Dentelle Rouge // Neymar x Oc

47. L'aurore

Emmy
Sur la terrasse du Pink, ???, Manchester.

Neymar était allongé sur un grand banc avec moi étalée sur son torse, une main poser sur ventre. Nous étions installés sur une sorte de grand canapé-banc moelleux normalement fait pour les couples qui voulaient se retrouver à deux. Nous regardions ensemble l'aurore arrivée peu à peu.

Bon, ce n'était pas une image à l'eau de rose avec l'océan en premier plan mais c'était plus tôt... apaisant.

Il me caressait les cheveux et me citait des « règles » pour me préparer pour prendre l'avion parce que la dernière fois comment dire... j'étais pas très bien.

L'avion et moi une grande histoire d'amour, vraiment.

—(en portugais ) J'crois que j'ai tout dit. finit Neymar. Alors t'es prête ?

—Plus que prête. affirmais-je sure de moi.

—Règle numéro sept ?

—Hum... réfléchissais-je, ne pas toucher son téléphone sous peine d'avoir mal au ventre.

—Règle numéro quinze ?

—Facile en plus c'est ma préférée, me vantais-je, j'ai le droit de te poser toutes les questions que je veux, même s'il elles sont débiles.

—Prends pas la confiance c'est juste pour le vol après c'est fini.

—Roh, trop nul. soufflais-je.

Il me donna une petite tape sur la tête et leva les yeux en l'air.

—Maintenant dit moi la règle la plus importante. déclara t-il.

—Si j'ai envi de vomir je le fait sur Lucas. répondis-je sans hésitation.

—Nan ça c'est la deuxième, ria le brun, moi j'te parle de la première.

Je me creusa la tête pendant un long moment. En même temps, j'avais dix mille choses à retenir et à écouter, vous savez mieux que moi que l'écoute n'était pas mon point fort.

—Un indice ? me proposa t-il en me voyant galéré.

—Vas-y. acquiesçais-je après deux trois minutes à réfléchir.

—La numéro dix-huit.

Mon cerveau tilta dès que son indice fut dévoilé. Un sourire orna mon visage quand je me rappela de cette là.

—Je ne dois pas te lâcher d'une seconde peut importe la situation.

—Pour une fois que t'as écouté. ria t-il légèrement.

—Ça va, râlai-je, c'est pas comme si je pouvais pas me concentrer cinq minutes.

Même moi je suis pas sure de ce que j'approuve. Lui, il ne dit rien et évita mon regard.

—Continue comme ça, dis-je a moitié vexé, tu vas voir, on va encore s'embrouille.

—Je rigole Emma c'est bon. souffla t-il.

—Mmhh... soupirais-je en me re concentrant sur le ciel.

Nous continuâmes de rester silencieux après. Personnellement ça ne me dérangeais pas plus que ça. Je retraçais avec mes doigts ses abdos un peu visible sur son t-shirt quand une légère brise de matin passa. Je frissonna me crispa après celle-ci.

Qu'est-ce que je déteste le froid.

—T'as froid ? me demanda t-il.

—Nan. lui mentis-je.