Dentelle Rouge // Neymar x Oc

62. Un jeu malsain

                     Neymar
Dans mon bureau, ???, Paris.

—Tu me penses vraiment comme ça, Emma ? soufflais-je, la gorge nouée.

Elle demeura encore silencieuse, mais après une longue minutes, elle finit par répondre sèchement :

—Je ne le penses pas, je le sais, Neymar.

Je ne commenta pas plus que ça, me brusquant violemment.

Je ne savais pas ce que je voulais, elle si. Elle voulait une relation qui dure dans le temps, pas d'une simple amourettes de passage. Quelque chose de « sérieux ».

Elle croyait que je me foutais de sa gueule, que je jouais avec elle.

Elle n'avait pas confiance en moi.
Et je lui en voulais de ne pas me croire. C'est égoïste de ma part, mais à ce moment précis je la déteste, je l'haïs.

Qu'est-ce que je pouvais répondre ? Devrais-je me défendre ?

Pourquoi faire même ? Elle ne me croira pas et on se disputera, encore une fois.

Elle m'énerve, elle m'énerve, elle m'énerve.

Pourquoi la fille la plus têtue et chiante au monde m'attire ? Il fallait que ce soit elle, bien sûr.

Honnêtement, je n'avais pas l'habitude de courir après une fille, c'étaient elles qui venaient vers moi. Et franchement, je n'allais pas vraiment l'intention de commencé maintenant.

De toute façon j'en ai rien à foutre d'elle. C'est bon, elle est trop compliquée, trop bipolaire. Ça me passera à un moment.

Je me lasserais et finira par me trouver une fille beaucoup plus bonne, plus gentille, plus tout. J'ai juste à aller dans mes D.M Insta, vite fait.

Sans me controlé, je lui lança un regard rapide. Elle était assise derrière son bureau, elle était visiblement encore dans ses pensées.

Soudain, son regard tomba sur moi et elle me surprit en train de l'observer. Prit au fait, je soutenu son regard.

—J'ai fait quoi à part t'embrasser, Emma ?

—Rien, bah ouais t'as rien fait, Ney. haussa t-elle les épaules. T'es un mec super bien, qui trompe pas ses meufs, ouais, ouais.

—Pourquoi t'es méchante comme ça avec moi ?

—Mais je suis pas méchante Neymar, s'obstina Emmy, arrêtes de faire ta Drama Queen un peu. On est des adultes, pas le temps pour les gamineries.

—Tu me casses les couilles avec tes sous-entendus de merde. crachais-je.

—Quand je te dis que y'a rien, y'a rien. Je suis normale, c'est tout. C'est réglé. On a parlé, on c'est dit se qu'on avait dire et voilà c'est finito. finit-elle.

—Va te faire enculé.

—Merci, toi aussi. réplique t-elle.

—Tu me soules, t'es grave chiante, là.

—Je m'en fou totalement de vos commentaires. Je les regardes, je les lis pour filtré quoi. Non mais sinon euh clairement, je m'en fiche. ricane t-elle.

Violemment, je me leva du fauteuil dans lequel j'étais autrefois assis et me dirigea vers la porte.

—Tu veux jouée à ça, Emma ? demandais-je, écœuré de sa personne. Eh bah ne t'inquiètes pas ma belle, on va bien joués.