Un amour interdit *Finie*

Chapitre 70

- Bonjour mon amour ! dit-elle en voyant León dans la cuisine.

- Bonjour ! lui répondit-il un peu sèchement. Ah ! Parce que maintenant je suis ton amour ? la questionna-t-il.

- Que t'arrive-t-il, mon chéri ?

- Rien ! dit-il sur le même ton.

- Si ! Je vois bien qu'il y a quelque chose qui te chagrine, dis-moi ce que c'est ? On s'était promis de ne jamais se mentir.

- Tu veux vraiment le savoir ? s'énerva-t-il.

- Oui ! Mais pourquoi me parles-tu comme ça, León ? Qu'est-ce que je t'ai fait ?

- Je n'ai pas aimé mais alors pas du tout, que tu ne dises rien à ton copain nous concernant. Faire comme si j'étais ton patron... J'y crois pas !

- Comprends-moi, mon chéri ! Je n'ai pas voulu le perturber, le froisser... commença-t-elle par dire.

- Ah ! Parce que moi, ce n'est pas grave si tu me froisses ? Je me suis senti... Comment je pourrais dire... Trahi !

- C'est un bien grand mot ! Il ne faut pas exagérer, León !

- Ah ! Parce que c'est moi qui exagère ?

- Oui ! Mais j'y pense... Tu es jaloux !

- Non, pas du tout ! se défendit-il.

- Si ! Tu es jaloux !

- Absolument pas ! continua-t-il de dire. C'est que...

- Que quoi, León ? Regarde-moi dans les yeux et dis-moi que tu n'es pas jaloux de mon meilleur ami Tomás ?

Il n'arrivait pas du tout à la regarder droit dans les yeux car il savait pertinemment qu'il était jaloux des garçons qui approchaient Violetta bien qu'ils soient mariés tous les deux. Et il lui était difficile voire même impossible de l'admettre. Ce serait sa fierté qui en prendrait un coup.

- León, s'il te plaît ? Admets-le que tu es jaloux de Tomás ? dit-elle en cherchant son regard.

En bougeant la tête, elle réussit à croiser son regard avec celui de son époux et lui fit un regard qu'il ne put tenir plus longtemps.

- C'est bon, tu as gagné ! Oui, je suis jaloux !

- Yes ! J'ai gagné ! Tu n'as pas de honte à avoir, mon amour. Je suis très touchée que tu éprouves de la jalousie envers les garçons qui m'approchent. Ça me montre à quel point tu tiens à moi et que ton amour est sincère. Je t'aime, moi aussi, León ! Et rien ni personne ne me retirera l'amour que j'ai pour toi. Tu es tout pour moi, mon chéri !

- Merci infiniment, mon amour ! dit-il en se radoucissant puisqu'elle l'avait pris par les sentiments.

Ils étaient très sincères,

- León, ne doute jamais de mon amour ! Il est infini et puis tu oublies cette connexion qu'il y a entre nous depuis le début ?

- C'est vrai ! Merci ma puce de me réconforter et je te promets à l'avenir de ne plus être jaloux envers les autres garçons et hommes qui t'approcheront.

Ils se blottirent l'un contre l'autre en restant enlacés un long moment. Violetta s'éloigna de León, l'embrassa amoureusement et dit :

- Ne dis rien à Tomás pour nous deux car je veux le lui annoncer moi-même, s'il te plait ?

- C'est d'accord !

Ils s'embrassèrent encore une fois puis Violetta but sa tasse de café en quelques minutes et alla s'occuper de ses chevaux. León alla dans son bureau pour écrire une chanson.