𝘀𝗶𝘅

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𝙡𝙪𝙘𝙞𝙖

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𝙡𝙪𝙘𝙞𝙖

𝗷𝗮𝗻𝘃𝗶𝗲𝗿 𝟮𝟬𝟬𝟲

Les cours reprenaient ce matin pourtant j'étais clouée au fond de mon lit. Je ratais les premiers jours d'école de janvier à cause d'une angine.

Ça m'apprendra à dormir dehors au beau milieu de l'hiver...

Pendant la soirée du nouvel an j'avais bien parlé avec Nabil et après minuit on s'était retrouvé sur le balcon. Une discussion en entrainant une autre on s'était retrouvé à une heure pas possible encore dehors et j'avais succombé au sommeil en me sentant bien là où j'étais.

J'avoue que quand je m'étais réveillée j'avais eu un peu honte de cette proximité que je nous avais imposée. Puis j'avais senti sa main serrer la mienne et je m'étais souvenu qu'avant de sombrer dans la fatigue nos mains ne se touchaient pas. J'avais souris en déduisant que lui aussi avait cherché mon contact. Et au final, ça m'avait enlevé mon sentiment de gêne.

Pendant cette soirée de réveillon, je m'étais réveillée alors que le ciel était encore noir et j'avais doucement secoué le brun à côté de moi qui était grognon. On avait fini par se lever et il m'avait passé son lit pour que je puisse dormir au chaud alors qu'il avait rejoint son frère dans la chambre d'à côté en bon gentleman. J'avais eu envie de le taquiner à ce sujet mais j'étais bien trop fatiguée pour le faire, mais je me promettais de lui en faire part prochainement.

Malgré que ces heures au froid étaient bien plus qu'agréables, j'avais, des le lendemain attrapé un fort mal de gorge.

Depuis que mes parents étaient partis en mission humanitaire ou que sais-je en Afrique du Sud, c'était devenu très compliqué pour nous de subvenir à nos besoin. Chaque mois on recevait de l'argent de leur part pour qu'on puisse payer une partie du loyer ne pouvant pas nous donner plus. Mon frère s'était mis à vendre et grâce à ça il nous sauvait. Moi je bossais dans un petit bar quelques heures par semaine mais c'était clairement pas mon misérable salaire qui contribuait beaucoup à payer les factures.

Enfin bref, Livio m'avait interdit de bouger de l'appartement. J'avais dû annuler mon service de ces derniers soirs et il m'avait obligée à me rendre chez le médecin. J'y avais été hier pour avoir un certificat à donner à mon lycée et à mon boulot. Et le diagnostic était tombé : j'avais une angine.

Donc j'étais clouée au lit. Et aujourd'hui un nouveau symptôme était apparu, j'avais dis bonjour à la fièvre.

J'en pouvais plus mais bon je tenais bon en me disant que ça allait bientôt passer. Je m'ennuyais a mourrir seule dans mon lit mais c'était le prix à payer à avoir fait la maligne.

Mais j'avoue qu'égoïstement j'espérais que Nabil soit dans le même état que moi.

Ouais, j'étais une peste des fois.

𝗶𝗻𝗱𝗶𝘀𝘀𝗼𝗹𝘂𝗯𝗶𝗹𝗲 | 𝗻.𝗼.𝘀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant