𝗰𝗶𝗻𝗾𝘂𝗮𝗻𝘁𝗲-𝘀𝗲𝗽𝘁

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𝙡𝙪𝙘𝙞𝙖

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𝙡𝙪𝙘𝙞𝙖

𝗺𝗮𝗶 𝟮𝟬𝟭𝟱

  —   Coucou Yaya, j'embrassais son front et un sourire incontrôlable se déposait sur mes lèvres en revivant cette scène que j'avais déjà vécu un milliard de fois et qui me manquait tant depuis que j'étais retournée à Naples.

Un grognement rauque sortait de la gorge de l'adolescent alors que sa tête ne se relevait même pas de son bol rempli de céréales me faisant discrètement sourire.

Juste à côté de lui, Tarik, torse nu en train d'étaler du Nutella sur ses tartines. Je savais même pas comment lui dire bonjour vu comment l'ambiance était entre nous depuis hier et notre altercation.

Je décidais de ne rien faire physiquement, je m'asseyais simplement en face de lui alors qu'il ne relevait même pas le regard vers moi, dégustant toujours ses tartines avec concentration. Je lâchais presque un soupir alors que Nabil arrivait juste a ce moment la et j'avais juste envie de retourner dans ma chambre. La situation était risible. Et depuis la dernière phrase que m'avait adressée Nabil hier je n'osais même plus bouger en sa présence de peur qu'il m'attrape pour me parler à chacun de mes gestes. Parce que je redoutais la discussion plus que tout.

   —   Wesh, nous saluait Nabil sans relever la tête.

Il claquait une bise sur chacune des têtes de ses frères et je ne pouvais m'empêcher de sourire en voyant leur démonstration d'affection en public. Ils avaient toujours eu une facilité à se montrer qu'ils s'aimaient et j'avais toujours trouvé ça fascinant. Moi qui viens d'une famille plus que pudique. Mais j'avoue qu'à ce moment même, j'attrapais juste une boule au ventre en voyant cette scène que j'avais vécu un milliard de fois en France.

— Lulu ?, m'appelait Yanis me coupant de mes pensées parasites. Je lui faisais signe que je l'écoutais pour qu'il poursuive. Tu travailles aujourd'hui ?

   —   Jusqu'à quatorze heure, si tu veux en fin d'après-midi on peut aller à la plage, je lui propose et je vois directement son visage s'illuminer.

   — Mais grave !, il s'exclame les yeux ronds en regardant ses deux frères qui ne prenaient même pas la peine de lever la tête.

Je soupirais devant cette ambiance de mort et je finissais pas me lever. Un salut général après un bisou sur le front au plus jeune et je partais en direction du boulot pour la moitié de ma journée.

•••

Je dépose ma blouse dans mon casier en enfilant mon t-shirt. Ça y est ma journée est finie. Je suis fatiguée avec toutes les urgences qu'on a eu ce matin mais je suis bien contente de retourner à la maison pour rejoindre mes petits français. Encore plus en me disant que je suis en congé pour dix jours.

𝗶𝗻𝗱𝗶𝘀𝘀𝗼𝗹𝘂𝗯𝗶𝗹𝗲 | 𝗻.𝗼.𝘀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant