𝙣𝙖𝙗𝙞𝙡𝗻𝗼𝘃𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟬𝟱
Je bois mon mélange d'alcool assis dans un coin du salon. La soirée bat déjà son plein depuis maintenant quelques heures et je me suis retiré du monde depuis quelques minutes. Trop de monde, trop de bruit, trop de gens qui collent, je sature au bout d'un moment.
On est chez les Beretta ce soir, chez Livio et Lucia. Ils sont là depuis peu mais ils font déjà entièrement partis de la famille. Et pourtant, Dieu seul sait à quel point c'est dur de rentrer dans notre cercle intime. Ça a toujours été que la famille et ça le restera pour toujours mais maintenant deux italiens se rajoutent à la miff'.
En vrai, on voit plus Livio que sa soeur. Elle sort pas trop, elle est grave discrète et si on ne connaissait pas son frère on ne l'aurait sûrement jamais croisé. Enfin, les gars, parce que moi j'ai joué le sauveur au lycée avec elle. Rien que d'y penser ça me fout la haine de nouveau. La p'tite n'a rien demandé, elle débarque en France en ayant aucun repère et des sous races viennent la faire chier, je peux pas laisser faire ça. Mais bon de ce que je vois et de ce qu'elle m'a dit ils ne font plus rien. J'espère que je peux la croire mais je garde toujours un œil sur eux quand je les croise au bahut.
En parlant d'elle, son reuf m'a demandé de la surveiller. Elle parle avec un mec, ce fameux ami dont elle m'avait parlé y a quelques semaines. Mehdi il me semble. On ne le connaît pas, c'est certain que c'est pas un bon gars pour elle. Mais bon, moi j'ai rien à dire.
Je balaye l'appart' du regard et mes yeux finissent par tomber sur le petit corps de Lucia. Elle porte simplement un jean et un gros sweat avec des baskets usés, dans sa main elle aussi tient un verre et je vois qu'un mec lui parle. Sa tête me dit quelque chose et je déduis vite que c'est le fameux Mehdi. Une vraie tête de con.
— Viens danser !, Lucas s'exclame.
Il tourne autour de moi en sautant et en criant et rien qu'à son attitude je vois qu'il est complètement fait. Déjà en temps normal il est surexcité mais alors quand il est bourré c'est encore pire, il devient insupportable.
— Vas-y, je te rejoins après.
Il hausse les épaules comme si ma réponse ne changeait rien à sa soirée et il repart vers le petit groupe de personnes qui dansent au milieu du salon.
Moi, je suis plus dans la soirée. Je me suis complètement déconnecté.
Je choppe un paquet de clope qui est posé sur une table à côté de moi pour en sortir une et je me dirige vers le balcon pour m'éclipser de tout ce bruit.
L'air froid me frappe et me fait du bien et le calme me permet de relâcher. Et dès la première taffe la nicotine fait son effet et m'apaise encore un peu plus.
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𝗶𝗻𝗱𝗶𝘀𝘀𝗼𝗹𝘂𝗯𝗶𝗹𝗲 | 𝗻.𝗼.𝘀
Fanfiction𝗟𝗲𝘀 𝗮𝗺𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝗷𝗲𝘂𝗻𝗲𝘀𝘀𝗲𝘀 𝗲́𝘁𝗮𝗶𝗲𝗻𝘁 𝘁𝗼𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗺𝗲̂𝗹𝗲́𝘀 𝗱𝗲 𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗳𝗼𝗿𝘁𝘀. 𝗗𝗲𝘀 𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝘀𝗲 𝗺𝗲́𝗹𝗮𝗻𝗴𝗲𝗻𝘁, 𝗗𝗲𝘀 𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗶𝗻𝗰𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲́𝗵𝗲𝗻𝘀𝗶𝗯𝗹...