56-Le refuge

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Apres de longues heures de courses toutes plus pénibles les unes que les autres, nous étions finalement arrivés porte Nord, et tenez vous bien... Nous n'avions rencontrer aucun fondu ! Une bénédiction vu notre état de fatigue. Minho avait beau dire ce qu'il voulait, ce n'était pas la petite nuit dans l'hôtel qui nous avait requinquée.

Thomas et Brenda semblaient eux aussi exténués, bien plus que nous à vrai dire. Chacun les avaient serrés dans les bras tour à tour.

-Minho... On a vu un truc.. bizarre en ville, déclara Thomas après l'avoir lâché. 

-Et c'est quoi ? Demanda Minho en arquant un sourcil.

-Une plaque, intervint Brenda. Une plaque où il était inscrit que le véritable chef est Thomas. Elle est placardée partout dans la ville, à chaque immeuble, dans chaque rue. C'est nouveau, on avait jamais vu ça avant notre arrivée.

D'abord surpris, Minho, contre toute attente, ne répondit pas de manière cinglante.

-Super, content de te passer le flambeau mec !

Il ajouta un sourire à sa remarque. Pas un faux sourire, non, un vrai, un soulagé. Et je ne l'avais peut être pas remarquer. Je n'avais pas remarquer à quel point être le chef était dur à porter pour l'asiatique.

-Plus sérieusement Minho, répondit Thomas. Je suis pas fait pour être chef.

-Mais si ! Le rassura le coureur. C'est grave à toi qu'on est sorti du labyrinthe, tu t'en sortira très bien ! T'es un grand garçon.

Thomas finit par lâcher l'affaire, car Minho, plus têtu que jamais, était bien décider à lui laisser ce rôle.

La chaleur nous écrasait littéralement, et en plus d'être en plein soleil, nous étions à la vue de tous.

-Bon, déclara Jorge. Je vous ai promis de vous emmener au refuge, alors je vous y emmènerais. Maintenant, en route !

J'attrapa mon sac à dos et refis les lacets de mes grosses bottes.
Retrouvez Thomas était un véritable soulagement. Nous étions à coter, marchant en discutant. Quel bien cela me faisait ! Jorge et Brenda était eux aussi content de se retrouver. Je n'avais pas remarquer, mais ces deux la avaient vraiment une relation père fille.

Soudainement et contre toute attente, je me mis à penser à Teresa. Qu'était-elle devenue ? Thomas l'aimait-il encore ? Était-elle toujours vivante ?
Malgré son revirement de caractère, Teresa avait été un repère pour moi dans le labyrinthe. Mais lors de nos derniers moments toutes les deux, je m'étais réellement sentir plus proche d'Elena que d'elle. Tragédie !

Thomas agita sa main devant mes yeux pour me sortir de mes pensées.

-Newt n'as pas l'air bien, tu saurais pas ce qu'il a toi ? Demanda-t-il.

-C'est... compliquer, marmonnais-je.

-Quoi ? Répondit-il interloqué.

-Cette vie, cette vie est compliquée Thomas, bordel, dis-je péniblement.

-Je me rappelle un vieux truc qui dit : c'est pas la vie qui est compliquée, c'est les gens qui la complique.
Peut-être que ce problème avec Newt n'est pas si grave que tu le crois ? Tenta-t-il de me rassurer.

-Oh.. Thomas tu te trompes, je doute de pouvoir un jour lui reparler.. Il m'a.. Blessée, dis-je tristement.

Il m'attrapa par le bras et me stoppa.

-Arrête Cathy ! T'a pas le droit de faire ça. À ton avis, combien de familles ont été séparées durant les éruptions solaires ? Hein, combien ? Plaida mon ami.

Je m'appelle Cathy et je dois survivre à l'épreuve.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant