Chapitre 17 : La mission de Drago

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  J'étais incapable de m'endormir, véritablement incapable après ce que m'avait dit Drago. Certes cette machine était effroyable, mais ce n'était pas la chose plus importante à cet instant. Après tout, Drago aurait juste pu me dire que cette cave renfermait des choses relatives à la magie noire et cela n'aurait pas été un mensonge. Il n'était pas obligé de me parler de la machine, je ne l'aurais jamais su après tout. Mais non, il avait fait le choix de m'en parler, il avait fait le choix de m'avouer la vérité. Qu'il le veuille ou non, il était à présent impliqué dans l'ordre du Poenix. Qu'il en ait conscience ou non, il nous avait rejoins d'une certaine manière. Drago Malefoy était avec nous et le plus dure à présent allait être de lui faire admettre. Mais j'allais me battre pour ça, il était le héro dont nous avions besoin.

Drago n'était pas sortis de sa chambre de la matinée. Vers onze heures trente je décidai d'aller frapper à sa porte de salle de bain. Il devait s'en vouloir pour hier, il devait s'en vouloir de m'avoir raconté ce qu'il savait sur la machine, il devait avoir l'impression d'avoir trahit sa famille et son camp. C'était une bonne chose en réalité, mais je comprenais qu'il puisse pour le moment avoir du mal à ne pas se le reprocher. Cependant, quand Drago m'autorisa à entrer, il ne semblait pas perturbé le moins du monde. Il était au contraire assis à son bureau et travaillait sur un devoir de métamorphose que nous avions à rendre pour la rentrée.
- Tu l'as finis toi ? Me demanda-t-il.
Fidèle à lui-même, il faisait comme si rien ne s'était passé hier, ou du moins, comme si cela n'avait pas vraiment d'importance à ses yeux.
- Oui, je l'ai fais le premier soir, répondis-je alors.
- Mais t'es sérieuse ! Tu n'avais rien trouvé de mieux à faire pour le premier soir des vacances ? Insista-t-il amusé. Au fait, je te signale que Ginny a précisé que l'Hermione de se monde était beaucoup plus soigneuse quant à son apparence, ajouta-t-il en me toisant d'un air moqueur.
- Je ferais un effort quand on rentrera à Poudlard, personne ne me voit ici.
- Moi je te vois.
- Mon allure te dérange ? Lui lançai-je agacée.
- Non tu es déjà belle, mais tu pourrais l'être encore plus.
Il fit pivoter son fauteuil de nouveau face à son bureau et fit mine de se concentrer de nouveau sur son parchemin. Je savais qu'il essayait de me mettre mal à l'aise, il l'avait toujours fait depuis sa première année. Cependant, cette fois-ci il ne s'agissait pas de moqueries ou d'insultes, et aujourd'hui, notre relation me permettait de contre-attaquer, car nous étions bien conscients que nous nous appréciions.
- Peut-être que voir un médicomage-psy te ferait le plus grand bien, dis-je d'une voix faussement inquiète. Tu sais avec tes problèmes de...
Il se retourna aussitôt dans ma direction, voyant que je n'avais pas terminé ma phrase.
- Mes problèmes de quoi ?
- Pour que tu ais eu l'idée de te glisser nu dans mon lit avant-hier, tu devais sacrément être en manque.
- Granger contre-attaque ! S'exclama-t-il d'un air ravi .T'es pas si chiante que ça finalement.
« Granger ». Cela faisait si longtemps qu'il ne m'avait pas appelé comme ça, deux mois plus exactement. Cela sonnait atrocement faux maintenant que nous étions amis.
- Je te signale que je ne suis pas absolument pas en manque, ajouta-t-il. Si ca avait été le cas, j'aurais réglé le problème sans aucune difficulté.
- Ah oui ? Demandai-je amusée. Alors pourquoi tu t'es retrouvé dans mon lit ? Et ne me fais pas croire que c'était l'alcool !
- Parce que j'avais envie de toi, répondit-il d'un regard pénétrant.
Trop tard, il avait réussit. J'étais affreusement mal à l'aise et le pire c'était que je l'avais cherché. Il fallait que je m'en sorte, je ne pouvais pas le laisser gagner, il ne fallait surtout pas que je lui montre que j'étais embarrassée. Cependant, avant que je n'ai pus répondre, Drago me devança.
- On en reparle tout à l'heure si tu veux, mais j'aimerais finir ma dissertation pour l'instant.
Il avait dit ça d'un ton à la fois sérieux et désolé, mais je pouvais presque l'entendre rire. Il m'avait coupé dans ma lancé, il avait fait en sorte que je ne puisse pas lui répondre. Cela m'exaspérait au plus au point, parce que dans le fond je lui en étais reconnaissante, car je n'avais aucune idée de ce que j'aurais pu lui répliquer.

Lorsque Drago descendit en bas pour le déjeuner, il avait son parchemin de métamorphose entre les mains. Il le posa dans mon assiette vide et alla s'asseoir en face de moi.
- Tu veux que je corrige ton devoir qui mérite un T ? Demandai-je d'une voix moqueuse.
- Exactement.
Je haussai les sourcils d'étonnement.
- Le Drago et l'Hermione de ce monde avaient l'habitude de travailler ensemble, expliqua-t-il.
- Ginny n'a rien marqué de tel dans sa lettre, dis-je en me levant tout de même de table dans le but d'aller la chercher dans ma chambre.
- Stop ! S'exclama Drago. Je ne le sais pas de Ginny. Ce sont les serpentards qui m'ont dit que je travaillais avec toi.
- Oui eh bien ils ne sont pas là pour le vérifier, je ne comprends pas pourquoi tu veux que je lise ton devoir.
Drago soupira d'exaspération.
- Bon d'accord, je veux que tu le lises pour savoir ce que tu penses de mon travail. Il n'y avait pas d'arrières pensées Hermione. Je sais que tu es la meilleure élève de Poudlard, donc j'aimerais avoir ton avis, dit-il d'un air presque gêné.
Je ne pus m'empêcher de sourire de fierté. Si un jour on m'avait dit que Drago Malefoy me ferait un tel compliment, je l'aurais traité de fou, même avec le Drago que je connaissais depuis deux mois.
- Très bien, répondis-je en reprenant mon sérieux. Je regarderais ça après le déjeuner.
Drago explosa soudain de rire, effrayant Dobby qui fit tomber le plat principal par terre. En temps normal je me serais précipitée pour aider l'elfe, mais la réaction de Drago m'intriguait trop. Je lui lançai un regard interrogateur ce qui le fit redoubler de rire.
- Donc tu penses vraiment être la meilleure élève de Poudlard ? Me lança-t-il en m'adressant un sourire moqueur.
- C'est toi qui as dit que ...
- Mais tu ne m'as pas contredit, me coupa-t-il.
- Je t'ai juste répondu que je lirais ton devoir.
- Tu as souris ! Tu avais l'air très très contente.
- Et toi qu'est ce que tu répondrais, si je te disais que tu étais le meilleur joueur de quidditch ?
- Je te dirais que je le sais déjà, répondit-il d'un sourire victorieux.
- Ce que tu peux être arrogant
- Je ne suis pas arrogant, je reconnais juste les faits.
- Tu ne peux pas être meilleur qu'Harry. Il est rentré dans l'équipe de quidditch en première année, lui signalai-je d'un air satisfait alors que son visage se décomposait.
- Bon tu te dépêches ! Cria-t-il à Dobby qui tentait tant bien que mal de ramasser la nourriture qui était restée dans le plat et qui pouvait encore être sauvée.
J'allais dire à Drago de se calmer et de ne pas s'en prendre à son elfe parce qu'il était vexé, mais je sentis quelque chose glisser lentement le long de ma cheville. J'ouvris de grands yeux ronds que je tournai presque aussitôt vers Drago qui me fixait.
- C'est bon tu es calmée ? JE suis le meilleur au quidditch. C'est fou cette technique, ajouta-t-il comme s'il venait de trouver le saint grâle. Avant-hier derrière la porte, je ne t'entendais plus et là c'est pareil. Fascinant.
Je repoussai brutalement son pied de ma jambe.
- Par contre je dois avouer que ça n'a pas marché le soir dans le lit. C'est parce que c'était une approche trop directe ?
Il avait posé sa question comme s'il s'intéressait vraiment à la réponse. Drago avait du être acteur dans une autre vie, dans une vie de moldu, ce n'était pas possible autrement.
- Arrête des suppositions complètement déplacées.
- Oh ca va, on sort ensemble.
- On ne sort ...
Je fus coupée dans mon élan par un douloureux coup de pied que je reçu en plein dans le genou. Alors que j'adressai un regard furieux à Drago, celui-ci me désigna Dobby d'un discret signe de tête. Il plaisantait ? Il n'allait pas se servir de ce stupide elfe pour me faire taire ? Cependant, Dobby nous lançait un regard septique.
- Bon allez, un bisou pour se réconcilier ? Proposa Drago d'une voix douce.
- On verra après le repas si tu le mérites, répliquai-je en tentant de sourire.
- Tu peux faire mieux que ça non ?
- Mieux que quoi ?
Drago se pencha au dessus de la table pour sa rapprocher de moi.
- Je crois que l'elfe a des soupçons, me chuchota-t-il d'un faux être embêté.
Il sa rassit presque aussitôt sur sa chaise et se tourna vers l'elfe.
- Disparais. Hermione et moi avons besoin d'intimité si tu vois ce que je veux dire, dit-il en jouant des sourcils.
Dobby ne se fit pas prier et transplana aussitôt.
- T'es vraiment en manque en fait, lui fis-je remarquer.
- Oui j'avoue.
- Eh bien trouve-toi une fille ! Mais pas une fille qui pourrait mettre en danger la relation des vrais Drago et Hermione. Prends une moldue, comme ça personne n'en saura jamais rien. Et ne me dis pas que les moldus te dégoutent ça risque de m'énerver.
- Elles ne me dégoutent pas. Le problème en fait, c'est que c'est avec toi que je veux coucher.
- Drago, grondai-je.
- Je suis désolé, vraiment, mais ça ne se contrôle pas. Tu es là à gesticuler devant moi, à rire, à sourire, à parler et ce, depuis deux mois. Si tu savais comme je me suis retenu hier pour ne pas venir au beau milieu de la nuit dans ta chambre ! Et avant-hier derrière la porte, s'il n'y avait pas eu ces idiots de Blaise et Pansy dans le salon, je crois que je t'aurais pris contre le mur. Je n'aurais jamais eu le temps d'arriver jusqu'à un lit ou même un canapé.
Drago s'était levé de sa chaise tandis que je restai totalement immobile sur la mienne, incapable de bouger ou de dire quoi que ce soit.
- Tu ne t'en rends pas compte mais c'est à cause de toi ! Fit-il d'un air désespéré. C'est toi qui m'as embrassé devant Daphné. Oui, je sais, « tu as juste déposé tes lèvres sur les miennes », mais c'était suffisant. Ca fait deux nuits que je rêve de toi, que je t'embrasse et que je couche avec toi, c'est insupportable. Et en plus tu me parles du fait que je suis en manque !
Il avait fait le tour de la table, s'était posté debout derrière moi et venait de poser ses mains sur mes épaules.
- Tu vois, là je me retiens. Je ne sais d'ailleurs pas par quel moyen je parviens à m'empêcher de t'arracher ton pull. C'est de la torture. Le pire, ajouta-t-il en se rapprochant de mon oreille, c'est que je vois ta main entrain de se crisper sur ta cuisse. J'ai tellement envie de toi Hermione, chuchota-t-il d'une voix sensuelle. J'ai tellement envie de te donner du plaisir, j'ai tellement envie de te voir ...
Il ne termina pas sa phrase, mais ses mains glissèrent lentement le long de mes bras. Je me dégageai brusquement de son contact et transplanai.

Je ne sus que cela avait marché que lorsque je me retrouvai derrière le grand portail de la propriété des Malefoy. Visiblement, l'Hermione de ce monde en avait l'autorisation. C'était incroyable de voir à quel point elle appartenait déjà à la famille Malefoy.
- Ne pars pas.
Drago venait d'apparaître à côté de moi. Il se tordait nerveusement les mains tout en m'adressant un regard hésitant.
- Je ne sais pas ce qu'il m'a prit, je crois que je deviens fou... Je suis désolé Hermione. Cela ne se reproduira pas.
- Je ne suis pas une fille avec qui tu peux coucher comme ça Drago ! Si encore tu m'avais dis que je te plaisais pour autre chose que mon apparence, je ne l'aurais pas aussi mal pris, mais là tu dépasses les bornes ! Je ne suis donc que ça pour toi ? Une fille que tu désires et point barre ? Je ne suis pas comme toutes ces greluches avec qui tu couches !
- Il n'y en a pas autant que tu penses, marmonna-t-il. Reste s'il te plait, je sais que tu n'es pas comme toutes ces filles. Je n'ai que toi ici et je ne veux pas tout gâcher. On s'entend bien en réalité... Effaçons tout s'il te plait.
Drago semblait réellement sincère et c'était bien la première fois de ma vie que je le voyais dans une telle situation de faiblesse.
- A une condition, déclarai-je d'un ton dur.
- Tout ce que tu veux !
- Tu vas répondre à la deuxième question que je ne t'ai pas posé hier soir.
Drago acquiesça aussitôt d'un signe de tête et nous rentrâmes dans son imposant manoir.

Je m'étais assise sur un canapé du salon, tandis que Drago était resté debout près de la grande cheminé. Il semblait nerveux et il y avait de quoi l'être.
- Je veux savoir qu'elle est la mission que Voldemort t'a confiée dans notre vrai monde. Tu m'as avoué le mois dernier qu'il t'avait demandé de faire quelque chose, alors ne nie pas.
Un masque d'horreur se dessina sur le visage de Drago. Je crus même voir ses mains trembler.
- Si je te le dis je vais me faire tuer. Pire, mes parents seront tués. Tu ne t'en rends pas compte ! Je ne peux pas.
Il se prit le visage entre les mains dans un gémissement de souffrance.
- Je te protègerais, insistai-je. De toute façon tant que nous sommes dans ce monde nous ne risquons rien.
Drago s'approcha du canapé et se laissa tomber dedans juste à côté de moi. Il semblait plus qu'effrayé, et à présent qu'il était près de moi, je pus clairement voir qu'il tremblait littéralement de peur. J'eu une irrésistible envie de le prendre dans mes bras mais me retins. Après ce qu'il s'était passé un peu plus tôt, je ne pouvais pas me permettre d'entrer en contact physique avec lui. Je le vis se prendre de nouveau le visage entre les mains dans un profond soupire. Comment une simple question pouvait le mettre dans cet état ? J'en de nouveau envie de le prendre dans mes bras et de le serrer contre moi. Cependant, il se releva subitement et reprit sa place initiale près de la cheminé.
- Tu sais ce qu'est une armoire à disparaitre ? Demanda-t-il en se tournant vers moi.
- Oui.
Cette fois-ci son regard se voulait assuré et déterminé. Il allait parler.
- Il y en a une chez barjow et beurk. Et devine où se trouve sa jumelle ?
Je restai silencieuse.
- A Poudlard. Dans la salle sur demande.
- Par Merlin ! M'exclamai-je horrifiée.
- Celle de Poudlard est cassée, elle ne fonctionne pas. Ma mission est de la réparer pour faire entrer des mangemorts dans l'école. Mais j'en suis bien incapable, je n'ai pas le niveau, je ne suis pas assez fort ! Je ne suis qu'en sixième année.
- Que se passera-t-il si tu n'y arrives pas ?
- Ca t'intéresse ? Me lança-t-il d'une voix venimeuse.
- Je t'avoue qu'il y a un mois j'aurais répondu non, mais maintenant... Bien sûr que cela m'intéresse idiot !
- Si j'échoue Voldemort me tuera, ainsi que mes parents.
- Drago.... Murmurai-je la gorge nouée.
- Il porte très peu d'estime à ma famille depuis un certain temps. Je crois qu'il m'a de toute façon confié cette mission pour que j'échoue, pour qu'il ait une bonne raison de tous nous tuer.
- Ca n'arrivera pas Drago, lui assurai-je en me levant pour le rejoindre. Tu entends ? Cela n'arrivera pas ! Je te protègerais !
J'appuyai mes mains sur ses épaules pour le forcer à me regarder.
- Il ne t'arrivera rien Drago ! Insistai-je.
- Et c'est toi qui va te dresser entre Voldemort et moi ? Me lança-t-il d'un ton sarcastique.
- Pas seulement moi. L'ordre du Phoenix sera là aussi.
- L'ordre de quoi ? Répéta-t-il.
Je pris un gros risque mais révélai tout ce que je savais à Drago, à propos de l'ordre. Cependant, ce n'était pas un si gros risque après ce que Drago venait de m'avouer. Dans tous les cas, nous venions chacun de dévoiler des informations capitales concernant notre camp.
- Que veux-tu que j'aille foutre dans l'ordre du Phoenix ! S'exclama-t-il en me repoussant rageusement. Tu m'as bien regardé ? Tu as vu la famille que j'ai ? Quel que soit mon camps je serais tué où envoyé à Azkaban !
- Personne ne t'enverras à Azkaban Drago, tu n'as rien fait de mal jusqu'à maintenant, à part être une personne particulièrement exécrable, dis-je en souriant.
Je crus que les yeux de Drago allaient sortir de leurs orbites tellement il semblait angoissé. J'avais l'impression que tout s'embrouillait dans sa tête d'après son regard fuyant et ses clignements d'yeux.
- Drago, insistai-je à nouveau. L'ordre te protégera ainsi que ta famille. Tu ne seras jamais envoyé à Azkaban.
Je voulus m'approcher de lui et finalement le serrer dans mes bras, mais il s'écarta.
- REGARDE ! Hurla-t-il. REGARDE !
Il releva aussitôt sa manche gauche et je vis l'effroyable marque des ténèbres tatouée sur sa peau. J'eus un pas de recule qui n'échappa pas à Drago.
- Depuis quand ? Parvins-je à demander d'une voix tremblante.
- Cet été. Je n'ai pas vraiment eu le choix. Si j'avais refusé, je serais surement mort à l'heure qu'il est. Quelle vie puis-je mener avec ça sur le bras ? On ne me laissera jamais tranquille, on ne me permettra jamais d'oublier, ou ne serait-ce que passer à autre chose.
- On t'a forcé Drago ! Tu ne voulais pas de la marque. N'est-ce pas ?...
- Bien sûr que je n'en voulais pas. Certains comme Bellatrix arborent cette marque avec fierté, mais ce n'est que le signe de leur soumission à Voldemort. Ils ne s'en rendent même pas compte !
- Tu es si mature... Tu es vraiment quelqu'un de bien et d'intelligent Drago. Si j'avais su avant...
- Je n'ai plus envie d'en parler, déclara-t-il d'une voix ferme. Parle-moi d'autre chose.
- Tu veux regarder un film ? Proposai-je d'une voix douce.
- Mais il y en a combien ? S'étonna-t-il.
- De quoi ?
- Des films.
J'eu un petit rire.
- Des milliers. Peut-être des millions je ne sais pas.
Drago complètement abasourdis, esquissa un début de sourire et je lui fis signe de me suivre jusqu'à ma chambre où se trouvait mon ordinateur.
Alors que nous traversions le hall d'entrée pour rejoindre l'escalier, Dobby s'interposa pour me tendre une lettre. Elle venait de Ginny.
- Mais il n'y a pas d'adresse, fis-je remarquer d'un air étonné. Comment est-ce que le hibou...
- Elle est venu la déposer elle-même, me répondit aussitôt l'elfe.
- Quoi ? Mais quand ?
- Pendant que vous vous disputiez dans le salon, marmonna-t-il d'une voix hésitante.
- On ne se disputait pas ! S'exclama Drago.
- Oui tout va bien, ajoutai-je en prenant le bras de Drago pour donner le change.
Ce fut donc bras dessus, bras dessous, que nous montâmes à l'étage supérieur. Drago insista pour qu'on ouvre la lettre tout de suite, mais je lui répondis que ce n'était certainement pas urgent, et que nous la lirions après le film. J'étais certaine que celui que j'allais lui proposer lui plairais. C'était une film sur des sorcières. J'avais hâte qu'il voit la fausse image qu'avaient les moldus de nous.  


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