Chapitre 85

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Le lendemain matin, Violetta se leva, comme toujours, à l'aube, s'habilla puis alla dans la grange. Elle était assez anxieuse car d'ici quelques heures, Angie viendrait récupérer toutes les preuves qu'elle a pu amasser pendant son enquête chez cet individu qui dit aimer les chevaux. Elle s'occupa l'esprit comme elle put : sortit des chevaux afin qu'ils se dégourdissent les jambes, fit le nettoyage des boxes, vérifia comme tous les matins si tous les abreuvoirs fonctionnaient correctement. Mais par manque de chance, elle constata que deux ne fonctionnaient pas bien. Pour le premier, c'était comme s'il était bouché, pour le second, c'était le contraire. Il y avait une fuite et la paille était trempée. Dès qu'elle rentra dans le box, ça faisait "floc floc". Elle alla à un endroit dans la grange, où tout le système d'arrivée d'eau se trouvait. Elle ferma plusieurs robinets jusqu'à ce qu'elle trouve le bon robinet d'arrêt qui contrôlait celui dans le box. Elle appela Patrice sur son téléphone :

- Patrice, c'est Violetta. Peux-tu venir de toute urgence au haras ?

- C'est mon jour de congé mais qu'est-ce qui se passe ?

- Il y a une fuite dans un box, j'ai coupé l'eau mais il faudrait absolument que tu viennes m'aider.

- Bon, j'arrive ! Donne-moi dix minutes et je suis là !

- D'accord !

Ils raccrochèrent et Violetta commença à vider le box mais la paille, une fois mouillée, était bien plus lourde et elle devait éviter de porter des choses lourdes ainsi que de faire des efforts surhumains.

Angie arriva pendant ce laps de temps. Violetta alla chercher le sac là où elle l'avait caché et le tendit à son amie. Elle partit dans la seconde qui suivait. Quant à Patrice, il arriva dix minutes plus tard :

- Bonjour, Violetta ! Je suis désolé de mon retard mais il y avait un bouchon à un carrefour sur la route ; deux voitures se sont percutées. Heureusement, ce n'est que de la tôle, on ne déplore pas de victimes.

- Bonjour Patrice ! Merci d'être venu bien que ce soit ton jour de congé. Mais tu es le seul qui était disponible car León est parti très tôt ce matin et je ne l'ai qu'entraperçu.

- Ok ! Tu sais que tu pourras toujours compter sur moi ?

- Oui, je le sais et je t'en remercie. Bon, donc comme je te l'ai dit au téléphone, ce robinet n'arrête pas de couler, j'ai réussi à couper l'eau mais avec ce système, plusieurs boxes n'ont plus d'eau donc il faut absolument réparer au plus vite.

- Ok ! Je vais chercher les outils dans le cabanon et j'y jette un œil.

- Merci infiniment. Pendant ce temps-là, je vais m'occuper de "Storm" et voir s'il est toujours aussi fougueux. S'il l'est, je lui donnerai des Fleurs de Bach.

- Ok ! A plus tard, alors !

- Oui, à plus tard, Patrice et encore merci d'être là !

- De rien !

Patrice alla réparer la fuite et Violetta alla s'occuper de "Storm". Il avait heureusement retrouvé son calme, ce qui permit à Violetta de le faire travailler.

Pablo Vargás vint chercher ses petits-enfants vers neuf heures trente pour repartir vingt minutes plus tard.

Violetta ne vit pas la journée passer tellement elle était occupée. León arriva en début de soirée. Elle arrêta ce qu'elle faisait afin d'aller prendre une bonne douche. León en fit autant juste après son épouse.

Ils partirent au restaurant pour huit heures du soir. La salle était presque vide. León qui avait réservé la table ce matin, avait demandé une table un peu en retrait afin d'être tranquille avec son épouse. Ils s'assirent à leur table puis le serveur leur apporta la carte. Ils choisirent chacun un plat puis attendirent d'être servis. Pendant ce temps-là, ils parlèrent de leurs enfants ainsi que du nouveau qui allait arriver dans moins de six mois.

Un amour interdit *Finie*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant