Un coeur qui s'affole

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Tout le monde applaudit à l'entrée de l'archiduc dans la salle , il est étonnement habillé de façon sobre. Si on omet ses manières visibles dans sa façon de marcher ou de parler on ne dirait pas un noble. Conformément à ce qui ce dit sur lui  : grand , musclé, sa voix rauque, profonde et  sans émotions, doté d'un regard sévère naturellement, cet homme à la carrure titanesque peut intimider qui il veut de sa simple présence.

Néanmoins...

L'ARCHIDUC : Pourquoi vous arrêtez vous ? Continuez ce que vous faisiez c'est la fête n'est ce pas ?

Les chevaliers crient tous en choeur en prenant une gorgée de leur coupe de vin pendant que nous les serviteurs devenons à l'aise en sa présence et nous continuons la fête sous ses regards amusés.

Nous dansons en duo à présent Toujours sous les mêmes tons festifs de tantôt. Le chevalier qui m'avait invité tout à l'heure est de nouveau mon cavalier.

Les uns après les autres les duos font quelques pas de danse en arrivant vers le siège de son Altesse , ils lui offrent une révérence puis ils retournent toujours en dansant, laissant ainsi la place aux autres.

Lorsque mon cavalier et moi arrivons devant lui , nous faisons une révérence et dès que je relève ma tête nos regards croisent et mon sang fait un tour complet. Je retourne en dansant évidemment mais un peu troublée.

L'ARCHIDUC : Bien les amis , pouvons-nous souper ? Je meurs de faim.

Les chevaliers s'installent autour de la grande table à manger et par la même occasion la musique se calme. Les serviteurs se hâtent à leurs tâches ainsi que moi qu'y suit également en charge . Je vais chercher les plats et les dispose sur la table avant de servir aux personnes présentent un peu de vin . Je prie pour que ma collègue serve son altesse avant moi mais malheureusement...

MOI : permettez moi altesse.

Il me laisse faire et je lui sers son vin sans croiser son regard de peur de perdre le contrôle de mes mouvements et le lui renverser sur ses vêtements qui en passant sont d'un blanc immaculé. Lorsque que nos regards se sont croisés j'ai été si troublée que désormais j'ai une peur incontrôlable de faire un faux pas.

Car je me connais que trop bien.

Lorsque ma tâche s'achève , je m'empresse de me réfugier en cuisine mais pas pour longtemps. À peine j'ai le temps de respirer qu'un collègue me demande.

LUI : son altesse souhaite que tu lui serves à manger.

MOI : C-comment ?

J'entends déjà les cloches de l'église sonnées mais elles n'annoncent rien de bon. Je retourne rapidement dans la salle de réception la tête baissée et le pas rapide pendant que les conversations fusent. Dès que j'arrive devant l'archiduc je fais une  révérence par respect , en retour ce dernier hoche simplement la tête puis me tend sa coupe que je remplis à nouveau.

LUI : Reste là , j'aurais besoin que tu me serves de nouveau lorsqu'elle sera vide.

Je ne réponds pas mais fais encore une révérence puis me place près de lui. Mon coeur bat la chamade si fort que ma poitrine me fait mal et j'ai peur que les battements ne résonne dans toute la pièce.

Venez moi en aide ! Pitiez !

Moi qui avait hâte de rencontrer l'archiduc l'homme qui a ramené la victoire , cet homme si respecter qu'il est devenu archiduc à son jeune âge. Mais une fois devant lui je n'ai que la seule envie de m'éloigner. Pourtant son hora n'a rien de désagréable, il est imposant et intimidant néanmoins il m'a donné l'impression que se n'est rien d'autre qu'une façade.

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