The Ghost Shooter [Avengers Fanfiction]

[1] Chapitre 3

Il pointa alors un immeuble en construction situé à une grande distance du bureau.

-Mais c'est impossible, s'exclama Clint, cet immeuble doit être à plus de...

-2300 mètres, conclut Natasha. Ce qui m'amène à dire que celui qui a assassiné Fury n'est nul autre que The Ghost Shooter.

-Qui ? demandèrent-ils d'une même voix.

-J'ai entendu parler de lui, dit alors Maria. C'est un tireur d'élite. Mais ce n'est qu'une légende. Il n'y a aucune donnée sur lui, c'est un fantôme.

-Et bien ce fantôme, comme vous l'appelez, a tué un ambassadeur que je protégeais et l'a atteint en plein cœur à travers moi à une distance de plus de 3000 mètres,Natasha avait prononcé ces mots en soulevant le bas de son haut, laissant découvrir une grosse cicatrice.
Il a déjà fait plusieurs centaines de victimes.

-Mais comment traquer un fantôme ?

Tout le monde resta sans voix face à cette question sans réponse. En vérité, il y avait bien une réponse, seulement personne n'était prête à l'entendre et encore moins à l'énoncer, car cela reviendrait à admettre qu'ils avaient échoué, que même la plus grande équipe de super-héros n'était pas de taille face à ce problème.
Et si même eux n'y parvenaient pas, qui le pourrait, si ce n'est le fantôme en question.

***

Pendant ce temps, le soldat parcourait le couloir fait de métal froid. l'écho de ses pas troublant le silence inquiétant qui y régnait. Il se rendit directement au bureau de Hasting, pour lui rendre compte de ce qu'il avait observé.

Il entra sans même prendre la peine de frapper, après avoir passé l'habituel scanner rétinien.

-Agent 104, déclara Hasting avec un sourire, alors, que venez-vous m'apprendre ?

-La cible a été éliminée. Mais avec de la chance. La balle s'est logée à quelques millimètres du cœur. L'agent 98 a eu un temps d'hésitation.

Hasting parut contrarié par cette révélation.

-A quelle distance se trouvait-elle ?

-2300 mètres.

-Bien, merci agent 104, j'ai une autre cible pour elle, j'espère de tout coeur, dans son propre intérêt qu'elle ne commettra pas la même erreur.
Continuez de la surveiller.

L'agent hocha la tête puis partit en direction de la porte qu'il ouvrit avec son bras de métal, laissant Hasting seul dans son immense bureau.

-J'espère, agent 98 que vous ne me décevrez plus. Il n'y a pas de place pour le doute, chez Hydra, il n'y a que la confiance. Et si je perd cette confiance, de malencontreux accidents pourraient survenir. Et cela me peinerait.

***

Margaux rentrait chez elle, lorsqu'elle reçut un message sur son portable. Il lui disait de se rendre sur le champ à l'endroit habituel, pour un échange de dossiers.

Elle soupira, ils ne lui laisseraient donc pas de pause ce soir ? Elle jeta autour d'elle un regard circulaire, personne.
Elle s'approcha d'une ruelle mal éclairée et, à son approche tout source lumineuse s'éteignit instantanément.

Elle revêtît sa cape et se dirigea vers le point de rendez-vous.

Après quelques minutes de marche, l'échange eut lieu et elle repartit, le dossier sous le bras, vers son appartement.

Elle monta les quelques marches, après avoir revêtu ses habits civils et se rendit jusqu'au palier.
Elle n'avait, à son plus grand regret, croisé personne, pas même son voisin pour lequel, elle devait de l'avouer, elle avait une certaine attirance. Il répondait, à lui seul, à tous les critères qu'elle recherchait chez un homme : gentil, galant, attentionné, la liste était trop longue pour l'énumérer ici-même.

Mais, des suites de son secret, elle ne s'était jamais autorisée à aller plus loin avec lui et avait du, avec d'infinis regrets repousser toutes ses invitations à boire un café.

Elle rentra donc dans son appartement, se laissant une fois de plus tomber sur son lit. Elle se saisit de son collier, dont le contact de l'or froid tout contre son cœur lui apportait inexplicablement une sensation de sécurité et de bien-être et passa ses doigts sur le relief que les chiffres formaient sur la plaque de métal fin.

Elle se saisit par la suite du dossier et l'ouvrit. Un homme, à la carrure athlétique apparut alors devant ses yeux, ses grands yeux bleus la contemplant avec amusement, le visage fendu d'un sourire et figé dans une légère brise qui faisait légèrement courber ses cheveux blonds.
La photo était une fois de plus surélevée d'un nom :

Captain America,
Steven Rogers