61. Vrai nature

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Un mois plus tard...

                        Emmy
Dans mon bureau, 15h00, Paris.

—( en portugais ) Putain, putain... m'énervais-je, RAH !

Je poussa tout de mon bureau et jeta mes échantillons part-terre. J'étais en rage, sur les nerfs, en colère contre moi même. Je n'arrivais pas à me concentrer.

Je n'arrivais plus à me concentrer. Et ça fait seulement un mois...

Depuis que nous nous étions embrassés, on ne s'est même pas adressé la parole, depuis, et franchement ça avait le don de me stressée.

J'étais sur les nerfs, très instable émotionnellement. Je me mettais dans des états pour presque rien. En vrai, c'est comme si j'étais enceinte.

Mais moi, au contraire des femmes enceintes, j'allais pas mettre une vie au monde. J'aurais tellement me marier jeune... À dix huit-dix neuf ans. Mais nan, moi je suis juste débile.

C'est ridicule. Je me trouve ridule, je suis une personne tellement...

Ma mère a raison. Ils ont tous raison.

D'ailleurs, il faut que je l'appelle. J'ai pas envie... elle a sûrement dû voir la vidéo où l'on s'embrasse... Elle va encore me faire la morale et m'insultée.

J'ai pas envie...

Enfaite tout ce que je suis capable de faire, c'est revivre et continuer de revivre dans le passé. Comme une mongole.

Je ris et posa mes pieds sur la table, réfléchissante.

C'est vraiment le bordel ici... soufflais-je, observant toute la pièce.

Si on peut appelé ça une pièce, je dirais plutôt un cagibi. Les lumières ne marche même pas, y'a pas de fenêtre, ça sent le refermé et même la porte est cassée, quand on la ferme on ne peut l'ouvrir que de l'extérieur.

Imaginez vous combien de fois j'ai été bloquée ici.

Mais honnêtement, ça me convient plus tôt pas mal. Après tout, qui se ressemble s'assemble.

Heureusement qu'il a vite trouvé une excuse pour le bisou. Les autres nous avaient charriés mais avaient vite oublié comparer à la presse... ça m'insultait de partout. J'en peux déjà plus...

J'étais limite harcelée. Si c'est ça être famous, je préfère restée normal, alors.

Tout va bien Em'... me rassurais-je. Tout va bien.

Je me leva de ma chaise et me dirigea vers la porte, marchant lâchement.

C'est bon, Ney c'est rien... hey salut Emm-

Je fronça mes sourcils et je n'eus le temps de me tournée vers la personne qui parlait que je me retrouva soudainement propulsée de quelques centimètres, me fessant vacillé et re rentrée dans mon bureau.

Oh merde, désolé désolé désolé Emma. dit la personne m'empêchant de tombée part-terre. Je t'avais pas vue.

Je releva la tête vers l'homme qui m'avait parlée, et fis mine de rien alors que littéralement j'étais paniquée.

Salut, Emma. Ça va, je t'ai pas fait trop mal ? demanda t-il, gêné.

Je ne répondis pas, toisant Neymar du regard. Même pas un infime sourire se dessinait sur mon visage. Il fallait que je sois froide, aigrie et stoïque.

Dentelle Rouge  // Neymar x Oc Où les histoires vivent. Découvrez maintenant