as rien de prévu pour demain ? demanda León.

- Non ! Je me prends une journée de repos ; ce sera Patrice qui me remplacera mais pourquoi ?

- Tu as oublié que l'on organise un repas avec la famille et les amis ?

- Oh ! Ça m'est complètement sorti de la tête. Il faut aller faire des courses ! dit Violetta en regardant dans les placards et chambre froide. Je fais la liste très vite.

- J'irai après avoir vu les copains. Mets-moi tout ce qu'il nous faut pour demain et les autres jours car ça ne sert à rien d'y retourner plusieurs fois.

- Oui, tu as raison !

Violetta et León déjeunèrent en se faisant des petits bisous par-ci, par-là. Mais il était plutôt déçu voire même vexé que Violetta accepte le poste que le producteur lui offrait. Son ego de responsable de famille en avait pris un sacré coup. Il voulait subvenir au besoin de sa famille et non le contraire. Il ne savait pas s'il allait refuser ou non l'offre d'Enrique pour composer la musique du film ; il allait en parler aujourd'hui même au groupe.

Le petit déjeuner fini, tous deux débarrassèrent la table puis León alla se doucher le temps que Violetta termine de faire la liste. Il ne mit que quinze minutes dans la salle de bains, prit la liste, embrassa son épouse et partit rejoindre son groupe. Quant à Violetta, elle se changea en mettant son jean et un vieux t-shirt troué pour travailler dans la grange. Elle prendra une douche un peu plus tard.

León était contrarié et ses amis le remarquèrent :

- Bonjour León ? Ouh ! Toi, tu ne vas bien ! Qu'est-ce qui t'arrive ? Tu t'es encore disputé avec Violetta ?

- Oui mais ça va mieux ! Ce n'est pas vraiment ça... dit-il en restant évasif.

- Qu'est-ce que c'est ? Raconte-nous, nous sommes tes amis ?

- Un producteur de cinéma est venu au haras hier et a proposé à Violetta de venir travailler sur le lieu du tournage.

- Mais c'est super ! s'écria Camila, heureuse. Tu devrais te réjouir pour elle, León. Elle a un don exceptionnel !

Un amour interdit *Finie*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant