53-L'hotel

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Jorge enfourna ses mains dans les poches de son long manteau crasseux avant de lever les yeux au ciel, découvrant que le soleil commençais à peine à décliner.

-On est rester presque une journée là dedans ? Demanda Newt, aussi étonné que le fondu.

-Faut croire, répondit ce dernier presque instantanément. En tout cas, c'est trop risquer cette ville, la nuit. Ça change nos plans, on va pas pouvoir marcher longtemps avec la nuit qui tombe.

Cathy se leva et alla rejoindre le duo.

-Alors tu suggère quoi ? Demanda-t-elle en arrivant à leur hauteur.

Le vielle homme se gratta la tête, semblant réfléchir.

-On a qu'à se trouver une petite pièce dans un immeuble, on y passera la nuit et on repartira le lendemain.

-Et Thomas ? Et Brenda ? Le questionna-t-elle. On risque de les perdre, ils vont arriver avant nous !

Jorge ouvrit la bouche pour contredire la jeune fille, ou tout du moins, répliquer d'une manière cinglante dont lui seul avait le secret. Il se ravisa en laissant la parole à Newt, qui posa sa main sur l'épaule de sa sœur.

-On est tous épuisés, toi la première, une nuit de sommeil nous fera le plus grand bien Cat'.

Résignée et mécontente de l'admette, Newt avait raison. Ses jambes l'aurait lâchée si elle avait fait deux mètres de plus.

Les blocards reprirent leur sacs et les jetèrent sur leur dos. Cathy pris place cette fois, aux côtés d'Aris et Sonya, Harriet se tenant le plus loin possible d'elle.

Malgré la rancoeur indéchiffrable qu'elle éprouvait à l'encontre de cette fille, Cathy ressenti un énorme pincement au cœur. Il grandit encore quand elle remarqua que les traces violettes étaient toujours la, sur son coup. Elle était la raison de ses blessures, et pendant un instant, elle avait désirer la tuer, animée par un sentiment qu'elle n'avait jamais ressentie auparavant. Et ce dégoût pour elle même qui l'avait assailli en suite ne la quitterais jamais, ne disparaîtrait jamais.

Ils continuèrent à avancer, bravant le vent s'engouffrant dans les petites ruelles. Jorge défonça la porte d'entrée d'un vielle hôtel, ou plutôt ce qu'il en restait.
Puis, ils grimpèrent jusqu'au quatrième étage, après avoir étudier le panneau des chambres, le quatrième était celui composer du plus grand nombre. Des chambres, avec des vrais lits. Un cadeau inespéré.
Cathy se laissa aller à imaginer sa nuit, dans ce vrai lit, mais fut vite dépitée en réalisant qu'il faudrait quitter cet endroit tant réconfortant au petit matin.

Prise d'un sentiment d'ivresse à la seule pensée d'un matelas bien mous, elle monta les marchés quatre à quatre, semant même les autres cinq mètres derrière.

-Cathy ! Hurla la voix de Minho. Tu peux pas nous attendre un peu ?

La fille s'arrêta de courir dans les escaliers et attendit patiemment, ou non, que les autres arrivent enfin à sa hauteur. Dès qu'ils furent tous la, elle recommença sa montée effrénée des escaliers.
Elle arriva devant la porte et s'apprêta à poser la main sur la premier poignée venant quand une main s'abattit sur son épaule. Encore, ça devient une manie. Elle tourna vainement la tête pour se retrouver face à l'asiatique, le visage comprimé.

-Pourquoi tu fais cette tête là ? Demanda Cathy. T'a envie d'aller au wc ou quoi ?

Il écarquilla les yeux et poussa un soupir d'exaspération en l'écartant de la porte.

Je m'appelle Cathy et je dois survivre à l'épreuve.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant