Dentelle Rouge // Neymar x Oc

25. Pluie et Arc de triomphe

Emmy
Dans les escaliers, 4h28, 13 mars

Mon corps était allongé, sur le dos, les yeux fermés, en position étoile de mère juste en bas des escaliers. J'étais comme morte.

Bien sûr que je ne me suis pas évanoui. Et heureusement. Ma tête a pris un violent coup mais je pense que ça va. Par contre si un jour je me retrouve à l'hôpital pour je ne sais quelle raison. Vous savez pour quoi, maintenant.

En entendant mon effroyable crie, le Brésilien arriva en même pas 5 secondes. Il courut en ma direction et me secoua brusquement les épaules.

—( en portugais) HE OH RÉVEILLES-TOI BADILLO !! cria t-il en continuant de me secouer les épaules. OH RÉVEILLES-TOI POUFIASSE

Alors, c'est donc ça sa réaction si j'étais réellement morte ?

J'ouvris discrètement un œil et le vis complètement paniqué en train de parler tout seul.

Oh. Bordel.

Comme dit le si bien ma grand-mère. Je suis dans la caca jusqu'au cou.

Il veut me donner une gifle pour me réveiller.

Vite Em'. Une solution.

J'ouvris grand les yeux et fit comme si je reprenais vie. Je me relevais mais resta comme même assise part-terre. Ma respiration se fit intentionnellement lourde et haletante. Comme si je n'avais pas pris une bouffer d'air depuis 1 mois.

Je pense que je devrais devenir actrice vu sa tête. Il est complètement paniqué. HAHAHA il me ferait presque de la peine. J'ai bien dis, presque.

—Emma..? Ça va ? Mais t'es vraiment trop bête, j'te jure. Qu'est-ce qui t'as pris a courir comme ça ? Je t'avais dis que c'était glissan-

Je sais que ce que je m'apprête à faire n'est vraiment pas drôle, pour lui.

Mais pour moi, ça va être la blague la plus drôle au monde.

—Excusez-moi, mais qui êtes vous ? On se connaît..? lui demandai-je, perdu alors que intérieurement j'étais morte de rire en voyant ça tête se décomposé en a peine deux phrases.

Il ne dit plus rien et ouvrit grand les yeux. Il était paralysé dans cette position.

En le voyant comme ça je n'en pouvais plus. Je lui explosais de rire en pleine face. Il fit une grimace et compris que je lui avais fait une mauvaise blague.

Il ouvrit sa bouche pour, je pense, m'insulter moi et toutes mes générations mais je me releva pour courir à nouveau sans qu'il ait le temps de dire quoi que ce soit.

J'appuie vivement sur le bouton de la porte du bâtiment, l'ouvrit le plus rapidement possible et courra comme si ma vie en dépendait.

Il va me tuer...

Mais non. N'abuse pas. Il n'en serait jamais capable.

Je me retourna et le vit courir après moi. J'accéléra.

Il en serait vraiment capable.

Pendant ma course je n'arrêtais pas de rigoler en entendant le Brésilien derrière de moi m'insultant ce qui me fessait chanceler et avoir un moins bon cardio.