Dentelle Rouge // Neymar x Oc

40. J'ai raison, il a tort.

Emmy
Au camp d'entraînement de Manchester, 14h05, Manchester.

—( en français ) Sinon Em', ça va bien avec ton copain ? me demanda Lucas. Tu m'avais raconté que ça n'allait pas bien.

—Tout est réglé. riais-je faussement. C'est good entre nous.

Il ouvra la bouche pour dire quelque chose mais Neymar m'attrapa le bras et dit :

—( en anglais ) Tu permets Lucas, j'te l'emprunte deux secondes. lui sourit-il plus qu'hypocritement.

Il m'entraîna à une cinquantaine des autres puis souffla et fit les cents pas. Je fronçais les sourcils complètement perdus.

—Tu m'expliques ? lui demandai-je.

—( en portugais) Emma, je t'interdis de traîner ou même de parler avec lui. dit-il durement en me regardant dans les yeux. C'est un putain d'ordre.

—Hein ?

—Ne. T'approche. Plus. De. Lui. insista t-il sur chaques mots.

Pardon ?

Je laissa échapper un rire mauvais.

—Tu m'excuses mais POURQUOI ?! commençai-je à m'énerver.

—J'essaye de T'AIDER ! cria t-il la respiration haletante. T'es vraiment conne, merde. pesta t-il.

—M'aider ? répétai-je. M'AIDER ? M'AIDER EN ME CRIANT DESSUS. BAH OUI !! BIEN SÛR !

Mes mains commencèrent à trembler. Mon souffle se fit soudainement saccadé. Mon sang n'avait fait qu'un tour.

Je te déteste, gros chien.

Quelle idiote, j'ai vraiment cru que t'avais changé.

Mais non, t'es toujours le même.

Je laissa un léger temps de pause comme si je voulais qu'il me réponde. Mais bien sûr il ne dit rien. Tout ce que j'observais c'était son regard plein d'arrogance et de colère envers moi comme s'il avait le droit de me regarder comme moi je le regardais.

—T'ES QUI POUR ME DONNER DES ORDRES ?!
Mon père peut-être ?

—LAISSE MOI T'EXPLIQUER NAN ?! explosa t-il en se rapprochant de moi. TU NE ME LAISSES MÊME PAS PARLER.

Sa mâchoire était bloquée et ses points tremblaient tant ils étaient serrés. Sa frustration était aussi palpable que mon ego. On pouvait faire trembler la terre tellement l'atmosphère autour de nous était devenue, l'espace d'un instant, électrique.

Je recula de quelques pas étant complètement dégoûté de lui. Il rigole ou bien ?

Fils de chien.

—TU ME FAIS CHIER AVEC T'ES CRISES DE JALOUSIE DE MES DEUX !! criai-je.

Tous mes muscles étaient crispés de colère mais aussi de peur. Je ne ressentais que ses deux émotions et la folle envie de le tuer, de lui arracher la tête pour qu'il se taise.

«—DE TOUTE FAÇON TOUT EST DE TA FAUTE, NICOLA !! hurla ma mère ».

Je hais qu'on me crie dessus.

Ma gorge se comprima violemment quand il s'approcha avant de susurrer :

—Crise de jalousie ? ricana t-il. Dit plutôt que je t'évitai de côtoyer un putain de violeur.