Grand-mère : oui. Ou l'as-tu trouvé ?

Moi : il était sous mon lit.

Grand-mère : donne le moi...

Elle s'est penché pour le prendre.

Moi : non, hors de question !

Grand-mère : il n'est pas à toi.

Moi : peut être, mais il était dans ma chambre. Et je l'aime bien, je veux le garder.

Grand-mère : ça n'est pas une bonne idée.

Moi : pourquoi ?

Elle m'a regardé sans plus. Ça se voyait qu'elle ne pouvait pas répondre, elle allait dire quoi aussi ? Rien.

Moi : il est a qui ?

Grand-mère : a quelqu'un qui l'a oublié ici.

Moi : qui ?

Grand-mère : je ne peux pas te le dire.

Moi : pourquoi ?

Elle a fronce les sourcils.

Grand-mère : tu poses trop de question.

Moi : mais je veux savoir.

Elle s'est assise et a mît sa main sur la mienne. Je fais tout pour rester calme hein, mais vraiment.

Grand-mère : ma chérie, il y a des choses dont tu dois te souvenir toi même.

Moi : et si je n'y arrive pas ? Je ne m'en souviendrais jamais ?

Grand-mère : tu es une fille forte, tu vas t'en souvenir.

Moi : ce nounours en fait parti ?

Elle n'a pas répondu. Au contraire, elle m'a sourit avant de sortir tranquillement hein. La grosse blague, encore une fois je me retrouve seule dans mes pensées.

Je repense a la phrase que m'a dit le thérapeute : Si vous voulez vous sentir mieux et vous rappelez, vous devez essayer de partir depuis le début. Je peux vous aider, mais je ne le ferais que si vous même vous le voulez.

Le début. C'est quoi le début ? Quand est-ce que ça a commencé ? Pour moi, le dernier souvenir était celui du soir de la remise des diplômes. Ce soir la, j'étais assez en colère contre Léo. On s'était disputé, je ne sais plus trop pourquoi. Je sais qu'on s'était disputé tous les deux, c'est tout.

Alors c'est ça. Je dois partir de la. Je dois parler à Léo, peut être que lui saura me dire ce qui s'est passé. Mais je n'ai plus aucune nouvelle de lui depuis des années. Même son ami Marco semble me détester, d'après lui j'ai fais quelque chose de bizarre, une chose horrible. Mais quoi ? Qu'est-ce que j'ai fais à son ami d'aussi horrible !? Je l'ai trompé ? Ça ne me ressemble pas.

Je sors de ma charme et je vais dans la cave. Je sais où est rangé l'album de fin d'année du lycée. Cette année la, Léo et moi avions été élus roi et reine de l'année. On était tellement content tous les deux.

Je le trouve, il est un peu poussiéreux. Je l'ouvre et je regarde les photos de classe. Il y a la sienne. Leonardo Henry Brown. Il était beau sur cette photo. D'ailleurs, il a toujours été beau, et c'est pour ça que je suis tombé amoureuse de lui. J'étais en seconde, lui en première. Le pire c'est qu'au début on se détestait, mais après ça a été le coup de foudre absolu. Il a même redoublé son année de première pour qu'on soit au même niveau. Il s'est sacrifié pour moi, c'est mignon n'est-ce pas ? J'ai trouvé que c'était une très belle preuve d'amour: accepter de reprendre une classe pour celle qu'on aime. Mais c'est aussi qu'il avait pas eu beaucoup de point non plus, alors même sans ça il allait redoubler. Sauf qu'il aurait pu faire appel, mais il ne l'a pas fait.

Il n'y a pas son numéro dessus, et moi j'ai besoin du sien. Malheureusement, je ne suis pas trop une fan des réseaux sociaux et je n'ai donc pas Facebook. A la place j'ai Twitter, Instagram et Snapchat. Mais comment le trouver ?

Je remonte à ma chambre et je prend mon téléphone. J'appelle Mia, elle répond aussitôt.

- hey..

- ça va ?

- oui, et toi ?

- oui. Dis moi est-ce que tu aurais le numéro de Léo ? Ou son adresse ?

- Léo..

Elle est resté silencieusement je l'entendais respirer.

- oui, Léo.

- Non, désolé.

- hum, pas grave.

- tu veux faire quoi avec ?

- j'ai envie de lui parler. Juste pour discuter.

- c'est pas une bonne idée Olivia.

- arrêtez avec ça, je veux juste discuter avec lui.

- ok.

- bon, merci quand même. Bye.

- a plus.

On évite de se prendre la tête. De toute façon, je sais où il habite, je vais y aller et c'est tout.

Je prend mon sac, et je descend. Je rejoins Basidy.

Moi : Basidy, j'aimerais sortir,

Badisy : bien sûre mademoiselle.

Je monte dans la voiture avec lui et il met un peu de musique. Il est marocain, il me fait souvent écouter des chansons marocaines que j'adore.

Nous arrivons chez lui, et Basidy se gare devant la propriété. Il sait ou on est, il My amenait souvent. Avec lui je peux faire tout et n'importe quoi, ce gars est tellement gentil et aimable. Ils habite dans une banlieue appelé Summerhill.

J'ai la boule au ventre en descendant, mais je le fais quand même. J'avance, puis je sonne. Une fois, une seconde fois avant que quelqu'un ouvre. C'était sa mère. Ça m'a fait bizarre de la voir. Elle m'a regardé de travers...pourquoi ? Je ne sais pas.

Moi : bonjour madame Brown.

Elle m'a regardé de haut en bas, c'était comme ci elle avait vu un fantôme.

Elle : qu'est-ce que tu veux ?

C'est bizarre qu'elle soit aussi froide envers moi.

Moi : j'aimerais parlé à Léo.

Elle : il n'est pas ici. Il ne vit plus la !

Elle parlait avec tant de haine.

Elle : pourquoi tu le cherches d'abord ? Tu crois que tu as le droit de disparaître pendant toutes ses années pour ensuite revenir ? Tu te prend pour qui en fin de compte ?

J'étais bouche bée, blasée même.

Moi : madame j'ai..

Elle : tu l'as bien cherché, alors arrêtes de faire la victime. Mon fils ne veut plus de toi dans sa vie, nous même d'ailleurs on ne veut pas de toi dans nos vies. Ne t'approche pas de lui, ne t'approche pas d'elle, ne t'approche pas d'eux !

Mais de quoi elle parle ?

Moi : mais...

Elle m'a claqué la porte au nez. Putain comment je déteste quand on me fait ça. Je me suis mise a pleuré, enfin pas vraiment pleuré mais j'avais des larmes aux yeux Parce que ça m'énerve. J'étais en colère.

C'est qui eux ? C'est qui elle ? J'en ai vraiment marre de jouer a cache-cache. J'ai besoin qu'on me dise des choses, j'ai besoin de savoir..

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