Chapitre 9

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Je suis réveillée par ma mère qui me caresse le visage.

- Mon ange, il est l'heure de se lever ; me dit doucement ma mère. Il est déjà 10 heures 30. Tu dois aller à ton shooting photos.

Je passe ma main sur mon visage.

- J'arrive ; souffle je.

Ma mère sort de la chambre. De ma main, je cherche Léa. J'attrape rapidement sa main. Ma petite amie bouge avant de venir se coller contre moi. Elle met son bras sur mon corps et sa tête sur mon oreiller. Son souffle chaud caresse mon cou. Je caresse ses cheveux. Léa vient me faire des bisous dans le cou. Je souris en me mettant sur le côté. Je lui fais un bisou sur la tête. Léa me lâche et viens s'allonger sur moi. Je mets mes mains sur ses hanches. Léa vient m'embrasser. Je remonte mes mains de ses hanches jusqu'à ses côtes. Léa frissonne. Ce qui me fait sourire. Nos lèvres se séparent. Léa me regarde en souriant avant de venir se blottir dans mes bras. Elle enfoui son visage dans mon cou. Des pas se font entendre dans le couloir. Puis s'arrêtent. Quelqu'un toque à la porte de la chambre.

- Billie, faut vraiment que tu te lève ; annonce ma mère, de l'autre côté de la porte.

- J'arrive maman.

J'entends ma mère s'éloigné.

- On s'lève ? demande je.

- Yes ; me sourit Léa.

Léa me lâche et sort du lit. Elle va devant le miroir. Elle se fait un chignon avant de se frotter le visage. Je me lève et vais vers elle. J'enroule mes bras autour de son bassin. Je pose mon menton sur son épaule. Nos regards se croisent dans le miroir. On se sourit.

- On est quoi ? demande je.

- Tu veux quoi toi ?

- Qu'on soit en couple. Et toi ?

- Un couple aussi. Mais... Je ne veux pas le dire tout de suite à tout le monde. Je veux qu'on prenne notre temps. Le temps de voir comment notre couple évolue.

Léa se retourne dans mes bras et pose ses bras sur mes épaules.

- Je veux vraiment qu'on apprenne à se connaître. En tant que couple j'veux dire ; me dit Léa.

- Et je comprends. Donc on va prendre tout notre temps. On va avancer pas à pas, main dans la main.

Léa me sourit de nouveau avant de poser ses lèvres sur les miennes. Nous finissons par sortir de la chambre. Nous allons dans la cuisine. Ma famille y est réuni. Tout le monde sourit et est content de retrouver Léa.

Point de vue de Léa

Je suis vraiment contente de retrouver la famille de Billie. Pendant que nous prenons notre petit déjeuner, Billie me jette des regards.

- Tu veux quelque chose ? demande je.

- Que tu m'accompagne à mon shooting photo ; sourit Billie.

- J'étais censé rentrer hier soir...

- S'il te plaît...

- Billie...

Je regarde ma petite amie. Celle ci me fait une tête de chien battu. Et bien évidemment, je fini par accepter de l'accompagner. Je sais très bien qu'elle a envie de m'embrasser. Le regard insistant de Finneas me fait détourner le regard de Billie.

- Qu'est ce qu'il y a ? lui demande je.

- Non rien.

Je ne suis pas convaincue. Billie vient déposer un doux baiser sur ma joue avant d'approcher son visage de mon oreille.

- On va dans ma chambre ? me demande Billie.

J'acquiesce. Et dès qu'on est dans sa chambre, Billie se jette sur mes lèvres. Nos lèvres bougent parfaitement ensemble. Je pose mes mains sur ses hanches et la tire un peu plus contre moi.

Toc toc toc

- Billie arrête de galocher Léa. Faut qu'on y aille ; dit Finneas.

- Comment ça arrêter de galocher Léa ?! m'exclame je. Billie !!! On s'est mise d'accord !!

- Désolée... Je... Je... Je lui ai dit cette nuit... Avant qu'on se mette d'accord... J'étais tellement heureuse que je n'arrivais pas à dormir. Je suis allé bosser dans la chambre de Finneas et il a vu que je n'arrêtais pas de sourire comme une débile. Il m'a posé des questions et j'ai répondu.

Je lâche Billie et vais m'asseoir sur le lit. Billie vient s'installer sur mes jambes.

- Excuse moi ; souffle Billie, en baissant les yeux.

- T'es excusé. Alors comme ça t'es heureuse ?

Billie relève la tête et me regarde en souriant. Elle vient déposé tout un tas de petits baisers sur mes lèvres.

- Faut qu'on y aille ; dis je. Finn' va encore venir toquer sinon.

Billie et moi sortons de la chambre et rejoignons tout le monde.

Tout le long du shooting, Billie m'a regardé. Ses yeux pétillants de bonheur.
La porte de ma chambre qui s'ouvre me sort de mes pensées. Violette et Rose entrent. Elles renferment la porte à clé derrière elles. Violette vient me menotter aux barreaux de la tête de mon lit. Rose commence à me fouetter. Le tissu de ma chemise se déchire sous les coups des lanières en cuir. Je retiens chaque cri de douleur. Violette fini par sortir un briquet de sa poche. Elle l'allume. Puis l'éteint. Elle vient appuyer la partie métallique et chaude sur ma peau dénudée à cause des déchirures dû aux coups de fouets. Je laisse échapper quelques larmes. Je ne sais pas où je trouve la force et le courage pour repousser Violette d'un coup de pied. Celle ci tombe par terre. Les deux commencent à me gueuler des insultes dessus. Quelques coups partent. Certainement alerter par les cris de Violette et de Rose, mon père défonce la porte de ma chambre. Les deux soeurs récupèrent rapidement leurs affaires et sortent en courant de ma chambre. Mon père vient me détacher.

- Je vais t'emmener à l'hôpital ; m'annonce mon père. Et après, tu iras porter plainte contre elles.

Je suis incapable de répondre. Je sors difficilement de mon lit. J'attrape le sweat qui est posé sur ma chaise de bureau et sors de la chambre. Je suis mon père dans la voiture. Le trajet se fait dans un silence de mort. Une fois à l'hôpital, je suis prise en charge quasiment aussitôt. Les médecins me font passer toute une batterie de tests avant de soigner mes blessures.

- Mademoiselle, comment vous êtes vous fait tout cela ? Est ce l'homme qui vous a amené qui vous les a fait ? m'interroge l'un des médecins.

Je fais un signe négatif de la tête.

- Il faut que vous alliez porter plainte pour coups et blessures ; reprend le docteur. Rhabillez vous. Je vais vous ramener votre dossier.

J'enfile mon sweat. Enfin... Celui de Billie. J'hume le parfum de ma petite amie. Ce parfum qui m'a toujours réconforter. Je me mets à pleurer en me disant qu'un jour, je vais devoir lui dire ce que je subis.

You with meWhere stories live. Discover now