Épuisé

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T H O M A Z :

La chambre est déjà éclairée par la Clarté de la lune depuis un bon moment. Je suis frustré car j'aurais du retard pour ma prochaine destination et dire que tout cela est de la faute de cette petite idiote qui ne pouvait s'empêcher de faire des pitreries !

J'aurais pû éviter de me blesser si j'étais resté concentrer.

Peu importe... Pour l'heure mon estomac crit famine. Je sors de mon lit difficilement, posant ma main sur  la partie de mon ventre entourée par les bandages lorsque ma porte s'ouvre pour la première fois depuis que le médecin est partit.

____: Non altesse, vous ne devez pas bouger !

Elle s'approche de moi précipitamment, plateau en main avant de le poser sur la table de chevet puis vient m'aider à retourner sur mon lit mais je n'en lui laisse pas la possibilité. Je la regarde me tirer par le bras , en passer un autour de ses épaules mais en vain , elle n'est pas assez forte.

MOI : assez ! N'oublie tu pas notre différence de gabarit ? Tant que je n'y met pas du mien tu ne pourras jamais me faire bouger.

ELLE : (inquiète) alors mettez-y du vôtre je vous en prie altesse !

Elle ne me regarde même pas dans les yeux mais je peux sentir son inquiétude, elle fixe du regard le sol comme à son habitude lorsque je suis dans cette tenue tout en me tirant de nouveau par le bras, je soupire puis retourne m'y asseoir en prenant le plateau qu'elle avait préalablement déposer.

ELLE : Je ferai mieux d'aller vous chercher des vêtements de rechange, permettez moi de me retirer.

MOI : fais donc ! en vu de mon état tu seras aussi  en charge de ma toilette.

Je vois son visage se décomposé et cela me fait légèrement sourire, il est si facile de se payer sa tête .

MOI : Je plaisante !

Son visage devient pâle comme linge puis elle se reprend assez vite avant de se lever et de partir.

MOI : Pourquoi une telle expression sur ton visage ?

ELLE : (sursaute) Je ne... Vois pas de quoi vous parlez altesse. Sur ce, je vais vous chercher des vêtements.

Elle sort de ma chambre et je reste seul alors un long moment. Ayant  faim, je n'attends pas de prendre mon bain pour la satisfaire sans plus attendre.

MOI : Aurais-je dit quelque chose de mal ?

Pourquoi une telle réaction de sa part ?

Peu importe.

la jeune fille revient peu de temps après que j'ai terminé mon dîner puis elle prépare mon bain et je vais le prendre avec cette même interrogation ne quittant pas mon esprit .

L A R A :

je ne m'en remets guère malgré le temps passé, cela est si étrange et inhabituel que mon esprit n'arrive pas à assimiler les paroles qui tournent en boucle dans ma tête.

Je plaisante !

Depuis quand prend t-il par au plaisanterie ? J'ignorais même qu'il savait en faire , à mes yeux son Altesse n'en était point capable à cause de son allure toujours aussi stoïque. Celà me fait un choque comme d'entendre un chat aboyé comme un chien.

Lorsque Nos Regards Se Sont Croisés Where stories live. Discover now