Chapitre 18

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GALA



     Dimanche 31 décembre 2017 ...

Il est midi, je suis au restaurant de l'hôtel avec Sihem. Nous discutons, j'ai pris un plat de pâtes aux pestos, je me régale. Sihem compte me faire visiter des endroits dans la capitale tout en allant acheter une robe pour moi étant donné que ce soir, nous sommes invités à un gala du nouvel an, je n'avais pas prévu qu'on irait à un tel événement, surtout qu'Idrissa n'en parle pas et ne me préviens qu'à la dernière minute. En mangeant, je souhaite un joyeux anniversaire à beau-père Modibo qui a cinquante ans aujourd'hui.


Quand nous terminons de manger, nous allons d'abord à la boutique de robe. Après plusieurs minutes à chercher, j'en prend une que j'aime beaucoup, c'est une élégante robe noire pailletée, à coupe sirène, à col V, avec des manches longues et un dos nu. Elle est resplendissante.

Nous faisons le tour de la ville le reste de la journée puis nous allons nous faire une coupe de cheveux et nous faire maquiller dans un salon de coiffure et d'esthétique. Je me fais faire un ondulé et un joli maquillage (média). Je rentre à l'hôtel, il est vingt-et-une heure, la réception débute dans quarante minutes. Idrissa se lave, j'en profite pour ranger correctement mes affaires.

J'enfile ma robe trente minutes après et je sors de la salle de bain. Idrissa est habillé d'un costume noir, d'une chemise noire ouverte et de sa paire de Weston 180. Toujours aussi charismatique ça ne change pas. Il lève la tête et reste figé. Je le regarde pour comprendre.

Qu'est-ce qu'il y a ? m'enquis-je.

— Euh...

— Quoi ? C'est moche c'est ça ?

— Non...non t'es bien comme ça.

— Ah d'accord merci. Bah je ne sais pas dis quelque chose tu me mets le doute comme ça, râlais-je en m'en allant au salon.

C'est moi où il m'a fait un compliment ? Non je ne rêve pas, quand je m'en rends compte, je m'arrête et réalise.


Nous arrivons devant le grand palais Balmadi. Nous sommes dans la voiture, Idrissa soupire avant de m'annoncer :

— Ici...on va devoir se comporter en tant que couple aimant, donc tu vas devoir jouer le jeu.

— OK...d'accord.

Nous sortons de la voiture, avec plusieurs voitures s'agglutinant. Un voiturier prend les clés et la voiture, puis nous nous dirigeons vers l'entrée. Nous entrons dans une belle salle de bal avec un grand monde. Des bijoux éclatants, des paillettes étincelantes, des diamants aveuglants, des couleurs, des ornements et des broderies en nombre. De l'or, de l'argent, du luxe et de la marque sur tous les invités. Des saluts, des sourires, des compliments et des remerciements à tout va. Les femmes sont toutes splendides avec leur maquillage, leur vernis et leur robes scintillantes et les hommes sont élégants avec leur costume, leur allure et leur coiffe. Je me sens si petite et si insignifiante face à ce monde. Mon père et Adama ont beaucoup d'événement de ce genre où ils m'invitent souvent, mais j'ai toujours refusé d'y aller. Je ne me sens pas très à l'aise.

Pourquoi tu stresse ? interrogea Idrissa.

— Hein ? Quoi ? Non je ne stresse pas, je...je...

— Me mens pas à moi.

AH ! Idrissa ! s'écria un homme arrivant avec une femme.

Monsieur et madame Ayouch, comment allez-vous ? demanda Idrissa en lui faisant une poignée de main.

— Très bien et toi ?

Ardeur de passionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant