Dentelle Rouge // Neymar x Oc

66. Manipulateur/trice

Quinze jours plus tard...

      Neymar
À l'entraînement, 10h56, Paris.

—( en anglais ) NEYMAR ATTENTION À LA BALLE !! m'averti Kylian.

Il avait beau m'avertir je me pris brutalement la balle derrière la tête. Je serra mes dents de douleurs, fermant mes yeux.

Kylian arriva et me demanda si je n'avais rien de grave.

—T'inquiètes, jvais bien. déclarais-je, posant ma main sur l'endroit où j'avais mal.

C'était pas du tout vrai. Je n'allais pas bien et c'était certainement pas à cause du ballon qui venait de me percuter.

—T'as pas l'air dans ton état depuis quelques jours. me fit-il remarqué. T'as v'la les cernes. Ça va, frère ?

—C'est Davi, mentis-je, il fait des cauchemars. J'suis obligé de veiller le soir pour sa gueule.

Je devais normalement partir au Brésil pour le voir, mais j'ai préféré l'amener ici.

Même si c'était très compliqué avec le taff, j'essayais de faire de mon mieux.

Peut-être pour prouver à moi même que je ne mentais pas.

—Force à toi, on est pas ensemble. ce moque t-il.

—Tu rigoles, tu rigoles mais tu verras quand tu seras père.

—C'est pas pour maintenant, j'te dis.

Je souris, levant mes yeux au ciel. Je tourna ma tête vers les tribunes là où était auparavant Davi.

Mon cœur faillit s'arrêter quand je remarqua qu'il n'était plus là-bas.

—Kyk's, il est où Davi ? m'empressais-je de lui demander.

—J'crois il est parti au chiotte. hausse t-il épaules.

Donc il a laisser un gosse de huit ans tout seul dans un bâtiment inconnu aller au toilette ?

Putain, vraiment con celui là.

Je me dirigea rapidement dans le bâtiment pour le chercher. J'arriva dans les WC. Un surplus de stresse m'envahît quand je vis qu'ils étaient vide.

Quinze minutes plus tard, je ne l'avais toujours pas trouvé. J'étais mort de peur.

Est-ce que je dois appeler à l'aide ? Quelqu'un la p'têtre kidnapper ? Qui sait ?

J'étais à la limite de la crise d'angoisse quand soudain, j'entendis deux rires qui m'étaient familiers.

Je tourna ma tête vers d'où venait le son, et remarqua que c'était le bureau d'Emmy. Je me pencha sur celui-ci, découvrant ainsi Emma et mon fils en train de jouer.

Elle était très belle, comme tout les jours enfin de compte. Classique, pourtant elle était magnifique.

Je fus tout de suite rassuré de les voir ensemble. Ils étaient mort de rire pour je ne sais quelle raison. Ils avaient l'air de s'amuser comme deux vrais enfants de trois ans.

Je m'avança pour mieux voir mais en fessant cela, la porte s'ouvra en grand. À peine avais-je le temps de m'en rendre compte de ça, que Davi m'avait déjà sauté dans les bras.

—( en portugais ) PAPA ! crie t-il.

—Où est-ce que t'étais, mon Dieu ? inspirais-je, le serrant fort dans mes bras.