Chapitre 103

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Dès que tous furent informés que Violetta avait été kidnappé, ils étaient estomaqués et inquiets qu'il lui arrive quelque chose. La police fut appelée et des barrages ont été mis en place très rapidement et ce, sur une superficie de trente kilomètres autour du lieu de l'enlèvement. Gares, routes et aéroports furent contrôlés plus attentivement. Enzo commençait à pleurer et dit avec de gros sanglots dans la gorge :

- Papa ! On ne va plus voir maman ?

- Mais si, mon chéri ! C'est juste une méchante femme qui veut prendre la place de ta maman mais ça n'arrivera pas. Je vais aller chercher ta maman et je la ramènerai, je te le promets.

- Mais... je veux ma maman, je ne veux pe'sonne d'aut', moi ! dit-il en ayant quelques sanglots dans la voix.

- Je sais, mon chéri ! Tu vas rester avec Lou et tata Dani pendant que je vais chercher ta maman.

- Oui ! Tu me 'amènes ma maman, papa ? dit-il en pleurant toujours.

- Oui, je t'en fais la promesse !

León partit sur les chapeaux de roue, en costume de mariage, et prit la direction du Sud. Toutes les patrouilles de police étaient en alerte enlèvement et vérifia chaque véhicule. L'enlèvement avait déjà eu lieu six heures auparavant et toujours aucune trace ni de Violetta ni de la voiture des protagonistes. C'est en début d'après-midi que le véhicule des kidnappeurs fut aperçu près d'une maison abandonnée et dont l'endroit était désert. Toutes les patrouilles furent appelées en renfort sur le lieu éventuel de la séquestration et le groupement d'intervention de la police fut dépêché sur place, armé jusqu'aux dents.

Fort heureusement, les kidnappeurs, se sentant pris au piège par les forces de l'ordre, se rendirent sans aucun problème et Violetta allait pu être ramenée saine et sauve. Quelques policiers pénétrèrent dans la cabane en bois et constatèrent qu'elle était en vie mais toujours endormie, c'est pourquoi une équipe médicale fut demandée urgemment.

L'inspecteur de police contacta León pour l'informer que sa femme avait été retrouvée, qu'elle allait bien mais qu'elle avait été chloroformée. Il arriva sur les lieux en très peu de temps pour retrouver son épouse qui était sur un brancard dans l'ambulance. Il descendit de sa voiture précipitamment et courut auprès d'elle, lui prit la main et dit doucement :

- Vilu, mon amour ! Est-ce que tu m'entends ? Vilu, Vilu, réponds-moi, s'il te plaît mon amour ! Comment va-t-elle, docteur ? s'empressa-t-il de demander à l'ambulancier.

- Elle va bien, rassurez-vous ! Elle a été chloroformée donc suivant la dose qui lui a été donnée, elle peut mettre plus ou moins deux à trois heures pour se réveiller.

- Ce n'est pas possible ! On doit se marier aujourd'hui.

- Toutes nos félicitations, dit un des médecins.

- Merci ! répond-il aux services médicaux. Vilu, Vilu ! Ouvre les yeux, je t'en supplie, mon amour, s'adressa-t-il à son épouse.

"Comme elle ne se réveille pas, il ne me reste plus qu'une seule solution," pensa León au fond de lui.

Il se pencha doucement au-dessus du visage de son épouse, approcha son visage du sien, et l'embrassa langoureusement et longuement.

Violetta commença à ouvrir les yeux, regarda tout autour d'elle et dit tout bas :

- Où suis-je ?

- Vilu, ma chérie ! J'ai eu si peur. Tu me reconnais ?

- León ? dit-elle sur un ton interrogatif et surpris.

- Oui, ma chérie ! Tu te souviens de ce qui s'est passé ?

- Ton ex a voulu me parler pendant que je finissais de me préparer, je suis sortie de la caravane et quelqu'un est arrivé par derrière, m'a mis un mouchoir et là, c'est le trou noir jusqu'à maintenant... où tu es venu me chercher... merci León !

Un amour interdit *Finie*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant