maintenant et pour toujours

Chapitre 15: séance de thérapie

La brume du sommeil imprégnait votre esprit alors que votre corps se réveillait lentement. Les derniers brins de vos rêves se sont effilochés au fur et à mesure que la conscience vous revenait petit à petit. Vous étiez allongé dans votre lit, sur votre couverture pour une raison quelconque, mais vous avez quand même réussi à rester au chaud. Probablement à cause de ce que vous étreigniez... c'était aussi vous étreindre en retour.

Freddy ! C'est exact! Il était venu à votre porte tard hier soir, l'air absolument dévasté par Bonnie. Vous aviez le sentiment qu'il le serait, mais vous étiez surpris de voir à quel point il avait le cœur brisé. Et le fait qu'il ait ressenti le besoin de s'excuser par la suite ?! Quelqu'un devait apprendre à cet ours qu'il était normal de prendre en compte ses propres sentiments, et vous seriez plus qu'heureux de remplir ce rôle.

Vous soupirez lourdement en ouvrant les yeux. Vous avez levé les yeux vers l'ours qui semblait très plongé dans ses propres pensées. Si profond, en fait, qu'on se demandait s'il était même conscient de son environnement. Encore trop groggy pour contrôler correctement vos inhibitions, vous avez levé la main et lui avez bouché le nez. Vous avez étouffé un rire au couinement que cela a fait. Il sortit de ses pensées et jeta un coup d'œil autour de la pièce.

"Quand est-ce qu'il fait jour?" » demanda-t-il, remarquant à quel point la pièce était lumineuse par rapport à la nuit dernière.

"Quand le soleil a décidé de se lever au-dessus de l'horizon." tu ne pouvais pas empêcher la plaisanterie sarcastique qui tombait de tes lèvres. Heureusement, il ne parut pas offensé et poussa même un soupir amusé.

"Je suppose que je suis entré directement dans celui-là." dit-il en croisant ton regard. Il avait l'air fatigué. Ce n'est pas son habituel « ma batterie est faible et j'ai besoin de recharger » fatigué, mais en fait épuisé émotionnellement. Votre cœur s'est tourné vers lui.

"Tu veux en parler?" » Avez-vous demandé en lui frottant légèrement le dos pour tenter de le réconforter. Il hésita avant de répondre.

"Donnez-moi encore quelques minutes pour rassembler mes pensées." a-t-il dit, et vous avez hoché la tête.

« C'est parfait, en fait. J'ai besoin d'aller aux toilettes et j'aimerais aussi me débarrasser de cette haleine matinale. » Dis-tu en lui tapotant légèrement le bras pour signaler que tu veux qu'on te lâche.

"Oh. Bien sûr." Il vous a laissé partir et vous êtes parti faire vos affaires et vous brosser les dents. Lorsque vous êtes revenu, il était assis sur le lit, adossé au mur et appuyé sur l'un de vos oreillers. Ses jambes étaient étendues sur le matelas king size. Vous êtes monté de l'autre côté et avez imité sa position.

"Chaque fois que tu es prêt, Big Guy." avez-vous dit en lui attrapant la main en signe de soutien moral et de réconfort. Il l'a regardé. C'était la main qui était encore blessée. Le bandage s'était détaché pendant la nuit.

"Laissez-moi d'abord résoudre ce problème." » dit-il en le dénouant pour le refermer autour du bleu.

Vous avez levé les yeux au ciel face à son besoin insistant de s'assurer que les autres autour de lui allaient bien avant de réfléchir à ses propres sentiments. Il prit son temps et étudia même l'ecchymose une fois qu'elle fut visible. Le gonflement dû à l'agitation avait diminué et le bleu lui-même était en train de s'estomper. Vous en étiez heureux. Tu en avais marre de ne pas avoir les deux mains. Très doucement, Freddy enroula le bandage autour de l'ecchymose et regarda son travail une fois terminé.

"Maintenant que tu as fini de gagner du temps," il baissa légèrement la tête lorsqu'on l'interpella. "-Veux-tu en parler? N'oubliez pas que vous n'êtes pas obligé de le faire si vous ne le souhaitez pas. Je veux juste m'assurer que vous avez la possibilité d'exprimer votre chagrin. as-tu dit, alors que Freddy tenait délicatement ta petite main dans la grande.