71. Relation ambiguë

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Quelques instants plus tard...

Emmy
Dans la cusine, ???, Paris.

—( en portugais ) J'suis éteins.. se plaignait Neymar.

Nous venions tout juste de finir de cuisiner.

Vas-y, viens on va s'poser ma belle.

J'acquiesçais d'un simple hochement de tête.

Je nous entraîna dans le salon et alluma la télé. Je mis un film au pif puis, reporta mon attention sur le brun.

Il avait les yeux fermés, les mains sur sa tête. Je lui caressa les joues et dit calmement :

Tu t'sens comment ?

—J'me sens trop mal, la vie d'ma mère. J'tourne.

Je lui embrassa la joue.

C'est normal.. murmurais-je, t'es en train de redescendre.

Il ne me répondit pas, ses yeux toujours fermés.

—... tu veux toujours pas en parler ?

Il expira longuement.

—Nan.

Je mis ma tête dans son cou. Je me sentais pas du tout bien à l'approche de l'arrivée de ma mère.

Mais sa présence me réconfortait.

Emma.. arrête de stresser pour ta mère, tout va bien.. declare t-il comme s'il avait lu dans mes pensées. Détends toi..

J'étais beau en train de le piéger, je ne pouvais nier qu'il était toujours aussi rassurant.

Il profita de notre proximité pour mettre ses mains sur mes cuisses, les caressant doucement, comme s'il avait peur de me brusquer.

Il remonta jusqu'à à être complètement sur mes fesses. Il les pressa entièrement, et dit :

T'es sûre t'as jamais fait d'implants ?

—Nan, sale bête.

Ça s'trouve quand t'étais p'tite y'a quelqu'un qui t'as enlevé, fait une opération et après t'as remis en liberté, parce que c'est incroyable c'que t'as là.

—Tu vas pas bien. riais-je.

Il se mit a recaressé mes fesses, toujours de la façon la plus douce du monde.

Ney, t'as bien prit les médocs que j'tai dit ?

—.. ouais ouais.

—Même le thé ?

—Mmh mmh. acquiesce t-il.

Il glissa une main sous mon t-shirt pour toucher la peau nue de mon dos. À ce contact, je frissonna presque immédiatement.

Ses doigts chauds parcouraient mon corps froid. J'étais extrêmement tendue et crispée entre ses mains.

T'es morte de froid. me souffle t-il au creux de mon oreille en nous collant déjà plus qu'on ne l'était.

Un nouveau frisson parcouru l'entièreté de mon corps. Mon bas de ventre se retourna.

Je souris faiblement, tout à coup très gênée.

Il ébouriffa mes cheveux, puis déposa un léger baiser sur mon front.

Voilà, comme ça c'est mieux sale clocharde.

Dentelle Rouge  // Neymar x Oc Where stories live. Discover now