La dernière Wolf Soul

25

Le soleil passant par les baies vitrées, nous réveille. Je sortis dehors suivi de Sarah.

"C'est magnifique !"

Je ne peux pas lui donner tort, la forêt encore endormie nous offre une vision agréable. La rosée du matin recouvre chaque brindille et le soleil se reflète dessus, créant ainsi de magnifiques couleurs. On ne sent presque pas le vent cependant celui-ci fait bouger avec délicatesse les feuilles des arbres les plus hauts. Cette bonne odeur de pomme de pin et de nature flatte mon odorat. Je me tourne alors vers Sarah, elle ferme les yeux pour profiter de cet instant magique hors du temps. Je me rapproche d'elle puis me transforme l'invitant à une petite course matinale. Elle fait de même et Ombrage apparaît, sa louve puis nous partons plus profondément dans le bois.
Nous jouons à la bagarre, chahutent et font la course avant d'être stoppés net par des hurlements venant dans notre dos. Ils sont inquiets et certainement en colère. Je demande en télépathie à mon amie.

"Tu veux rentrer ?
-Non pas vraiment, je suis bien là avec toi et puis ils vont encore être chiants à nous reprocher d'être partie. Continuons à jouer"

Sur ces mots, elle me saute dessus. Je lui mordille l'oreille, elle tente d'attraper ma queue. Notre jeu dure un bon moment. La faim se fait sentir, on se met en quête de petites proies pour déjeuner. Après quelques minutes de recherche et de pistage, on trouve deux lapins qui mangent tranquillement. Désolé mais on a les crocs. En deux coups, nous avons trouvé de quoi déjeuner. Nous retournons à l'endroit où nous avons joué ensemble. C'est une petite clairière avec un mini lac, on peut presque appeler ça une flaque mais en plus grand. Nous entamons notre repas quand on entend un grognement rauque non loin.

"Qu'est ce que c'est? M'interroge Sarah
-Je pense savoir mais je n'en suis pas certaine. Attends-moi là."

Je n'attends pas sa réponse et me dirige vers là d'où venait le son. Un animal gigantesque, un ours comme je l'avais prédit. Il se place sur ses pattes arrière. Sarah me rejoint quelque seconde après et le coup de patte qui m'est destiné la frôle de peu. Bon ça va bien de menacer ma famille maintenant. La colère en moi me submerge, je sens grandir en moi une force inconnue et me jette sur lui. Toute la surface de son corps était ma cible. Je le morde, le griffe, c'est un défouloir pour tout ce qui c'est passé ces derniers mois. Le corps de l'animal est mou et il ne se débat plus.