Née de nouveau ?

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T H O M A Z :

NARCIA : Accompagnez moi donc à mon champ Altesse, j'aurai besoin de votre force.

MOI : un champ ?

Depuis le réveil, je n'ai pû apercevoir ne serait-ce qu'une de ses mèches bouclées . Il m'a été dit qu'elle s'était retirée pour prier avant son baptême. À vrai dire, je ne comprends pas très bien le principe de tout cela mais plus vite elle aura terminé, plus vite je partirai.

NARCIA : Je suis navrée de devoir vous faire subir la triste vie de caïzha altesse. Un homme tel que vous se doit de loger dans des Palas, se coucher dans des lits spacieux et confortables et manger des plats gastronomiques fait par de prodigieux cuisiniers. Je n'ai hélas pas tant pour vous offrir ce luxe que j'en ai honte.

MOI : Vous ne devriez pas Narcia, il est vrai que votre piteuse demeure est délabrée et que caïzha en elle-même est une Province étonnement pauvre mais je m'y sens bien surtout que je suis bien entouré. Cessez donc de penser que je me plains de tout cela, au contraire, j'y trouve un réconfort loin des exigences et de tous mes devoirs. 

NARCIA : Vous êtes bon altesse. C'est pour cela que nous allons au champ !

Nous parcourons les bois désormais dans le silence, simplement accompagnés des symphonies des bestioles environnantes et les chants des ruisseaux. Caïzha n'a rien avoir avec toutes les provinces que j'ai traversé, je me demande d'ailleurs comment est-elle arrivée à devenir aussi pauvre , que fais donc le gouverneur pour y remédier ? Et sa Majesté est-elle au courant de la sa situation, si oui pourquoi ne rien faire pour aider la population ?

NARCIA : Nous y sommes !  Voici mon champ, j'y cultive toute sorte de plantes des régions de l'ouest.

MOI : Juste ciel qu'il est vaste !  Je suis impressionné.

Il y a bien là plusieurs hectares, et les plantes qui y poussent je ne connais même pas la plus part des arbres fruitiers présent ici.

MOI : Narcia avec tout celà vous pouvez amasser assez pour vous sortir de la galère de caïzha Pourquoi ne pas le faire ?

ELLE : Vous savez les récoltes ne sont pas toujours bonne, la terre n'est pas toujours coopérative et les taxes sont déjà assez lourdes à payer.

MOI : Des taxes ? Vous n'avez même pas un foyer convenable ici, je n'ai vu que le paysage se dégradé au cours de mon  cheminement alors à quoi peuvent bien servir ces taxes ?

NARCIA : Voilà une bonne question, voici la raison de mon travail acharné. On va récolté ce qui est mûre et j'irai les vendre avant votre départ pour les offrir à ma fille. Mon souhait est que mes filles sortent de cette misère dans laquelle j'ai vécu une grande partie de ma vie. Je veux que tout comme les filles des Villes, elle se face plaisir, que Élisa soit instruite deviendra t-elle certainement une dame demain qui sait .

Elle s'arme d'une lame et commence le travail et je m'y mets aussi. Le travail est laborieux, comment une femme telle qu'elle arrive à le faire toute seule ? Je me rend compte que la vie au palais, dans les villes et parfois d'autres villages ne sont pas aussi rudes qu'ici et je me demande que diable est-il arrivé à cette province, elle n'est même pas très grande mais pourquoi est-elle devenue une terre de désolation et depuis combien de temps ? L'empereur serait au courant de cette situation et préfère fermer les yeux ?

Lorsque Nos Regards Se Sont Croisés Où les histoires vivent. Découvrez maintenant